mardi 22 mai 2012

A Lyon, le "bouchon des filles"

C'est avec son père que n°3 avait testé son premier et unique "bouchon" lyonnais. Un bouchon qui ne l'avait pas emballée du tout. Elle qui apprécie la "rosette" avait été dès le début du repas refroidie par l'assiette d'une bonne vingtaine de tranches amenée avec une énorme motte de beurre, un seau de pain... et pas le moindre cornichon. 
Alors la veille de repartir sur Nantes avec armes et bagages, j'ai été très surprise quand elle m'a reparlé de ce bouchon que m'avait suggéré Verveine lors de mon précédent séjour. Et j'ai dit oui. Et là 1ère bonne surprise: il se situait dans la rue où habitait n°3, mais au 20 de la rue du Sergent Blandan! Seconde bonne surprise, il était ouvert et il restait de la place. Troisième bonne surprise: miam, miam...


Pour 25€ (non compris le petit verre de rouge qui a accompagné le repas) nous nous sommes régalées d'un repas dans l'esprit des bouchons du siècle dernier, mais en beaucoup plus léger, même si j'ai eu un peu peur quand j'ai vu arriver les entrées. Et oui, 3 pots qui contenaient chacun deux bonnes portions de salades: du saucisson chaud pistaché sur lit de salade, des lentilles aux petits légumes, du céleri rémoulade aux noix.
Derrière elle a opté pour une steak sauce au st Marcellin et moi un tajine de porc (oui je sais en principe il n'existe pas de tajine au porc!) aux pruneaux et carottes (et juste ce qu'il faut de sauce et de semoule). 
Puis, juste avant le fromage, il y a eu une petite pause avec une verrine de purée de carotte au cumin. Après j'ai fait découvrir à n°3 ce qu'était la cervelle de canut. Et elle a beaucoup aimé la fraîcheur légèrement ailée de cette préparation. Si, si!
Et pour finir: une glace à la praline pour elle (rien à voir avec l'étouffante tartre à la praline du précédent bouchon!) et un soufflé glacé à la Chartreuse pour moi.

Deux regrets: 
- même installée dans un petit coin, c'est un peu bruyant. Mais je crois que c'est de règle dans les bouchons où on trouve souvent de grandes tablées.
- n°3 va sans doute s'installer durant la prochaine année universitaire ailleurs que dans le 1er, il faudra donc bouger un peu quand j'irai la voir. Mais bon, l'adresse vaut le détour.

3 commentaires:

  1. Ah! Les bouchons lyonnais mais 90% sont des bouchons attrape gogo.
    Je suggère de visiter les "Mères"
    Voici ce que Stendhal disait de la cuisine lyonnaise :« Je ne connais qu'une chose que l'on fasse très bien à Lyon, on y mange admirablement, et, selon moi, mieux qu'à Paris. Les légumes surtout y sont divinement apprêtés. À Londres, j'ai appris que l'on cultive vingt-deux espèces de pommes de terre ; à Lyon, j'ai vu vingt-deux manières différentes de les apprêter, et douze au moins de ces manières sont inconnues à Paris »

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  2. Les fistons habitant sur Lyon, j'ai eu le loisir de manger dans quelques bouchons soigneusement sélectionnés d'après des guides (Caphadock a raison sur les 90%...)
    La toute première fois, j'ai pris salade de lentilles, tablier de sapeur et cervelle de canut, le tout arrosé d'un "pot" de beaujolais (46 cl tout de même !) Très bon, mais un peu trop copieux !
    La dernière fois, j'ai invité mes fistons chez "Daniel et Denise". Je me suis "contenté" d'une
    tranche de Pâté en Croûte au Foie Gras et Ris de Veau et d'une Quenelle lyonnaise au Brochet sauce Nantua. Un régal, malgré le prix... à la carte.

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  3. * Je note je note Caphacok car pour les "bouchons" rien ne vaut le bouche à oreille!
    A tester lors d'une prochaine visite à n°3 -pour le moment est à Nantes- qui tout en aimant les légumes apprécie aussi beaucoup les pommes de terre

    * Même chose que pour Caphadok, Malaussen je note, je note...
    Quant au "tablier de sapeur", même si il m'est arrivé de manger des tripes, de l'andouille et de l'andouillette sous le regard horrifié de mes enfants, je ne suis pas certaine d'oser en manger

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