tag:blogger.com,1999:blog-536089351809703372024-03-19T09:47:17.080+01:00Ephémères Unknownnoreply@blogger.comBlogger2791125tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-42611107678485185332024-02-22T22:31:00.129+01:002024-03-12T23:31:33.481+01:00Films oubliés de 2023 - "Indiana Jones et le cadran de la destinée"<p>Vu le 2/8<br />Ma réaction d'alors: "<i><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Vu hier soir ce 5eme et dernier opus consacré à Indiana J. </span><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Je le mets à égalité avec le 1er des Indiana… mon préféré restant le n°3</span><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">…" </span></i></p><p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHLGck4IZzAgBEmrpFAUcK_q6BBpP6LH0dnr5k-40GS2x6WcUTQpjf1zpCGSQUKbPdWR6gVp0lZfSzr4I_18MaPf1vCpbhCyie1MJhW2_UR035I6gdJwHxAY0oFLfLv20-WdJvHgP-l_7PiySSw1HaYxQ80RVLfJP7dpWJqB0-4pR4tUXeJkuenZa1erA/s1600/72FA4CAE-2211-4CDD-B5BC-845C8DA4DE35.jpeg" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1083" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHLGck4IZzAgBEmrpFAUcK_q6BBpP6LH0dnr5k-40GS2x6WcUTQpjf1zpCGSQUKbPdWR6gVp0lZfSzr4I_18MaPf1vCpbhCyie1MJhW2_UR035I6gdJwHxAY0oFLfLv20-WdJvHgP-l_7PiySSw1HaYxQ80RVLfJP7dpWJqB0-4pR4tUXeJkuenZa1erA/s320/72FA4CAE-2211-4CDD-B5BC-845C8DA4DE35.jpeg" width="217" /></a>Et désormais, le 22 février. <br />Les points positifs: De bons trucages, notamment pour les scènes avec Indiana jeune, enfin, dans les années 1940. Un méchant bien détestable. <br />Les points qui m'ont laissé une impression mitigée : de multiples scènes d'action (comme dans tous les films de ce type) qui durent parfois un peu trop, ce qui en fait un film TRES long.<br />Ce qui m'a agacé: le personnage féminin de la nièce (qui ne s'encombre pas de principes moraux et est avant tout intéressée par l'argent), certains éléments de l'intrigue (qui tirent le film d'action vraiment vers le fantastique) dont la pirouette finale où les héros, en principe coincé du temps d'Archimède, avec un Indiana très mal en point ... se retrouvent dans l'appartement de ce dernier. <br />Mais au final, et sans doute mon âge aidant (je suis désormais plus proche du vieux professeur d'archéologie que du fringant aventurier) je préfère ne garder en mémoire que les moments de doute, voire de détresse du héros, qui a perdu son fils, que sa femme est en train de le quitter, qui n'attend plus rien de son boulot et est devenu inadapté au monde moderne au point de souhaiter mourir dans le passé puisqu'il pense avoir tout perdu... avant de revenir dans le présent (enfin en 1969) </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-64650932729462550072024-02-21T23:56:00.094+01:002024-03-05T00:09:07.997+01:00films oubliés de 2023 - Polaris<p></p><br />Film vu le 4 juillet 2023<br />Compte-rendu du <span>21</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB: <i>"<span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Un film documentaire sur 2 soeurs (principalement Hayat qui est capitaine de bateau dans les pays arctiques) toutes deu filles nées d’une mère toxicomane et de père inconnu. Avec 2 questions: comment a l’âge adulte espérer pouvoir être aimée quand enfant on ne l’a jamais été et est-il possible de casser le fil d’histoires familiales douloureuses ? … le tout via de superbes images et belle bande son.</span></i><br /><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;"><i>L’affiche résume bien la situation"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpJFWaSKSa_lMCM2sv3kbEERDE2tFWVHS4ZKJ8hqhNuYYDKlIjUicITdmX26LVewiERC0OFRCmb1PHuZTP3hejfbzVb8eW7VjwgQkFQ-WNpXG_cHwkgQyVirFYOQR0Qj9WQV-FtG-pGj8kTBOyRCuZGKuDCAg3McvV5mF-pXVY3_PSkI_yWh3K2ljqJVM/s1600/2023-07-04.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1178" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpJFWaSKSa_lMCM2sv3kbEERDE2tFWVHS4ZKJ8hqhNuYYDKlIjUicITdmX26LVewiERC0OFRCmb1PHuZTP3hejfbzVb8eW7VjwgQkFQ-WNpXG_cHwkgQyVirFYOQR0Qj9WQV-FtG-pGj8kTBOyRCuZGKuDCAg3McvV5mF-pXVY3_PSkI_yWh3K2ljqJVM/s320/2023-07-04.jpg" width="236" /></a></div></i></span><br />Oui l'affiche résume bien, enfin assez bien le film. Mus avec le recul, plus que les questions que peuvent se poser ces 2 soeurs qui ont grandi sans avec des parents absents, je me souviens de Hayat, ce petit bout de femme qui mène vaille que vaille sa barque, enfin son bateau, dans un monde froid physiquement mais aussi moralement car très masculin.<br />Et lorsque j'écrivais que l'affiche résumait bien la situation, j'aurais pu préciser que au delà de l'image qui semble un peu idyllique, le visage de Hayat est loin d'être zen, serein, on y sent comme une immense tension. C'est d'ailleurs ce visage qui m'avait, plus que le synopsis, donné envie d'aller voir ce film. <br />Et puis il y avait aussi une autre raison: essayer de trouver des réponses aux questions: "Et moi-même, -je vraiment eu l'impression d'être aimée enfant ?Et ai-je donné l'impression à mes enfants d'être vraiment aimés?" <span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;"><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-63496140928469011712024-02-20T23:01:00.001+01:002024-03-03T23:53:15.374+01:00films oubliés de 2023 -<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi6ne4XYk2VmRiTAjrkA6byY2A81z3RV79UeLcykXFOLzvgt4O-5HhZRcfs0yvqALQofqX9roq0P15vD0FPpmXXim_O0bMjbcmt7GdK1fyuoehzkRovH9yfDqUkClHrIEJppGgHPLWKZq8UNAL0mPVEWZzT2FIZHRMdFpFV-KQgZwDNTSV-h4S9z83ixY/s960/2023-06-29.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="705" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi6ne4XYk2VmRiTAjrkA6byY2A81z3RV79UeLcykXFOLzvgt4O-5HhZRcfs0yvqALQofqX9roq0P15vD0FPpmXXim_O0bMjbcmt7GdK1fyuoehzkRovH9yfDqUkClHrIEJppGgHPLWKZq8UNAL0mPVEWZzT2FIZHRMdFpFV-KQgZwDNTSV-h4S9z83ixY/s320/2023-06-29.jpg" width="235" /></a>Film vu le 29 juin 2023<br />Compte-rendu du <span>20</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB: "<span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Un beau film … beau parce que </span><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">plein d’humanité, de solidarité, d’espoir, de lumière mais aussi </span><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">très triste parce qu’il est beaucoup question de pertes, d’abandons, de dénuement, de mort(s)</span></p>Ce que j'ai appris après avoir vu le film: c'est une fiction, inspirée du réel car l'auteur de cette histoire a vraiment perdu son père avant d'avoir fini la rédaction de son livre.<br /><br />Et à part ça?<br />Il y a les scènes qui font mal: physiquement quand on voit l'état de ses pieds après plusieurs jours à marcher, sans aucune préparation, ni chaussures adaptées, puisque son départ est improvisé mais aussi quand on devine comment il a pu souffrir de la faim (il a renvoyé à sa femme sa carte bancaire), du froid (sans argent, il fait le choix de dormir dans des abris de fortune). Mais ce n'est rien à côté de la douleur morale que l'on découvre progressivement: celle de voir ce défaut de communication (alors qu'il l'aime) avec son fils qui plonge dans la dépression, la maladie mentale et dont on pressent l'issue fatale. Et en même temps on a pu mesurer à quel point la maison du couple était devenu une sorte de tombeau pour ce couple que la mort de leur fils unique semble avoir séparés à jamais.<div>Il y a aussi les moments de grâce, comme ce médecin étranger, qui survit avec un petit boulot, que son mari a abandonnée et qui l'accueille, le soigne sans rien lui demander d'autre que peut-être l'écouter tandis qu'elle épanche sa peine. Ou tout simplement ces fruits et légumes laissés sur la clôture pour ceux qui passent. Ou encore ce chien perdu qui va l'accompagner avant de prendre une autre route (qu'il verra partir, un peu triste car il s'y est attaché, tout en ne faisant rien pour le retenir). Mais aussi les éclats lumineux du petit pendentif acheté dans une abbaye et qu'il a offert à son amie Quinnie, au seuil de la mort et pour qui il a fait tout ce chemin qui lui permet d'être enfin en paix avec elle et surtout avec la mort de son fils. Même âgé, il reste possible partir accomplir des choses avant qu'il ne soit trop tard.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-35311230692605863732024-02-16T19:30:00.002+01:002024-02-27T22:47:33.303+01:00films oubliés de 2023 - Hokusaï<p> Film vu le 16 juin 2023 <br />Compte-rendu du <span>16</span><span style="color: red;"> </span>février 2024</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ThkzUVhnUw32Hvu5Sultk6uzPuvQ3snsVZKSv4r5k69ChYDsA-BePlIghFarK98-__z92qPzxJnevt4EMSTgKF2g-fcUYC055MCZ2tnpAgK0H4bc54JX1vl5xe3ZLIsuyUDxvoPsy2Xmqf97ECYJRCbmetB4IOWEAC7xaChDPKKPM4bx8WAYFOgkAwc/s960/2023-06-16.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ThkzUVhnUw32Hvu5Sultk6uzPuvQ3snsVZKSv4r5k69ChYDsA-BePlIghFarK98-__z92qPzxJnevt4EMSTgKF2g-fcUYC055MCZ2tnpAgK0H4bc54JX1vl5xe3ZLIsuyUDxvoPsy2Xmqf97ECYJRCbmetB4IOWEAC7xaChDPKKPM4bx8WAYFOgkAwc/s320/2023-06-16.jpg" width="213" /></a></div>Ce que j'en avais dit sur FB: <i>"<span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">Visuellement superbe! Par contre j’ai eu du mal parfois à suivre l’intrigue qui renvoie à la bio du peintre , aux écoles, à l’histoire de l’art, au poids des traditions…</span><br style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;" /><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">De quoi donner envie de se replonger dans sa bio sur le Net." </span></i><div><div>Et deux internautes avaient réagi. La première (car c'était une femme) en ajoutant: "<span style="background-color: #3a3b3c; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;"><i>un maitre de l'érotisme. Par ailleurs, l'affiche est magnifique"</i></span></div><div>Et le second, un photographe <i>"<span style="background-color: #3a3b3c; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">... des raccourcis de montage ambigus... le garçon prend un bain de mer et il devient un génie...puis il prend 50 ans d'un coup...</span></i></div><span style="background-color: #3a3b3c; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;"><i>Quelques belles images et surtout une bande son et un mixage remarquable</i></span><div>8 mois plus tard...Des images effectivement superbes, avec des éléments que j'ignorais totalement, comme cette manière de peindre, à genoux, avec une technique qui interdit tout droit à l'erreur, ce qui n'a pas manqué de me rappeler une exposition de calligraphie intitulée "l'art et le souffle"<br />Sinon l'intrigue... je ne connaissais pas l'histoire réelle de Hokusaï, mis à part que j'avais retenu d'une grande exposition qui lui avait été consacrée au Petit Palais (et que j'avais visitée en ayant oublié mes lunettes de vue. Snif... donc j'avais retenu qu'il avait travaillé sous de nombreux noms! Et que vu la quantité énormes d'oeuvres qu'il avait produites, il ne devait jamais s'arrêter!! Et puis c'est lui qui avait popularisé le "bleu de Prusse" <br />J'allais oublier sa dernière phrase, reprise dans le film "<span style="background-color: white; color: #202122; font-size: 14px;"><span style="font-family: sans-serif;"><i><b>« Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre »</b></i></span><br /><span style="font-family: arial;">Un film à revoir donc... mais en révisant avant son histoire sur le Net</span></span></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-32620331356886844432024-02-15T23:13:00.003+01:002024-02-26T19:29:54.987+01:00films oubliés de 2023 - Le cours de la vie<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGAok9CucdbRVK9qtSkZhT8y1kfYCTYBlcMWVXVvudxaVkUm58c38ysuknLc-lHHJYV6JVAz6KymYcFVewiKxvSclsQ8g7sw3vJf2sD02qrvOozdJuPBe2gmSLlAa6CitHAASFNxuAQsGb4v97p8eFoByIgwCHF-lYuXeZxCircH2Wi-KDwfULIdJWG9Y/s960/2023-06-09.jpg" style="clear: right; display: inline; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="707" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGAok9CucdbRVK9qtSkZhT8y1kfYCTYBlcMWVXVvudxaVkUm58c38ysuknLc-lHHJYV6JVAz6KymYcFVewiKxvSclsQ8g7sw3vJf2sD02qrvOozdJuPBe2gmSLlAa6CitHAASFNxuAQsGb4v97p8eFoByIgwCHF-lYuXeZxCircH2Wi-KDwfULIdJWG9Y/s320/2023-06-09.jpg" width="236" /></a>Film vu le 9 juin 2023<br />Compte-rendu du <span>15</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB; "<i><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Un titre à double lecture possible : c’est le cours (dans le scénario) donné par le personnage de Jaoui à des étudiants en école de cinéma et aussi celui de la vie qui couru pour les 2 principaux acteurs autrefois amants, séparés depuis 30 ans et qui se revoient durant une journée particulière<br /></span><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Un film sympa… sans plus… dont je suis ressortie un peu sur ma faim … un peu agacée aussi par le côté stéréotypé des élèves de l’école de cinéma : tant dans leur genre (une non binaire, un couple d’homos, des personnages bisexuels) que leur approche du cinéma.<br /></span><span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">En fait c’est un film… mais on aurait presque envie d’un format type mini série pour savoir comment vont évoluer certains personnages"</span></i></p>Avec quelques mois de recul: J'aime beaucoup Agnès Jaoui, et c'est ce qui m'avait motivée à aller voir ce film. Mais là, je suis ressortie, un peu plus que "sur ma faim; déçue. <br />Et puis il y a des choses que je ne pige toujours pas: pourquoi le prof de l'école de cinéma a t il gardé cette lettre pendant 30 ans sans l'ouvrir? Impossible d'ailleurs de me rappeler si il l'a fait au final et si il l'a lue. Je me rappelle juste qu'on entend la voix de Jaoui qui la lit, on le voit la jeter dans une poubelle... Et surtout on voit un des étudiants (celui qu'un critique comparait avec ses tenues et ses attitudes à un jeune RPR ...pardon, Républicain) récupérer derrière lui. Pour en faire quoi? Essayer d'en tirer un scénario, lui qui peine à en rédiger un, sans doute trop empêtré dans sa propre relation, un tantinet foireuse, avec une autre étudiante de l'école.<br />6 mois après avoir vu ce film, ma conclusion reste la même: au delà de cette journée majoritairement centrée sur les retrouvailles de cet ancien couple, j'aurais aimé savoir ce qu'ils sont devenus ensuite, l'un et l'autre ( notamment avec leurs partenaires actuels respectifs) ainsi que les différents étudiants qui ont eu droit à un coup de projecteur durant le film (par ex le "voleur" de lettre).Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-76439251469137971562024-02-14T22:51:00.002+01:002024-02-25T23:36:41.628+01:00films oubliés de 2023 - Suzume<p>Film vu le 5 juin 2023<br />Compte-rendu du <span>14</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu: <i>"<span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Superbes images « d’anime japonais » avec des paysages assez ruraux (campagne de Fukushima) d’autres très urbains (Tokyo) et une grande présence des dieux et divinités japonais (comme ce ver géant -visible que de certains- qui quand il est libéré génère des séismes"</span></i></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7awfvqW_DzIbRxoOtDkcTshZUazkfjO9o1KPHi7fKVomXOVAmtMI9-5A-Y_te2ySqUc9WWWtOtBS7HxavXpc8juAYq63r2k0kjk86mKhPwNkp8DA2cm1jER9huS9ZCRCPAPJUTAGuDp-G4grTuqefO9RkEKwgrLwm0idiuNilFJKgXUzYu7ScCKV6xGc/s960/2023-06-05.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="629" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7awfvqW_DzIbRxoOtDkcTshZUazkfjO9o1KPHi7fKVomXOVAmtMI9-5A-Y_te2ySqUc9WWWtOtBS7HxavXpc8juAYq63r2k0kjk86mKhPwNkp8DA2cm1jER9huS9ZCRCPAPJUTAGuDp-G4grTuqefO9RkEKwgrLwm0idiuNilFJKgXUzYu7ScCKV6xGc/s320/2023-06-05.jpg" width="210" /></a></div><div>Et quels souvenirs désormais?<br />De beaux souvenirs, ceux des paysages ruraux, notamment lorsque la Nature reprend sa place.<br />Des souvenirs amusants avec par exemple le héros masculin qui victime d'un sort se retrouve dans le "corps d'une chaise à 3 pieds" ou la présence de chats qui peuvent être aussi bien bénéfiques que d'une certaine manière maléfiques.<br />Et puis des côtés agaçants, ces tics d'anime avec les héros dont les cheveux flottent dans le vent, ou cette histoire d'amour entre le adolescente un peu rêveuse et un jeune adulte ou ces batailles improbables. <br />Globalement, un souvenir très mitigé, assez éloigné de la bonne note donnée par les critiques de cinéma ou les spectateurs et qui faisait que j'étais peu motivée pour le revoir<br />En fait, après avoir reconsulté le Net, je me suis aperçue que j'avais oublié beaucoup de choses, d'une certaine manière l'essentiel, à savoir qu'au delà du film d'action via la recherche des "portes" qui jalonnent le Japon et qu'elle a ouvertes par maladresse, Suzume part à la recherche de sa mère (morte le 11/3/2011) mais aussi de la petite fille qu'elle a été et qui n'a pas pu faire le deuil de cette disparition. <br />Un film à revoir donc</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-27311283943611913352024-02-13T23:06:00.185+01:002024-02-24T23:30:14.924+01:00films oubliés de 2023 - The quiet girl<p>Film vu le 27 mai 2023<br />Compte-rendu du <span>13</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu:" <i><b><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Un très beau film</span><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;"> "</span></b></i><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ztHsDtaD22Z-aQzWNFNg4DqW_ExkSJI8AB6GpIYHGZ6rU8lIX738RJUXJpNUx1aLNzlfeicqscSMoIpRLU0NNIf_iEvBw_2f1SmD4C9Qm2ZaUI0_orkoVyEae7flaUmf8jpHead2u_XJGsSFqUsNCOeZtQEym9Wcvk3hpwI-AntUkgw43p4tpVHuUGQ/s899/quiet.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="562" data-original-width="899" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7ztHsDtaD22Z-aQzWNFNg4DqW_ExkSJI8AB6GpIYHGZ6rU8lIX738RJUXJpNUx1aLNzlfeicqscSMoIpRLU0NNIf_iEvBw_2f1SmD4C9Qm2ZaUI0_orkoVyEae7flaUmf8jpHead2u_XJGsSFqUsNCOeZtQEym9Wcvk3hpwI-AntUkgw43p4tpVHuUGQ/s320/quiet.webp" width="320" /></a>: </p><p>Plus tard... Tout est effectivement beau, mais aussi très triste dans ce film. <br />La petite fille est très belle physiquement, le couple qui l'accueille très beau "moralement". Il faut voir comment ils l'accompagnent, l'aident à trouver sa place, à être quelqu'un. Certaines scènes sont aussi très belles, avec peu de mots. Comme cette phrase prononcée par la femme qui, après s'être vraiment occupée de la petite (lui donner un bain, la coiffer longuement, l'habiller...en la respectant, se contente de dire lorsqu'elle découvre qu'elle ne mouille plus son lit la nuit: "En fait, tu avais juste besoin qu'on s'occupe de toi". Ou l'homme qui, alors que sa femme va mal, va emmener la petite sur la plage et lui redonner juste en montrant des lumières au loin sur la mer.<br />Tout est très beau? Non! Certaines scènes sont très tristes et même dures: par exemple voir comment la petite fille est oublié, niée, voire méprisée, par ses soeurs, ses propres parents et notamment son père qui va jusqu'à la laisser chez des parents de sa femme en remportant avec lui sa pauvre petite valise qui ne contenait que quelques vêtements (et ne rien faire ensuite pour les lui faire parvenir). Je n'ai même pas le souvenir qu'il lui ai fait une bise en la quittant. Autre exemple: cette voisine du couple qui, jalouse de celui-ci, va essayer de casser l'image que celui-ci donne en révélant un douloureux secret: à savoir que ce couple a eu un enfant qui est mort accidentellement.<br />Après le film, j'ai cherché à savoir si c'était une histoire vrai ou une fiction. Pourquoi? Parce que je voulais savoir ce qui se passait après que la petite ait été ramenée chez ses parents. Une fois les retrouvailles (tout sauf chaleureuse car personne dans la famille ne semble ravi qu'elle soit de retour)passées, le couple repart. Elle court après la voiture avant de sauter dans dans les bras de l'homme qui s'est arrêté. Et alors que son père arrive, furieux, elle murmure alors à l'oreille de son bienfaiteur "Papa". Cherche t elle à lui dire "Attention mon Papa arrive" ou "C'est toi que je considère comme mon papa, emmène moi avec toi" ? Le film s'arrête là sans que l'on sache si le couple arrive ou non à convaincre les parents et notamment le père, de laisser la petite grandir auprès d'eux, sa famille de coeur et non auprès de sa famille de sang. </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-18475968265642311522024-02-12T23:13:00.113+01:002024-02-23T23:06:03.251+01:00films oubliés de 2023 - Quand tu seras grand<p>Film vu le 20 mai 2023<br />Compte-rendu du <span>12</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu: "<span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcPMBtwDup2ogtAo2lAPTqksbhHD1tykYhOEkdvXMr2KsC-OrDRnl06Ew_tI8VxBH-bDekHCdUpucE3ruxQEOS9F98tWLX59DNrD46NgsN4RLgtldNtevFQvhXtxS7YjqYGQGEdPWxM9UzaH9Lv21qd2b7THTjFekFP2W_iaOAnO7PmBYvE3UN1-53PF8/s960/2023-05-20.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="705" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcPMBtwDup2ogtAo2lAPTqksbhHD1tykYhOEkdvXMr2KsC-OrDRnl06Ew_tI8VxBH-bDekHCdUpucE3ruxQEOS9F98tWLX59DNrD46NgsN4RLgtldNtevFQvhXtxS7YjqYGQGEdPWxM9UzaH9Lv21qd2b7THTjFekFP2W_iaOAnO7PmBYvE3UN1-53PF8/s320/2023-05-20.jpg" width="235" /></a></div><i>Film réalisé à partir d’un canevas très improbable : des gamins de CM2 qui viennent manger à la cantine de l’EHPAD avant d’intégrer d’autres activités sur le temps périscolaire… : Au final, quelques éléments intéressants notamment sur ce qu’est la vie au quotidien des personnes dans de telles structures (qui souffrent d'un cruel manque de moyens en personnel… ) mais je suis restée sur ma faim</i><p></p><p>9 mois plus tard: <br />- sur le film lui-même: intéressant... mais pas inoubliable. En fait pas le genre de film que j'aurais envie de revoir. Sans doute parce qu'il y a trop d'éléments attendus: comme ce petit gamin turbulent, fou de skate-bord, auquel les parents sont inattentifs et qui trouvera un soutien dans un vieux monsieur ancien cascadeur<br />- sur l'acteur principal: pas vraiment accroché avec lui, en partie à cause du personnage, râleur patenté, limite caricature de certains syndicalistes, aussi tête à claques que le petit gamin skateur... en partie aussi à cause de son physique (cheveux longs, pas nets, barbe hirsute, très loin des play-boys. Un homme très ordinaire quoi) ... dans ce film car j'ai du mal à concevoir qu'un infirmier* diplômé d'Etat exerce avec une telle dégaine, même dans un EHPAD. Depuis je l'ai vu, coiffé et habillé dans un autre film, d'époque lui puisqu'il s'agit d'une biographie du couple Bonnard, et là ça passe. <br /><i><span style="font-size: x-small;">*Rectificatif: dans le film il serait aide-soignant et non infirmier... mais dans ce cas ses interventions ne collent pas avec la place vraiment occupée par ce type de professionnel en EHPAD</span></i></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-13182149438454967912024-02-11T23:24:00.001+01:002024-02-22T23:12:46.657+01:00 films oubliés de 2023 - Sur les chemins noirs<p>Film vu le 5 mai 2023 <br />Compte-rendu du <span>11</span><span style="color: red;"> </span>février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu :<span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">De très beaux paysages au long de ces chemins noirs, des rencontres, un montage astucieux qui en parallèle remonte le temps à mesure que le héros avance et un Jean Dujardin très éloigné de son personnage de OSS 117</span></p><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px;">Au final un film qui donne envie de lire le livre de Sylvain Tesson dont il est inspiré<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6PvQJNvMluSirspm1GT3O551p0Cth9f0qmDBfJlMNlFa8RHuFrUtOJVKlxjGN3B72it_MDFDC7rSfTKdKPg1Qg9nvFq1NElXBFSGEPdtdyN1JNKnDc-7BBkZ-E7QSznQtae9JRFEG6QyPhV0DYZ_pHMeMAT-in7JDgyVIiZYsxa9j3RU6-kqseFrl2Qo/s960/2023-05-07.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="706" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6PvQJNvMluSirspm1GT3O551p0Cth9f0qmDBfJlMNlFa8RHuFrUtOJVKlxjGN3B72it_MDFDC7rSfTKdKPg1Qg9nvFq1NElXBFSGEPdtdyN1JNKnDc-7BBkZ-E7QSznQtae9JRFEG6QyPhV0DYZ_pHMeMAT-in7JDgyVIiZYsxa9j3RU6-kqseFrl2Qo/s320/2023-05-07.jpg" width="235" /></a></div><br /></span>Les souvenirs qui restent au delà de ce qui avait été initialement écrit; <br />- Tout d'abord le personnage de Sylvain Tesson (interprété par J Dujardin) : autant le marcheur est intéressant et même attachant dans sa manière de faire face aux difficultés, autant l'homme qui a pu exister avant s'avère de plus en plus insupportable au fur et à mesure que son passé est dévoilé. <br />J'ignorais alors tout de Tesson, de sa vie avant l'accident et de celle d'après, de ce qu'il pouvait être assez contesté à la fois en tant qu'écrivain voyageur mais aussi comme personne véhiculant des idées de "droite", "réactionnaire" . Je n'avais même pas fait le lien avec l'un des 2 héros, le plus bavard, du film "la panthère des neiges" réalisé après son accident et sa longue marche.<br />- Ensuite... et c'est venu quelques mois, la vision du film, après la lecture de la BD de Etienne Davodeau "le droit du sol", la manière dont la vie quotidienne du marcheur est décrite, ses paysages parfois immenses, le besoin de solitude pour réfléchir, redevenir "soi" mais qui n'exclut pas pour autant les rencontres ou les "chemins faisant" avec d'autres connus ou inconnus.<br />Je ne sais pas au final si j'achèterai le livre. En fait ça dépendra de la lecture du livre "la panthère des neiges" qui attend depuis au moins 2 ans que je le lise. <br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-42838852714621999492024-02-10T22:41:00.014+01:002024-02-21T23:21:02.801+01:00 films oubliés de 2023 - Le bleu du caftan<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUQBpJRhg05s6TU3W5bj4Vet3uJ0_s1oVjHy0pDLN3RcareP019tyG15s415oQalUe8gQApqFofOB3gCBgEWU_gzv9FxPM1pI7jyj6-qfsZbdQTU09FYOb2a0DV5uZgVKELn15He4Br_PLzWsFHjHWb4Qmmc56IslQmZkmDhfXX_Mei2N3RcmbfxkONaE/s960/2023-05-05.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="673" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUQBpJRhg05s6TU3W5bj4Vet3uJ0_s1oVjHy0pDLN3RcareP019tyG15s415oQalUe8gQApqFofOB3gCBgEWU_gzv9FxPM1pI7jyj6-qfsZbdQTU09FYOb2a0DV5uZgVKELn15He4Br_PLzWsFHjHWb4Qmmc56IslQmZkmDhfXX_Mei2N3RcmbfxkONaE/s320/2023-05-05.jpg" width="224" /></a>Film vu le 5 mai 2023<br />Compte-rendu du 10 février 2024<br />Ce que j'en avais dit sur FB juste après l'avoir vu "<span style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">Un beau film… très sensuel, très pudique, très émouvant … avec des plans comme des tableaux"<br /></span>Quasi un an plus tard, les souvenirs qui me restent:<br />Celui de l'immense amour/tolérance/complicité (même si certaines choses ne sont jamais ouvertement évoquées) au sein de ce couple. <br />Elle est très croyante, lui, pas vraiment si on songe à son attitude lorsqu'il la voit faire ses prières ou tout à la fin du film, lorsqu'il retire la tenue "purifié" (mise par les femmes lors de la toilette mortuaire) pour la revêtir de ce caftan bleu si beau qu'il a mis des heures à broder pour une autre alors que c'est à elle qu'il le dédiait.<br />Elle a soif de sensualité mais doit se contente de le caresser lorsqu'il préfère les rencontres homosexuelles dans les cabines fermées du hammam. Et dans le même temps, sa délicatesse lorsqu'il l'aide à s'habiller alors qu'elle est devenue si maigre*, rongée qu'elle est par une récidive de cancer.<br />Et puis il y a les images: la beauté des gestes des brodeurs (travail à la main et non à la machine), la manière de caresser les étoffes (dont ce tissu bleu, si beau) les mandarines qu'elle mange (il n'y a d'ailleurs quasiment de cela qui "passe"), leur manière de chanter et danser en trio soudé et pudique. Et en guise de conclusion, sa lente et longue traversée de la ville, portée par son mari et l'apprenti (qui s'aiment et dont elle a facilité la rencontre après avoir essayé de la contrer) pour aller vers la lumière, la mer.</p><p><span style="font-size: x-small;">* mention spéciale à l'actrice qui a non seulement volontairement maigri pour coller au personnage, et cela alors même que durant le tournage son père était gravement malade et est décédé le dernier jour du tournage.</span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-49359885879651442872024-01-14T19:30:00.007+01:002024-02-03T23:19:02.830+01:00"Mars Express"<p></p><div style="text-align: justify;"><span style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">Un « anime » français c'es rare. Qui traite de SF, encore plus. Avec une femme flic, pardon "détective" secondée par un androïde, voilà qui promettait d'être intéressant, d'autant que je pensais trouver des échos avec « Ghost in the Shell » (le dessin animé) mais aussi « Blade Runer » (le film) que j'avais l'un et l'autre bien aimés. </span></div><span style="background-color: white;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Segoe UI Historic, Segoe UI, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 15px;">Ici il y a donc Aline, une humaine et Carlos, s</span></span><span style="font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">on robot « réservé » (comprendre un humain DCD dont les souvenirs ont été implantés dans un robot!) qui enquêtent dans une ambiance de film noir. Dans ce genre de film les héros qui sont loin d'être parfaits: ici la femme sort d'une cure de désintoxication à l'alcool et le "Réservé" cherche désespérément à revoir sa fille (ce que refuse la mère -son ex-femme- qui s'est remariée puisque veuve). Loin d'être parfait aussi du monde dans lequel ils évoluent: mensonges et trahison sont vite de mise, au point où l'on s'interroge très vite sur qui est réglo et qui est pourri, tant sur la Terre que sur la planète Mars. Ainsi cette hackeuse qui libère les androïdes et que pourchassait sur Terre la détective va devenir son alliée sur Mars. Il va vite devenir évident que la jeune étudiante disparue que recherche désormais Aline a du trouver quelque chose d'anormal dans le programme informatique sur lequel elle travaillait. Et que toutes les sphères, politiques, industrielles, semblent impliquées. Semblent? Non, sont impliquées. Et les humains dépassés.</span></div></span><p></p><p></p><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDTqh8tiPtl_NqhrTOhjZdMJmMYBvHD3GBQqSOFcI-xUMe7XP1zI7oTDJQnQ7pTvJFnThfUMKhw6EuBgL8-gif02ckkEpF42rdeNs1g2N_pdTANk0_YIJe4InGJ_4No7u3Putz-fngzYEzUpVENGJHXEplPDFZqJ7gRUXC012XWPnv48_ftCmLQ3XxsIw/s400/2024-01-14.jpg" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDTqh8tiPtl_NqhrTOhjZdMJmMYBvHD3GBQqSOFcI-xUMe7XP1zI7oTDJQnQ7pTvJFnThfUMKhw6EuBgL8-gif02ckkEpF42rdeNs1g2N_pdTANk0_YIJe4InGJ_4No7u3Putz-fngzYEzUpVENGJHXEplPDFZqJ7gRUXC012XWPnv48_ftCmLQ3XxsIw/s320/2024-01-14.jpg" width="240" /></a></div><span style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 15px;">La fin est belle, on y voit des milliers d'étoiles. Mais triste. Et pas seulement parce que les humains, les plus "humains" meurent, ainsi que les robots les plus "humains".* Il n'y a plus aucun espoir. </span></div><i><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-size: x-small;">* en fait tous les robots les plus récents ayant fait l'objet d'une mise à jour avec le fameux programme découvert par l'étudiante partent d'eux-mêmes à la casse/mort en ayant cru partir vers une autre vie sur une autre planète, remplacés par de monstrueuses créatures </span></i></div></i></span><p></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-39093078117688881652023-10-30T20:18:00.000+01:002024-01-14T20:19:44.253+01:00La petite<div class="separator"><p style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: left;"><span style="font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;"><span style="background-color: white;"><br /></span></span><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="526" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTKT5zmX-hWEkFwial1n078VS128x4-qT8NVRT3w_ueURDGBp-av8fIyWrTIsvea42ZLsablBsaKgnVTd6fOFoL3P-KXeewcopQ_AZhX0OqLnSB9YU-fLUhai7eLpk2FT5b9J6Edb2xqcsVw4CqBBuQoF31puebEAVVyLrK_W_o5LmSJgirJA_T2X58bM/s320/la%20petite.jpg" style="color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;" width="236" /> </p></div><p style="text-align: left;"><span style="font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;"><span style="background-color: white;">Un petit film avec un Fabrice Luchini surprenant. <br />Oui, c'est un "petit film" car je ne pense pas que le budget ait atteint les sommes phénoménales de certains films. En plus le thème, un peu de société (les conséquences d'une grossesse pour autrui chez un couple homosexuel) n'est pas ceux qui drainent des foules immenses. En outre, mis à part Luchini (que les gens adorent ou détestent) les acteurs sont, à ma connaissance, inconnus avec notamment une débutante (Mara Taquin) qui lui donne la réplique.<br /></span></span><span style="background-color: white; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px;">Mais voilà, la bande annonce avait titillé ma curiosité avec ce Luchini barbu et qui semblait pour une fois ne pas en faire des tonnes, pardon, être sobre dans sa manière de jouer.</span><span style="background-color: white;"><br /><span style="font-family: Segoe UI Historic, Segoe UI, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 15px;">Et effectivement il est surprenant dans le rôle de ce veuf qui s'apprête à devenir grand-père après le décès de son fils (en couple avec un autre homme) dans un accident d'avion. Il redécouvre celui-ci à travers le témoignage de la future maman, apprend comment son fils le percevait, noue d'autres liens avec sa fille et surtout, revient du côté de la vie en apprenant à vivre un autre type de paternité. </span></span><br /><span style="font-family: Segoe UI Historic, Segoe UI, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 15px;">Je l'ai trouvé touchant, lorsqu'il préfère quitter la cérémonie religieuse en l'honneur de son fils pour aller monologuer sur la tombe de sa femme ou lorsqu'il engueule sa fille qui "dérange" le classement des anciens livres de son fils alors qu'il les enterre dans son jardin sous l'arbre en dessous son fils lisait. Et surtout lorsqu'il assiste à la naissance du bébé, avant de choisir timidement le prénom, en se souvenant d'une discussion avec les futurs papas. </span></span><br /><span style="font-family: Segoe UI Historic, Segoe UI, Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: 15px;">Par contre j'ai été un peu gênée par le regard posé sur les Belges flamands qui m'ont semblé très traditionnels, hostiles aux Français, obsédés par les apparences, l'appât du gain... avec notamment un portrait à charge des parents (et notamment du père) du compagnon de son fils.<br />Et puis j'ai regretté d'être laissée, au milieu du gué, à la fin du film, avec le retour de la maman, de passage dans la région bordelaise, et qui vient voir sa fille désormais âgée de un an. Que se passera t il plus tard, quand l'enfant grandira avec ce père (aux yeux de la société) qui est en réalité l'un de ses grands-pères? </span></span></span></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-33467857603776949902023-10-23T07:37:00.325+02:002023-10-30T23:46:59.011+01:00L’arbre aux papillons d’or <p>Cela faisait fort, fort longtemps que je n'avais pas eu autant envie de sortir durant d'une séance de cinéma et alors même que le film n'était pas achevé. Mais j'étais au milieu d'une rangée, alors je me suis contentée d'éviter de m'endormir car le film est fort long et lent. <br />La bande annonce semblait pourtant intéressante, tout comme le résumé : un homme qui vit à Séoul retourne dans son village natal afin de ramener le corps de sa belle-soeur (décédée accidentellement) ainsi que son neveu... avant de partir à la recherche de son frère aîné, disparu bien des années auparavant. J'aurais mieux fait de lire les critiques spectateurs avant d'aller m'enfermer pour 3 longues heures, parce qu'ils étaient partagés: la moitié trouvait ça génial (comme beaucoup de critiques) les autres se sont ennuyé (formulation polie).<br />Effectivement , la 1ère moitié du film ça passait, malgré les longues scènes contemplatives avec de loin en loin de très beaux paysages. <br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdKAwIEHraOSQgvfqtrNMO3EsXE7hsskxrimRXr9pbKe7PLaK15qn_CJL0nxDWMiCruiI4yuKnvMf0bcv7CR2ptfpV2HVoq5WEbc0yxeATaGl-RrjVe6wBEnuF2fHn4RBfuqHYk9OASsDgYqt7v5FOIutbSrP6Uc-Bj5Wd0Xu7LHJRfUKjCZ9x0S4EReU/s650/l'arbre.jpg" style="clear: left; display: inline !important; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="650" data-original-width="479" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdKAwIEHraOSQgvfqtrNMO3EsXE7hsskxrimRXr9pbKe7PLaK15qn_CJL0nxDWMiCruiI4yuKnvMf0bcv7CR2ptfpV2HVoq5WEbc0yxeATaGl-RrjVe6wBEnuF2fHn4RBfuqHYk9OASsDgYqt7v5FOIutbSrP6Uc-Bj5Wd0Xu7LHJRfUKjCZ9x0S4EReU/w148-h200/l'arbre.jpg" width="148" /></a>Après ça se gâte, lorsqu'il retrouve un amour de jeunesse devenue religieusen(incursions dans le passé) et surtout lorsqu'il part à la recherche de son frère qui travaillait dans la soie. Le héros roule, fait des rencontres. S'endort... du coup on ne sait plus si ces rencontres étaient réelles ou imaginaires. <br />Chez le réparateur de motos, a t il partagé un thé avec cette très vieille dame qui lui a parlé de l'âme, des corps? Marcher dans la nuit sous une pluie battante et découvrir le fameux arbre aux papillons d'or du titre? Rêve ou réalité? Aller retrouver son frère avec la compagne de son frère (découverte on ne sait comment) sur le bord d'une rivière où travaille, possible ou pas? Et on a droit à une fin "en queue de poisson" lorsque, réveillé par le paysan du coin, il décide de s'allonger dans le cours d'eau. <br />J'allais oublier: beaucoup de scènes de nuit, et/ou sous la pluie, dans la brume... Rien qui donne envie d'aller en Corée. <br />Je suis venue, j'ai vu, et, n'en déplaise aux critiques qui ont adoré et décerné une "caméra d'or à Cannes) je n'ai pas été convaincue</p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-15248093595533106152023-10-22T23:16:00.001+02:002023-10-22T23:16:49.695+02:00Le goût des histoires des autres... pour ne pas parler de la sienne?<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ZKzVeJoqSXD4J4ZZbyzKEIOtqOxJ0KpomIQ1MIgLbnKD85GbZeygg5YUxSsJ0wWR0zhlA9k0UR60Hk-59M35uE2PXuE4lW4n7z-DLYqQTR0fipA8sqznR2_64ZsEC8c5UPypT9ApbSh-_qNwFBKcOei8gyAw2nDUSiV3d2Cwp7ICIpXglGqqrcBofac/s3700/Daoulas%20Autoportrait.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3700" data-original-width="2467" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7ZKzVeJoqSXD4J4ZZbyzKEIOtqOxJ0KpomIQ1MIgLbnKD85GbZeygg5YUxSsJ0wWR0zhlA9k0UR60Hk-59M35uE2PXuE4lW4n7z-DLYqQTR0fipA8sqznR2_64ZsEC8c5UPypT9ApbSh-_qNwFBKcOei8gyAw2nDUSiV3d2Cwp7ICIpXglGqqrcBofac/w133-h200/Daoulas%20Autoportrait.jpg" width="133" /></a></div>Constat fait vendredi, après avoir vu le documentaire 'Notre corps" de Claire SIMON: les films que j'aime, ce n'est pas les films d'action, ni de science-fiction, de guerre, ... non, c'est les films qui me racontent une histoire, fictive ou réelle, d'ici ou à des milliers de kilomètres de là, d'hommes et de femmes qui me font oublier, pendant quelques heures, ma propre vie. <br />ça m'a renvoyée à cette réaction, un peu agacée d'une psychologue: "Ce n'est pas l'histoire d'autres personnes, réelles ou fictives que j'ai envie d'entendre mais la vôtre" . Peut-être n'est pas intéressante, sans aucun intérêt même cette vie? Avec l'impression d'avancer, jour après jour, sans grand chose de tangible au final.<br />Et ce soir, cette réaction d'un internaute par rapport aux gens qui procrastinent (ce qui est souvent mon cas): Procrastiner, <i>"... c'est une peur... d'avancer et d'être jugé... c'est un sentiment de mal être général comme si on n'avait pas le droit d'exister..." </i> <br /><br /><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-34529170950545992152023-10-21T00:03:00.369+02:002023-10-22T22:47:13.614+02:00"Notre corps" de Claire SIMON<p><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px; text-align: justify;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif">Documentaire féministe (?) de Claire SIMON <br /></span></span><span style="font-size: 15px; text-align: justify;">Féministe? Certes, il concerne un service hospitalier où sont prises en charge des pathologies féminines , mais un certain nombre de problématiques, par exemple annoncer à un patient qu'il n'existe plus aucun soin capable de soigner son cancer, ça aurait pu concerner un homme. Tout comme dire à une jeune femme que les soins rendront impossible tout projet de maternité. Peut-être féministe </span><span style="font-size: 15px; text-align: justify;">car au delà de l'hommage au personnel du service, la réalisatrice a enregistré, à l'extérieur de l'hôpital, les témoignages de femmes ayant subi des violences gynécologiques de soignants. D'accord, il</span><span style="font-size: 15px; text-align: justify;"> a été réalisé par une équipe composée uniquement de femmes. Mais dans les "critiques du film" sur le Net, mentionner qu'on ne voit que du personnel soignant féminin ... c'est faux*.</span></p><p></p><div style="text-align: justify;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoyNF7bEa0V678g__fEE3vfo_GW5AIhlRvHAPymfKRHzswmjBQM2rIaNTG8J6zWx2Xa9NuEk-ayEteO2lOUkGgc8Si_YoaB8D7MdjOSZgeNfyenZ_qJFXOmS2eDtcBYJLw1AJ2JdAQ9WAnNe_zU-XvsTCaJOXCXlCe80KK2rBhUf7rNy7LshcsZ_0JqCw/s960/notre%20corps.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="706" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoyNF7bEa0V678g__fEE3vfo_GW5AIhlRvHAPymfKRHzswmjBQM2rIaNTG8J6zWx2Xa9NuEk-ayEteO2lOUkGgc8Si_YoaB8D7MdjOSZgeNfyenZ_qJFXOmS2eDtcBYJLw1AJ2JdAQ9WAnNe_zU-XvsTCaJOXCXlCe80KK2rBhUf7rNy7LshcsZ_0JqCw/w235-h320/notre%20corps.jpg" width="235" /></a></div><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="text-align: left;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 15px;">Sinon: un documentaire. Oui parce qu'il s'agit d'un vrai service de soins, avec de vraies patientes. Mais ça a des petits côtés "film autobiographique" de la réalisatrice avec </span><br /><span style="font-size: 15px;">- au début, alors qu'elle se rend à pied à l'hôpital en passant au travers du cimetière du Père Lachaise ses craintes d'y "choper un cancer"...</span><br /><span style="font-size: 15px;">- au milieu, son passage devant la caméra lorsqu'on lui l'annonce qu'elle a effectivement un cancer du sein et qu'elle essaie de négocier: pour éviter qu'il lui soit retiré, pour échapper à la chimio afin de ne pas perdre ses cheveux, pour bénéficier de la chirurgie réparatrice en même temps que l'ablation...</span><br /><span style="font-size: 15px;">- à la fin, lorsque, après avoir signalé qu'elle a continué à venir après la fin du tournage, elle précise que ses cheveux ont repoussé avant de filer loin, cette fois-ci en vélo...</span><br /><span style="font-size: 15px;">Quelques moments de la vie d'une femme, avec un début, un milieu et une fin parmi beaucoup d'autres fragments de vies de femmes.</span><br /><span style="font-size: 15px;">Mais globalement ça reste un documentaire où on partage quelques minutes de la vie** de beaucoup de patientes et de quelques soignants: femmes venues demander une IVG, se préparer à changer de sexe, se lancer dans une PMA, faire suivre leur grossesse parfois problématique (SDF, diabétique, suivie pour un cancer… ) accoucher*** ou suivre des soins liés à l’endométriose ou un cancer. <br />Des expériences heureuses…ou pas. Je pense à cette jeune femme étrangère à qui le médecin essaye de faire comprendre, malgré le barrage de la langue, que son cancer de l’utérus est à un stade tel qu’après son opération et la radiothérapie elle devra renoncer à tout projet d’avoir un jour un enfant. Ou cette vieille dame qui a du mal à accepter qu'elle, qui toute sa vie a aidé les autres, doit maintenant accepter d'être assistée. Ou, lorsque le médecin explique, avec beaucoup de précautions, à une dame très amaigrie dont elle caresse la main: qu'elle a été courageuse, qu'elle s'est bien battue mais qu'elle n'a plus rien à lui proposer. Ce n'est pas facile d'annoncer la mort à des proches mais c'est encore plus difficile d'annoncer que le chemin va bientôt s'arrêter. </span><br /><i><span style="font-size: x-small;">* Je dois avouer que l'image renvoyée par certains hommes, côté administratif ou soignant, est parfois agaçante. Ex ce psychologue (?) qui insiste pour voir le visage des gens sous le masque (film réalisé en période de Covid)<br />** Un regret... celui de ne voir passer que des "cas" sans connaître ce qu'il est advenu ensuite. Mais le savoir retirerait cet aspect "universel" au documentaire <br />*** Passage TRES éprouvant que d'assister à la naissance, par césarienne, de jumeaux </span></i></div></span></div><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-28870066205421837802023-10-15T00:03:00.000+02:002023-10-22T00:04:55.918+02:00"L'air de la mer rend libre" <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRT_rHAgZx_bdWF9quGyabXBdzKmBmdlwloE_-w_apYNkx1eYYHVBGUOen-8wvOMTcEEZ_Kz-R_vPbJuflj5z1bE3GInnUxnFcBly2OjxL35gZBFCDFSJRFIxTVPl4WClKhbyyBp_rYKcBN7NYycO2Zas5I7mLVcboGqeivGMoWYBS2xMvhTd0NH_MwNg/s1004/L'Air%20de%20la%20mer%20rend%20libre%20affiche%20page%20internet.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="1004" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRT_rHAgZx_bdWF9quGyabXBdzKmBmdlwloE_-w_apYNkx1eYYHVBGUOen-8wvOMTcEEZ_Kz-R_vPbJuflj5z1bE3GInnUxnFcBly2OjxL35gZBFCDFSJRFIxTVPl4WClKhbyyBp_rYKcBN7NYycO2Zas5I7mLVcboGqeivGMoWYBS2xMvhTd0NH_MwNg/s320/L'Air%20de%20la%20mer%20rend%20libre%20affiche%20page%20internet.jpg" width="320" /></a></div><span style="background-color: white;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 15px; white-space-collapse: preserve;">Un film court (1h30 ça devient rare), dont on ne comprend le titre qu'à la toute fin. Il m'a laissée lui aussi (cf "la beauté du geste") sur ma faim car j'aurais bien aimé connaître l'après, l'après cette scène au bord de la mer, on devine que Hadjira et Saïd vont rester ensemble tout en s'éloignant de leurs familles respectives. Mais ça risque d'être compliqué! Surtout qu'entretemps il a renoué avec un ancien amant. </span></div><span style="font-size: 15px; white-space-collapse: preserve;"><div style="text-align: justify;">Pour mémoire, si Hadjira avait avoué à Saïd, le soir même du mariage qu'il ne serait pas le 1er homme, ce dernier a mis plusieurs mois avant lui dire qu'il préfère et de loin les hommes. </div></span><span style="font-size: 15px; white-space-collapse: preserve;"><div style="text-align: justify;">Alors, que va devenir ce couple atypique issu d'un mariage "arrangé" par des familles soucieuses de caser leurs enfants respectifs pour ne plus devoir accepter les différences? Mystère... </div></span><span style="font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">J'ai apprécié qu'à aucun moment ce ne soit la religion qui dicte les choix des protagonistes. Lui fume et boit parfois trop l'alcool. Elle (dont la mère tue le temps avant le mariage en buvant un Martini) bien que devenue, comme elle le dit elle même "bigote" après avoir été "racaille", partage parfois une cigarette avec son mari. Non, c'est la crainte du "qu'en dira t on" ou plutôt, aussi bien pour les parents que les enfants, le désir de s'intégrer dans la société française (Hadjira et Saïd sont nés en France mais leurs parents restent algériens) , d'être irréprochables, de faire plaisir aux autres... quitte à faire l'autruche et/ou mentir. Les parents de Saïd, même si ils ne lui en ont jamais parlé, ont compris que leur fils est homosexuel... La mère de Saïd l'a même signalé à celle de Hadjira (qui n'a rien dit à sa fille) Mais elle n'a pu que dire à la mère de Saïd de Hadjira était tombée amoureuse d'un dealer, ce qui l'avait amenée à faire de la prison. Saïd prétend aller faire du footing, mais il file en réalité en tenue de "racaille arabe" à des RV avec des homosexuels dénichés sur des sites de rencontre. </div></span><span style="font-size: 15px;"><div style="text-align: justify;">Frustrant donc de ne pas savoir ce qui va se passer ensuite. Mais c'est aussi bien. ça laisse plein de possibilités. Et peut-être qu'un jour il y aura un autre film avec pour titre "l'air de la mer nous a rendu libre" </div></span></span><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-64429256065660690432023-10-04T23:48:00.223+02:002023-10-20T23:34:14.825+02:00"la beauté du geste"<p><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQWiSrH_StfTBqoDrE1EaCPlZmDIVyLi7yKGpuafCO80f1Gqdhs595mN_r1WuCLGGw8yD1PVwavxgOP6dw8B6HXXbj_SZ89itZba7mqlHKUeJU7fY_w0hC2vnRx2EA3ZcM3nHlmCB8ZbAKujDumVsJV9ppJKev3stPHq11PZGl4QJJ0qTSchDL1Wu2gh8/s259/Beaut%C3%A9%20du%20geste.jpg" style="clear: left; display: inline !important; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="259" data-original-width="194" height="259" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQWiSrH_StfTBqoDrE1EaCPlZmDIVyLi7yKGpuafCO80f1Gqdhs595mN_r1WuCLGGw8yD1PVwavxgOP6dw8B6HXXbj_SZ89itZba7mqlHKUeJU7fY_w0hC2vnRx2EA3ZcM3nHlmCB8ZbAKujDumVsJV9ppJKev3stPHq11PZGl4QJJ0qTSchDL1Wu2gh8/s1600/Beaut%C3%A9%20du%20geste.jpg" width="194" /></a> C'est l'histoire* de Keiko, une jeune femme japonaise sourde, femme de ménage dans un hôtel durant la journée, et qui, le soir venu, s'entraîne à la boxe dans un club de quartier à la périphérie de Tokyo. Le vieux gérant, parce qu'il a des soucis de santé et que ses clients se font de plus en plus rares, n'a plus le choix, il va devoir fermer. Mais avant, il souhaite qu'elle participe à un nouveau combat, même si il sait qu'outre sa surdité qui la met en danger (elle n'entend ni le gong ni les consignes de l'arbitre) elle est trop petite avec des bras courts. <br />Les liens entre ces 2 là sont très forts. plus forts en tout cas que ceux qu'elle a avec sa propre mère qui n'aime pas la boxe. Ainsi, lorsqu'elle assiste aux combats de sa fille, elle rate toutes les photos. Ou même son frère, musicien, qui a lui aussi du mal à comprendre sa soeur. <br />En fait, Keiko ne se sent vraiment exister que lorsqu'elle boxe, tout en insistant sur le fait qu'elle n'aime pas avoir mal, au point d'avoir très envie de renoncer à ce combat, ainsi qu'à la boxe lorsqu'elle apprend que le club va fermer, surtout qu'elle n'a pas envie de s'inscrire dans un autre club. <br />Des jolies choses, comme par ex le fait que certains personnes, collègues de travail, petite amie du frère... apprennent à signer pour échanger avec elle. Mais ça ne fait pas oublier qu'il faut peu de choses pour le naturel, à savoir le rejet des personnes handicapées. La bande son est aussi intéressante avec très peu de choses, comme si on était un peu dans le monde de Keiko Et puis des surprises, comme la voir s'entrainer: boxer, courir, faire des exercices, le long d'un canal et de voies autoroutières d'une banlieue très laide. loin, très loin du Japon traditionnel.<br />Au final, un film qui m'a laissée sur ma faim, surtout la fin car Keiko a perdu son combat, n'envisage pas de continuer la boxe, d'autant que le vieux gérant est désormais hospitalisé et le club fermé. Mais sur le remblai où elle s'entrainait autrefois, elle revient... et sa dernière adversaire (qui ne connaissait pas semble t il sa surdité) passe la saluer. <br />* <span style="font-size: x-small;"><i><span class="lhLbod gEBHYd" style="background-color: white; color: #70757a; font-family: arial, sans-serif; margin-bottom: 0px; padding-top: 0px;"> </span><span style="background-color: white; color: #4d5156; font-family: arial, sans-serif;">Inspiré de la biographie de la championne sourde Keiko Ogasawara, devenue professionnelle</span></i></span></p><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-39838839227511064672023-10-02T23:47:00.000+02:002023-10-06T23:48:00.306+02:00Souvenirs du mois de septembre 2023<p> Il y a eu, le 7, la visite à l'exposition photos qui en est à sa 20ème édition. J'y vais régulièrement (avec une exception pour raison de santé en 2021) depuis 2015. Il y a eu de très bonnes années, d'autres moins mais même dans ce cas il y avait de très belles découvertes</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0iaYiJJJgK0vqhg4JY8vkvvdlGmOETgmVndHhCcz4Ut3a1byDdyvNYmeOEQ9U1kXvh-VgUW5IKZas2Z5GVEUWRH3aCdfHSc6QpqCINcoCoE7Tg8YXxIJFXPy4b2U_otGXPOxQNiKm6-0lbpnca5vDQsDhXgzKd0Ot3WH29K7mCdZfpK4vb8gDFHdVjSM/s1024/LG%2020%20ans%20Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="683" data-original-width="1024" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0iaYiJJJgK0vqhg4JY8vkvvdlGmOETgmVndHhCcz4Ut3a1byDdyvNYmeOEQ9U1kXvh-VgUW5IKZas2Z5GVEUWRH3aCdfHSc6QpqCINcoCoE7Tg8YXxIJFXPy4b2U_otGXPOxQNiKm6-0lbpnca5vDQsDhXgzKd0Ot3WH29K7mCdZfpK4vb8gDFHdVjSM/s320/LG%2020%20ans%20Web.jpg" width="320" /></a></div><br /> Le 14, direction la Touraine et plus particulièrement le musée de la Devinière, installé dans la maison natale de Rabelais. De quoi donner envie de relire une partie de l'oeuvre de cet écrivain qui fut aussi médecin, religieux... et à qui la langue française doit beaucoup de mots et d'expressions. <br /><br /><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxShEilWYvbe3WBb1YU7ctzterS3MGukpFHZjFRbFDCrRywFI1CjVtcKXR5RgdXgUlbWeBi7_SvuaPHy8RNvbu3Ol5rX7YzCcKeeCgkZK1M03OVfpByNyH1-F9brz743P5o5DnlIqGxaHmUj_rNpzflH3rM6ALd_6_9uTPGr1GNiBnwc_Av0wwO5iNO4g/s1024/La%20Devini%C3%A8re%20fen%C3%AAtre%20bulles%20Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="683" data-original-width="1024" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxShEilWYvbe3WBb1YU7ctzterS3MGukpFHZjFRbFDCrRywFI1CjVtcKXR5RgdXgUlbWeBi7_SvuaPHy8RNvbu3Ol5rX7YzCcKeeCgkZK1M03OVfpByNyH1-F9brz743P5o5DnlIqGxaHmUj_rNpzflH3rM6ALd_6_9uTPGr1GNiBnwc_Av0wwO5iNO4g/s320/La%20Devini%C3%A8re%20fen%C3%AAtre%20bulles%20Web.jpg" width="320" /></a></div><br /><blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRnwi1FD0grHfhsv_ImCKsCz5MQBbjRNpk0dO9VReVrdQdKb3zWMnffqrLuWaCTnNEIeTUPjf1vOHs7r_vcxzDqD0dx35VpmIQs50IejMz0pqV6RbT0B1l2TGn3ZRRqDuwse47aoKfFPJdlQPJ1U5f6A4OkNHiBpEbroQTY7IxH0-u6zJmdv8iH4x7OYM/s1024/Journ%C3%A9es%20patri%C3%B9oine%20vieux%20tram%20Web.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="683" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRnwi1FD0grHfhsv_ImCKsCz5MQBbjRNpk0dO9VReVrdQdKb3zWMnffqrLuWaCTnNEIeTUPjf1vOHs7r_vcxzDqD0dx35VpmIQs50IejMz0pqV6RbT0B1l2TGn3ZRRqDuwse47aoKfFPJdlQPJ1U5f6A4OkNHiBpEbroQTY7IxH0-u6zJmdv8iH4x7OYM/w133-h200/Journ%C3%A9es%20patri%C3%B9oine%20vieux%20tram%20Web.jpg" width="133" /></a>Le week-end suivant c'était les "journées du Patrimoine" ...et Matrimoine. Pas eu envie de courir de droite à gauche, d'attendre dans des files d'attente. Juste pris le catalogue (parce que certains endroits sont aussi visitables en dehors des journées) avant de retourner au dépôt des trams de la TAN revoir les différents trams ayant circulé (ex celui ci mis en service en 1917) ou appelé à circuler sur le réseau.</div></blockquote><p>Le week-end suivant a été dédié à la Compagnie "Royal de Luxe" qui avait réservé à Nantes la découverte de son nouveau géant, un gros chien dénommé Bull Machin qui a arpenté les rues de Nantes et St Herblain en compagnie d'une ancienne création: El Xolo, le chien mexicain. Si El Xolo a du chien, Bull Machin a une sacrée gueule et un sacré caractère: il bave, boit du whiskey et fume le cigare. Toute ressemblance avec W. Chuchill n'est peut être pas innocente. <br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDInUNU5piA7PEvaGTZ1BRVDby3G_238_HPUwMpO01lHoNVEeQceegqdz25P23ZbD7cMCvWBJ-ta7zQx3743g72dyU-_3YS_gGqDxPfz2bac1nK6ingZvmZ7AgPkxlJd6xHJKXTTiJItrpJbOtGyC_Rsh4LBbXAqyhG0kyUVS2crcNX6kGUeUFrsThmBA/s1024/Nantes%20RdL%20Bull%20Machin%20cigare%20Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="684" data-original-width="1024" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDInUNU5piA7PEvaGTZ1BRVDby3G_238_HPUwMpO01lHoNVEeQceegqdz25P23ZbD7cMCvWBJ-ta7zQx3743g72dyU-_3YS_gGqDxPfz2bac1nK6ingZvmZ7AgPkxlJd6xHJKXTTiJItrpJbOtGyC_Rsh4LBbXAqyhG0kyUVS2crcNX6kGUeUFrsThmBA/s320/Nantes%20RdL%20Bull%20Machin%20cigare%20Web.jpg" width="320" /></a></div><br />à la fin du mois, petit séjour à la pointe bretonne, le temps devoir une exposition et de visiter la ville où elle se tenait: Landerneau. Une petite ville de province avec de jolies choses à voir dont son pont habité sous lequel passe une rivière dont le niveau monte de façon importante lors des marées hautes. <br /><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJmLbhgDwsjzA7LOAD48PA2qrpW7EHmDeqsDZ3nCpnN9XBZ2gt3oaA9Sr6bgpDvX2OJgV4Os2UmQ9LtgD3mZzWba2lQe37ah4B2bzzgbyW_Y_bqxcRrON5UPfRU7Kxz7XWM9lOR5GMKUEByHsjxqEbWhFc0Y-AAZ5PD5H_MFVU6jmw27jiPETG6P6fH3M/s1024/Landerneau%20Pont%20Habit%C3%A9%201%20Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="682" data-original-width="1024" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJmLbhgDwsjzA7LOAD48PA2qrpW7EHmDeqsDZ3nCpnN9XBZ2gt3oaA9Sr6bgpDvX2OJgV4Os2UmQ9LtgD3mZzWba2lQe37ah4B2bzzgbyW_Y_bqxcRrON5UPfRU7Kxz7XWM9lOR5GMKUEByHsjxqEbWhFc0Y-AAZ5PD5H_MFVU6jmw27jiPETG6P6fH3M/s320/Landerneau%20Pont%20Habit%C3%A9%201%20Web.jpg" width="320" /></a></div>Le lendemain, sur le chemin du retour, brève halte matinale à Daoulas. L'idée était de visiter le site de l'abbaye, bien connue pour son jardin remarquable. Pas de chance, à cette saison ci il n'est ouvert au public que certains après-midi (et fermé de fin décembre à début juin) . Mais à l'extérieur il y avait déjà de fort jolies choses à voir à proximité de l'abbaye.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZERQn9PxljFPJnXHRHIe71fqh0FIJbD8UG2ZVjaRfcZIKm7NcLTXkBRwHdVxN0w2af71cDVyR6rM8IMWn1bleCn1B9OVrgAppDTSElELtsR8U1nK5BvFBIWhKhrPM1KZ09dpYs7J2QH5EofQYto0yTX1wfS2CEHkVYnblm24ytukkYjns37YAh7HGeXA/s1024/Daoulas%20ensemble%20Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="684" data-original-width="1024" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZERQn9PxljFPJnXHRHIe71fqh0FIJbD8UG2ZVjaRfcZIKm7NcLTXkBRwHdVxN0w2af71cDVyR6rM8IMWn1bleCn1B9OVrgAppDTSElELtsR8U1nK5BvFBIWhKhrPM1KZ09dpYs7J2QH5EofQYto0yTX1wfS2CEHkVYnblm24ytukkYjns37YAh7HGeXA/s320/Daoulas%20ensemble%20Web.jpg" width="320" /></a></div><br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-75453589478503099632023-10-01T23:47:00.001+02:002023-10-06T23:14:30.466+02:00"À ma Gloria"<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE9_9QhqcL3Gsb4upa7rKXMAoTFYI6R_MhCSvxy5xx_dQFwazqPviVRndL-zAFZbggbqLBycEmzaWA2Y5-b0_0_U2yqixbUF2r_PFhI9JhRiyQyvB1R2kRN3I1Wq7ubOHeH-jSqxU-OL9s1u0OkSHv7E9lnyv99Ps1jIMtjfbBrs22VXxR_uTtdFKd2fw/s420/F116D583-D9B0-448B-A00A-1A88502FDF4A.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="420" data-original-width="310" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE9_9QhqcL3Gsb4upa7rKXMAoTFYI6R_MhCSvxy5xx_dQFwazqPviVRndL-zAFZbggbqLBycEmzaWA2Y5-b0_0_U2yqixbUF2r_PFhI9JhRiyQyvB1R2kRN3I1Wq7ubOHeH-jSqxU-OL9s1u0OkSHv7E9lnyv99Ps1jIMtjfbBrs22VXxR_uTtdFKd2fw/s320/F116D583-D9B0-448B-A00A-1A88502FDF4A.jpeg" width="236" /></a></div>Un joli mais triste film sur le lien qui a pu se nouer et va devoir se défaire entre Cléo 6 ans (dont la maman est décédée quand elle était bébé) qui a été élevée par Gloria, une femme venue du Cap-Vert où elle a laissé ses propres enfants.<p></p><p>Il y a des moments touchants comme de voir, au début du film, la complicité entre Cléo et Gloria. Ou que Cléo fait preuve de jalousie en reprochant à Gloria de chanter à son petit-fils sa chanson (celle qu’elle lui chantait enfant)</p><p>Des moments émouvants quand par exemple la petite fille éclate en sanglots quand elle apprend que la mère de Gloria est morte d’un cancer, comme sa propre maman qu’elle n’a pas connue. Ou qu’elle pleure à chaudes larmes en expliquant avoir voulu la mort du petit-fils de Gloria afin que celle-ci puisse revenir en France s’occuper d’elle. Il y a aussi les larmes de Gloria après avoir déposé sa petite fille de cœur à l’aéroport qui l’a ramènera en France où une autre nounou s’occupera d’elle. </p><p>Des moments poétiques aussi pour expliquer via de petites animations à la gouache, des choses difficiles comme la disparition de la maman de Cloé, la tentative de noyade de Cloé, son cauchemar lorsque s’imagine les yeux bandés en train d’essayer d’attraper des adultes qui se cachent derrière des draps avant de lui échapper. </p><p>Je ne sais ce qui m’a le plus plu: la sincérité de la jeune actrice qui interprète Cloé ou la manière dont la réalisatrice, dont c’est le 1er film, revisite sa propre enfance où une concierge portugaise a beaucoup compté. A moins que ça ne soit cette manière d’expliquer que parfois certains liens de cœur peuvent être plus forts que les liens de sang.</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-30896518830714981142023-09-28T23:46:00.001+02:002023-09-28T23:56:32.310+02:00"O Solitude de Pucell" interprété par "Birds on a Wire"<p>La mélodie est superbe. A chaque fois que je l'entends, je ressens une émotion intense, similaire à celle éprouvée autrefois, notamment lorsque j'étais enceinte, et que j'écoutais le début du "Requiem" de Gabriel Fauré. <br />Je vais essayer de retrouver les paroles. D'ores et déjà et quelles qu'elles soient, je sais que l'atmosphère de ce morceau et de cette interprétation correspondent pleinement à mon humeur et à la tristesse qui m'a envahie, cela depuis que j'ai envoyé en fin d'après midi un SMS. Quelques lignes envoyées à un membre de la famille avec qui quelque chose s'est "cassé "en mai dernier, et cela à un point tel que, même si j'ai fait très attention à mes propos, j'ai peur de la réponse, tout en étant malheureuse à l'idée de ne pas l'avoir reçue , allant même jusqu'à probablement espérer ne pas en recevoir. <br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/iwdGXntu_KI" width="320" youtube-src-id="iwdGXntu_KI"></iframe></div><br /><p>Les paroles (source: la coccinelle.net)<br /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">O Solitude<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />O solitude, my sweetest choice<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Places devoted to the night,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Remote from tumult and from noise,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />How ye my restless thoughts delight<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />O solitude, my sweetest choice</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Ô Solitude<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Ô solitude, mon choix le plus doux<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Que ces lieux consacrés à la nuit<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Éloignés du monde et du bruit<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Plaisent à mes pensées agitées<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Ô que j’aime la solitude</em><br class="clear" style="box-sizing: border-box; clear: both; margin: 0px; padding: 0px;" /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">O heavens! what content is mine<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />To see these trees, which have appear’d<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />From the nativity of time,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />And which all ages have rever’d,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />To look today as fresh and green<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />As when their beauties first were seen.</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Ciel ! quel bonheur est mien<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />De voir ces bois, qui se trouvèrent<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />À la nativité du temps,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Et que tous les siècles révèrent,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Être encore aussi beaux et verts<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Qu’aux premiers jours de l’univers</em><br class="clear" style="box-sizing: border-box; clear: both; margin: 0px; padding: 0px;" /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">O, how agreable a sight<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />These hanging mountains do appear,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Which th’ unhappy would invite<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />To finish all their sorrows here,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />When their hard fate makes them endure<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Such woes as only death can cure</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Que je prends de plaisir à voir<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Ces hauts précipices<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Qui pour les coups du désespoir<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Sont aux malheureux si propices.<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Quand la cruauté du sort qu'ils endurent<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />De tels malheurs que seule la mort peut guérir</em><br class="clear" style="box-sizing: border-box; clear: both; margin: 0px; padding: 0px;" /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">O, how I solitude adore<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />That element of noblest wit,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Where I have learnt Apollo’s lore,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Without the pains to study it</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Oh ! que j'adore la solitude<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />C’est l’élément des bons esprits,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />C’est par elle que j’ai compris<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />L’art d’Apollon sans l'étudier</em><br class="clear" style="box-sizing: border-box; clear: both; margin: 0px; padding: 0px;" /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">For thy sake I in love am grown<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />With what thy fancy does pursue<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />But when I think upon my own,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />I hate it for that reason too,<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Because it needs must hinder me<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />From seeing and from serving thee</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Je l’aime pour l’amour de toi<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Avec ce que ta fantaisie poursuit<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Mais quand je pense bien à moi<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Je la hais pour la même raison<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Car elle pourrait me ravir<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />L’heure de te voir et te servir</em><br class="clear" style="box-sizing: border-box; clear: both; margin: 0px; padding: 0px;" /></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;"><span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700; margin: 0px; padding: 0px;">O solitude, O how I solitude adore!</span><br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" /><em style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;">Oh ! que j'adore la solitude !</em></p><p style="background-color: #eeeeee; box-sizing: border-box; color: #282828; font-family: arial, verdana, sans-serif; font-size: 16px; margin: 0px 0px 1em; padding: 0px;">C'est une chanson du compositeur baroque anglais Henry Purcell.<br style="box-sizing: border-box; margin: 0px; padding: 0px;" />Purcell a utilisé un poème de la poétesse anglaise Katherine Philips, lui-même adapté, réduit et traduit d'une élégie du poète français Marc-Antoine Girard de Saint-Amant de 1617 "La solitude"</p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-31842543951454655792023-09-25T23:57:00.001+02:002023-10-20T22:29:36.865+02:00"La jeune femme et la mer" de Catherine Meurisse<p><span style="background-color: white;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 15px; text-align: center;"><span style="background-color: white;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoTihdbjmXy6wtFenVUFL-tXJui4lKuy2gRyRnZJP50W44Kk6RckdCt6K69_UlFLo1Ov1dY0RWt6NBCmu2tYO4oEXUBFYy8M9XZdEcaXDBXOx_GJZ9XNLDp9W0YW0pMnx_r8PR6krlN5UwQScW1K9et5qKHLYLP4BsWkhWMSCMxGJEOfg-BlVLT-UWKb8/s960/la%20jeune%20femme%201.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="732" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoTihdbjmXy6wtFenVUFL-tXJui4lKuy2gRyRnZJP50W44Kk6RckdCt6K69_UlFLo1Ov1dY0RWt6NBCmu2tYO4oEXUBFYy8M9XZdEcaXDBXOx_GJZ9XNLDp9W0YW0pMnx_r8PR6krlN5UwQScW1K9et5qKHLYLP4BsWkhWMSCMxGJEOfg-BlVLT-UWKb8/s320/la%20jeune%20femme%201.jpg" width="244" /></a></span></div><span style="background-color: white;"><span style="font-family: verdana;">BD « découverte » via l’émission « le temps d’un bivouac » dont elle était l’invitée. <br /></span></span><span style="font-family: verdana;"><span style="background-color: white;">BD à la fois pleine d’humour (pas toujours léger quand le tanuki* est présent) je pense par exemple à ce poète qui cherche l'inspiration afin d'écrire LE haïku célébrant la jeune fille du titre mais à qui il arrive quasi toujours un souci qui compromet l'écriture dudit texte. Mais ce sont aussi des réflexions plus sérieuses: par exemple, comment peindre la beauté dans un monde où les espaces naturels se font rares et sont parfois "altérés" par des éléments artificiels, comme ce mur érigé sur la plage afin de protéger des tsunamis.<br /></span>On retrouve ces 2 aspects dans les dessins où cohabitent parfois des personnages proches de la caricature (l’auteur elle même qui n'est pas tendre avec elle même** le peintre/poète.. et de superbes paysages ou dessins de plantes. Je ne résiste pas à l'envie de partager 2 très belles planches qui compensent largement le texte, parfois un peu léger, de l’album. <br /></span><span style="background-color: white;"><span style="font-family: verdana;">Du coup j'hésite: acheter ou pas "la légèreté" sorti en 2016 et dans lequel elle évoque sa vie après l'attentat de Charlie Hebdo?</span><br /><span style="font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: x-small;"><i> </i></span></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisZm8STkLEuklrIfxQvvAomJkpr4exFUcrQJV1Ch5EmOV4n09ke-4xvhWlU60CCvghY1M302g-19I-Uv1lCuafPic1DlcxlD0GWLKFPXMI4-lrkYmh01NpOjEBQs7KhhcUo6KiMBqI2kUtBza-Jp5XM-SiFQASlXizstgv--ZEQaNK-6c41CIWNMO7Mec/s960/la%20jeune%20femme%202.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisZm8STkLEuklrIfxQvvAomJkpr4exFUcrQJV1Ch5EmOV4n09ke-4xvhWlU60CCvghY1M302g-19I-Uv1lCuafPic1DlcxlD0GWLKFPXMI4-lrkYmh01NpOjEBQs7KhhcUo6KiMBqI2kUtBza-Jp5XM-SiFQASlXizstgv--ZEQaNK-6c41CIWNMO7Mec/s320/la%20jeune%20femme%202.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: x-small;"><i><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">* Kanuki au Japon mais aussi </span><b style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">chien viverrin</b><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"> (</span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"><b>Nyctereutes procyonoides</b></span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">) ou « chien martre » (de l'allemand </span><span class="lang-de" lang="de" style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">Marderhund</span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">) </span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"><span class="lang-en" lang="en">raccoon dog</span></span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"> en anglais et </span><span class="lang-nl" lang="nl" style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">wasbeerhond</span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"> en néerlandais, ce qui signifie littéralement « chien raton laveur ». <br /></span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">Dans la mythologie japonaise, il est l'un des </span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C5%8Dkai" style="background: none; color: #3366cc; overflow-wrap: break-word; text-decoration-line: none;" title="Yōkai">yōkai</a></span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"> (esprits) de la forêt, inspiré du chien viverrin auquel les Japonais attribuent des pouvoirs magiques. Maître des déguisements, il est réputé pouvoir changer de forme à volonté. Les tanukis sont souvent représentés avec un chapeau de paille, une gourde de saké,</span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;"> un ventre rebondi qu'ils utilisent comme un tambour et des testicules de grande taille</span><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">. Symbole de chance et de prospérité, ils sont présents dans l'art et les contes japonais depuis le </span><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Moyen_%C3%82ge" style="background: none rgb(255, 255, 255); color: #3366cc; font-family: sans-serif; overflow-wrap: break-word; text-decoration-line: none;" title="Moyen Âge">Moyen Âge</a><span style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif;">.</span></i></span><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-23144728825471268752023-09-24T23:57:00.000+02:002023-09-24T23:57:39.786+02:00"Le droit du sol" de Davodeau<div><span style="background-color: white; font-family: verdana;"><span style="font-size: 15px;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn2EXesNqslZviVKke0QYANZlI9cK8mkQRHII7g9lVCapgLmE4OsF5O9LXCJnhkIC7zk26D7YkbF2-CX9J6blaPklVQBf2o_Za8otYlL2__hrcERrDed5QrJTWUYwz4zQAICeEQOPCyi-7OSBTn6n75rdC5YCxEzvdzEWmCjGNOt7PNyHk0Drxw1iMmcg/s960/droit%20du%20sol.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="704" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhn2EXesNqslZviVKke0QYANZlI9cK8mkQRHII7g9lVCapgLmE4OsF5O9LXCJnhkIC7zk26D7YkbF2-CX9J6blaPklVQBf2o_Za8otYlL2__hrcERrDed5QrJTWUYwz4zQAICeEQOPCyi-7OSBTn6n75rdC5YCxEzvdzEWmCjGNOt7PNyHk0Drxw1iMmcg/w147-h200/droit%20du%20sol.jpg" width="147" /></a></div>« Journal d’un vertige » tel est le sous titre. A titre personnel je pense plutôt à : "journal d’un marcheur" </span><span style="font-size: 15px;">dans l’espace (entre Peche Merl er le bois du bois Lejuc à Bure) </span><span style="font-size: 15px;">et le temps entre -22 000 ans (les dessins de la grotte) et + 100 000 ans (fin de durée de vie des déchets radioactifs les plus "toxiques"). Un marcheur qui fait des rencontres, c</span><span style="font-size: 15px;">omme par ex cette sémiologue* avec qui il va échanger sur la difficulté d'élaborer aujourd'hui des symboles pour signaler la dangerosité de site à ceux/celles qui voudraient l'explorer dans 100 000 ans. <br /></span><span style="font-size: 15px;">En fait, c'est à la fois un journal de randonnée comme lorsque j'ai lu "longue marche -la route de la soie(avec de superbes dessins pour illustrer les sensation éprouvées) mais avant tout une suite de réflexions ou plus exactement de discussions qui ont parfois eu lieu en amont ou durant ce long voyage. Les thèmes abordés tournent </span><a style="cursor: pointer; font-size: 15px;" tabindex="-1"></a><span style="font-size: 15px;">principalement autour de ce projet (bien avancé) d’enfouissement pour des décennies de déchets nucléaires. On apprend un certain nombre de choses par rapport à l’attitude de la police, justice… dans leurs relations aux opposants à ce projet... mais aussi de choses plus périphériques telles que les raisons qui auraient pu pousser le peintre de Perch Merle à s’enfoncer sous terre pour dessiner le mammouth qui a fasciné Davodeau ou Davodeau parle de son quotidien comme par ex du plaisir de se reposer dans une chambre d'hôtel après des jours de marche sous le soleil qui tape et de bivouacs en pleine nature. <br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivyPpYjQQmrYx4e2u5M0fuK3pjPoO2_TUwnmcTNMKodVhoQDd2MMMJasHBuI8yOh-uFNPM9k7xhmdjkM6GXcKuttHjy45Ov8ZHeNmi0O_iPHM5f7YguxykfZB0aq9lbt4W2cdqYMIWz0s27JBVdWAZNdYQ54a7XPG8wOaAn-dffqkaFd3K5ovqiQDJg5U/s960/droit%20du%20sol%20bis..jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="734" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivyPpYjQQmrYx4e2u5M0fuK3pjPoO2_TUwnmcTNMKodVhoQDd2MMMJasHBuI8yOh-uFNPM9k7xhmdjkM6GXcKuttHjy45Ov8ZHeNmi0O_iPHM5f7YguxykfZB0aq9lbt4W2cdqYMIWz0s27JBVdWAZNdYQ54a7XPG8wOaAn-dffqkaFd3K5ovqiQDJg5U/s320/droit%20du%20sol%20bis..jpg" width="245" /></a></div>Mais il se fait plus sensuel quand il évoque du plaisir de se lever la nuit (en n'oubliant pas ses chaussures!!) pour aller uriner en regardant les étoiles dans le ciel. Le plaisir simpe aussi de différer le moment de manger des abricots gorgés de soleil afin de les savourer dans un cadre qui s'y prête. </span></span></div><div><span style="font-family: verdana; font-size: x-small;"><i>* La sémiologie correspondait initialement à une d<span style="background-color: white; color: #202124;">iscipline médicale qui étudiait les signes (symptômes) des maladies. Mais aussi depuis la fin du 19ème siècle, c'est aussi une s</span><span style="background-color: white; color: #202124;">cience qui étudie les systèmes de signes (dans le langage mais aussi d'autres systèmes).</span></i></span></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-61003005124182061302023-09-19T07:14:00.089+02:002023-09-23T23:47:43.475+02:00La dernière image - 2 <p>Juste après ces dernières images liées à la soeur, apparaissent celles liées à ma mère. Oui, ma mère et non ma maman, car ce dernier mot je ne l’utilise que de vive voix, dans le cercle familial. </p><p>Il y a d’abord ma mère sur son lit de mort, dans la chambre funéraire. Elle a reçu des soins conservatoires, mais ce n’est pas ou plus exactement ça ne sera plus vraiment elle. La maladie, cette saleté de cancer qu’elle craignait tant car il avait déjà emporté sa sœur puis son père adorés, l’avait complètement transformée, vidée, non rongée de l’intérieur . Ma seule consolation c’est de me dire qu’elle avait été bien accompagnée durant les 6 semaines qu’avait duré son séjour dans la petite unité de soins palliatifs près de son domicile. </p><p>Durant une soirée où je me suis débrouillée pour rester seule avec elle dans la chambre funéraire, j’ai réalisé quelques photos d’elle, de son visage et de ses mains devenus si maigres. Je mettrai plus de 10 ans à les supprimer du disque dur du PC. Et entre-temps je me garderai bien de renouveler l’expérience avec mon père. Ce type d’image, quand on les revoit, fait plus du mal que du bien. </p><p>Me viennent ensuite à l’esprit quelques images de notre dernière rencontre. Elle, alors que j'étais juste à côté d'elle, s'était redressée sur son lit en tendant les mains vers le pied du lit. Elle ne disait rien mais à ce moment là j'ai été convaincue qu'elle voyait son père et sa soeur qu'elle adoraient et qui étaient eux aussi morts d'un cancer des années auparavant. Elle avait fini par s'endormir, à mon grand soulagement cat je n'en pouvais plus de la voir souffrir. sans pouvoir la soulager. Vers 23h, alors que je quittais discrètement sa chambre (j'avais 1h30 de route pour rentrer chez moi) elle s'était réveillée et m'avait lancé un regard qui m'avait désespéré: l'une et l'autre avions conscience que c'était probablement la dernière fois qu'on se voyait. Je lui ai alors promis de revenir la voir quelques jours plus tard. Tel a été le cas, mais entretemps elle était décédée, le jour de sa fête qui correspondait cette année là à la fête des pères. </p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-76051264582820671232023-09-17T22:53:00.001+02:002023-09-23T23:23:46.315+02:00"Putain de salopard" - T3<p><span style="background-color: white;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1sWVmB7_S09_k3oAT10c2NGF2bRwOrCQW7F484tFMuHQXzniXLOJ5hWMDG84_QktsNdw4cvIS6G96nEFfsyNxhjxEcfca-qNHRJYXWdyc0L-ytU80xkunEDyDSJlhnYK3N0b0N6VIxV4KqdzkKvKNRy88MHhqnDSQMsww39yfvVT1tJogbOsPlACG614/s530/putain%20de%20salopard.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="530" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1sWVmB7_S09_k3oAT10c2NGF2bRwOrCQW7F484tFMuHQXzniXLOJ5hWMDG84_QktsNdw4cvIS6G96nEFfsyNxhjxEcfca-qNHRJYXWdyc0L-ytU80xkunEDyDSJlhnYK3N0b0N6VIxV4KqdzkKvKNRy88MHhqnDSQMsww39yfvVT1tJogbOsPlACG614/s320/putain%20de%20salopard.jpg" width="242" /></a></span></span></div><span style="background-color: white;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px;">La série continue: on en est au T3 & ça va se poursuivre. Pas mal pour une BD initialement pensée comme un diptyque. Le rythme reste soutenu, à l'image du dessin de couverture.<br /></span></span><span style="background-color: white; font-size: 15px;">Sinon, rien de vraiment neuf sous le soleil:<br /></span><span style="background-color: white; font-size: 15px;">- les femmes, sans exception, restent de super nanas, solidaires, prêtes à aider... <br /></span><span style="background-color: white; font-size: 15px;">- le Manchot (dont on avait appris à la fin du volume précédent qu'il était le père de Max) fût autrefois connu sous le pseudo de Mermoz (car il était pilote). Il reste un "putain de salopard" et les dernières pages de la BD montrent que ça fait très longtemps que c'est le cas.<br /></span><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px;">- la plupart des autres hommes ne valent guère mieux (mais le Manchot se charge de les faire "disparaître" les concurents) avec quand même quelques exceptions le flic Rego et 2 personnages qui évoluent doucement. Il y a d'abord Max qui perd un peu de sa naïveté (en espérant qu'il ne suivre pas une voie semblable à celle de son père). Il y a aussi Hermann, le propriétaire de la mine qui, avant de mourir voudrait retrouver le corps de sa fille, enlevée par Mermoz et le comptable, elle est décédée (après paiement d'une rançon en diamants) dans l'accident d'avion piloté par Mermoz/Le Manchot. Hermann voudrait que sa fille (devenue l'esprit qui avait guidé Baïa) parte en paix via un rite amazonien.</span></span><p></p><span style="background-color: white;"><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px;">Pour conclure, il va falloir attendre avant de savoir si Baïa et Max vont échapper au Manchot, si Hermann va survivre et retrouver sa fille tout en éliminant le Manchot. Quant aux amours de Max & Baïa, si le père de celle-ci est bien celui qui a violé sa mère à l'issue du massacre d'une tribu (glaçantes images quasi sans texte des dernières pages) </span><span face=""Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif" style="font-size: 15px;">elles seront très compromises.</span></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-53608935180970337.post-6707681573773766632023-09-16T22:31:00.025+02:002023-09-23T22:52:53.272+02:00"Les vieux fourneaux" T7 <p><span style="background-color: white;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: white;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3S4AkkLSgHdKHxDQPo_5afcQklbMe9FsFhZhYscW4ntpKNvdotQwAcPbIqCORuvfa3Q6DGZxCg1BAdl8yoIQI3U24V4s5_yfpHFfiiRxC5jC2D_JH5lVRdf1FpOeAC1RdewOnsEoJm_Kby9tG81sTsdRg2yAkPq6d-_piujOJ4Wvg6LOwGLe1ZUT7nnM/s960/vieux%20fourneaux%207.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="725" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3S4AkkLSgHdKHxDQPo_5afcQklbMe9FsFhZhYscW4ntpKNvdotQwAcPbIqCORuvfa3Q6DGZxCg1BAdl8yoIQI3U24V4s5_yfpHFfiiRxC5jC2D_JH5lVRdf1FpOeAC1RdewOnsEoJm_Kby9tG81sTsdRg2yAkPq6d-_piujOJ4Wvg6LOwGLe1ZUT7nnM/s320/vieux%20fourneaux%207.jpg" width="242" /></a></span></div><span style="background-color: white; font-family: verdana;">E<span style="font-size: 15px;">ncore une bonne cuvée que ces nouvelles aventures du trio : Antoine (l'ancien cadre syndicaliste dans un laboratoire pharmaceutique désormais retraité et grand-père), Emile (l'amateur de rugby devenu baroudeur pour cause d'amour de jeunesse mal assumé) et Pierrot (célibataire anarchiste toujours prêt à s'enflammer pour une cause) ! <br />Avec toujours cette manière inimitable d‘aborder des sujets sérieux: cette fois-ci ce sont les travailleurs clandestins dans le secteur agricole, l’attrait de certains -mais pas eux!- pour les idées liées au « « grand remplacement »* les limites du « vivre ensemble » (notamment entre ruraux et néo-ruraux, mais aussi les violences faites aux femmes … mais en n'oubliant jamais de le faire avec humour. <br /></span><span style="font-size: 15px;">Exemple de dialogue, quand Antoine refuse de manger à l’hôpital où il a été admis avec avoir été tabassé par les flics le 1er mai, Pierrot, à qui on demande de le faire manger, explose: <i>« Je ne vais pas le gaver comme un canard avec un bâton! Il bouffera quand il aura faim! Ça m’étonnerait </i></span><i><a style="cursor: pointer; font-size: 15px;" tabindex="-1"></a></i></span><span style="background-color: white;"><span style="font-family: verdana;"><i style="font-size: 15px;">qu’il se laisse dépérir. On parle quand même </i><i>d’un gars qui dégaine son barbecue à la moindre éclaircie depuis 50 ans »<br /></i>BD à lire et relire. Les occasions de parler avec légèreté de choses sérieuses sont trop rares pour être boudées. Et j'ai hâte que la volume suivant paraisse, tout en ayant conscience qu'il n'est pas facile de trouver de nouveaux thèmes sans trop "radoter", ce qui serait une triste fin pour ces vieux fourneaux.</span><br /></span><i style="font-family: "Segoe UI Historic", "Segoe UI", Helvetica, Arial, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">* idées développées par un certain E Zemmour lors de la campagne présidentielle 2022</span></i><br /><br /><p></p>Unknownnoreply@blogger.com0