mercredi 11 mars 2009

... image(s) sans parole...

5 commentaires:

  1. "Le vieux pêcheur passe la nuit sous les feuillages
    A l'aube , brûlant les bambous
    La fumée se dissipe au soleil naissant
    Il disparaît
    Seul l'echo de son chant éveille le fleuve
    Voguent les nuages sans fin dans le ciel "
    je venais de lire ce poème Tang
    traduit par François Chang
    et pensais le garder pour une de mes esquisses
    Je vous l'offre Chère Anna( par procuration ) votre image est très bien choisie
    Belle journée de mistral - soleil

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  2. "La voix que j'écoute se perd,
    Le bruit de fond qui est dans la nuit la recouvre.
    Les planches de l'avant de la barque, courbées
    Pour donner forme à l'esprit sous le poids
    De l'inconnu, de l'impensable, se desserrent.
    Que me disent ces craquements, qui désagrègent
    Les pensées ajointées par l'espérance ?
    Mais le sommeil se fait indifférence.
    Ses lumières, ses ombres ; plus rien qu'une
    Vague qui se rabat sur le désir"

    Y. Bonnefoy /Dans le leurre des mots

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  3. Me suis arrêtée, pour respirer un peu, au bord du Rhône ce soir. Il n'y avait pas de barque, mais une immense paix dans le soir qui tombait... Pas de poème à vous offrir, mais Arlette et Maria nous en offrent de bien profonds... Belle soirée, @nn@
    Gene

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  4. C'est bientôt l'heure du Passeur (sourire)
    J'ai quelque hâte de l'entendre dire les secrets du Jour (rires)

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  5. * Merci Arlette et Maria de poster ces si jolis mots à côté d'une photo faite par une certaine Eve lorqu'elle est allée visiter dans le Valais suisse un lac appelé "le lac bleu", sans doute à cause de ses superbes eaux turquoises.
    Je n'ai pas du tout touché à la photo sauf sur un point, j'ai effacé une vilaine date de prise de vue qui gâchait vraiment l'image!

    * Il n'y a pas d'aussi beau lac par ici Gene, mais ce matin en allant à une réunion, j'ai vu à moins de 100 mètres de la préfecture qui est en plein centre ville, un héron juché paisiblement à l'avant d'une barque amarrée sur les bords de l'Erdre. Hélas à mon retour le tram était bondé et je n'ai pu vérifier s'il était toujours au poste!

    * Ah Michel, j'ai hâte de savoir ce que votre ami le Passeur vous a chuchoté...

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