Les ponts:
- Il y avait ceux qu'il fallait détruire ou empêcher l'ennemi de les utiliser. Le pont de Bénouville en était un.
Rien ne le distinguait d'autres pont-levant** du même type. Sauf que situé sur un canal qui reliait Caen à la côte normande où se déroulait le débarquement, il était très important qu'il soit rapidement aux mains des alliés. Ce qui fut fait, grâce notamment au commando de 90 hommes discrètement débarqués de nuit à 200 mètres de lui grâce... à des planeurs
- Il y avait aussi ceux qu'il fallait construire très vite afin de permettre aux troupes d'avancer le plus vite possible sans être gênée par la topographie des lieux. Là se situent les ponts Bailley**, du nom de leur génial concepteur. Ce sont des ponts préfabriqués portatifs qui n'exigeaient ni outillage spécial ni équipement lourd pour leur construction et leurs éléments étaient assez petits pour être transportés par camion. Le tout étant assez solide pour autoriser le passage des chars! Et le premiers fut construit près du château de Bénouville.
Autre élément redécouvert à Bénouville: le planeur.
Il est à noter que alors que des milliers de planeurs ont été construits et ont servi lors du débarquement, celui qui figure au sein du Musée est une reconstitution. En effet, après avoir été remorqués par des bombardiers, les planeurs qui transportaient soit des hommes, soit du matériel (jeep + sa remorque ou son canon) étaient ouverts en deux et leur structure en bois récupérée notamment à des fins de chauffage.
Le souci du réalisme lors de la reconstitution a été poussé jusqu'à peindre les fameuses bandes noires et blanches utilisées par les alliées, comme à l'époque: en utilisant un balai trempé dans la peinture!* Et au fait que la première "maison libérée" fut le café tenu par M. et Mme Gondrée
** Celui de Bénouville a été en fonctionnement jusqu'en 1994, date à laquelle il a été déplacé à l'extérieur du musée de Bénouville
** * Il existe un élément de ce type de pont au sein de ce musée
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