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vendredi 18 août 2023

Souvenirs des "vacances d'été"

Le 7 Agen
Cette statue, je l'avais déjà photographiée lors de l'une de mes 2 précédentes visites. Tout comme j'avais photographié une très grande plaque, avec un texte (que je pensais être de l'occitan) gravé sur le mur d'une maison située à 2 pas de la place - qui a d'ailleurs été ré-aménagée depuis ces précédents passages. 
J'ai d'ailleurs appris, lors de mon dernier séjour, que de ce coiffeur-poète (très célèbre au XIXème siècle) écrivait en langue occitane. Sa statue est à mi chemin entre sa maison natale et le salon de coiffure où il exerçait (et sur laquelle figure le texte repéré lors de ma 1ère visite à Agen). 

Le 9 Torroella de Montgris 
J'y suis passée en voiture à de nombreuses reprises, je m'y suis même arrêtée à 2 occasions:
- une fois sur les hauteurs, afin d'aller visiter sur la colline la Citadelle qui la surmonte; cette colline constitue d'ailleurs, avec ses 2 "soeurs" un repère visuel pour ceux qui passent dans la baie de l'Empordà.
- une autre fois pour me balader dans la vieille ville aux rues étroites comme celle-ci.
Cette fois-ci, c'était ma 1ère vraie visite. effectuée après le repas de midi (à l'heure de la sieste où seuls les touristes étrangers traînent dans les rues). Plus tôt dans la journée, j'étais allée au Musée de la Méditerranée . Un musée qui vaut la peine de s'y arrêter En plus il est gratuit!

Le 12 La Bisbal d'Empordà 
J'y avais déambulé un jour d'été, tout particulièrement dans la vieille ville. Elle était bondée ce jour là car c'était un jour où les géants (une autre institution catalane) étaient regroupés sur la place de la mairie. Cette fois-ci l'idée était de d'abord visiter la musée de la céramique, qui est consacré au travail de l'argile laquelle a fait la renommée de la ville... Le savoir -faire des professions liées à la céramique a failli disparaître avec la mécanisation. Et puis après le musée et la pause déjeuner, ça a été une balade dans la vieille ville avec un retour via les arcades de la rue principale. Comme quand il fait plein soleil, ça peut taper fort en plein mois d'août,  c'est drôlement appréciable de pouvoir marcher à l'ombre!


Double sortie le 13, avec pour commencer une étape à Sant Feliu de Boada.
On serait en France, on dirait que c'est une commune rattachée à... Comprendre: un ensemble de quelques maisons, un hameau, rattaché à une commune plus grande. Le comble ici c'est que c'est sur ce hameau que l'on trouve quasi  l'essentiel de l'offre de restauration de la commune avec, à ma connaissance, 3 restaurants! Et comme la fois où j'avais déjeuné dans l'un d'eux (et découvert le pain grillé, frotté à l'ail, huile d'olive et à la tomate) il y avait des chats qui jouaient sur la place de l'église. Une église dite fortifiée avec un mur-clocher et une très vieille porte d'entrée, tellement usée, noircie par le temps que j'ai cru un instant qu'elle avait commencé à brûler.
Le 13, il y a eu aussi Perattalada.
Si St Feliu était quasi désert, cet autre joli village grouillait de touristes. Du coup il a fallu ruser et prendre de vitesse les autres visiteurs pour pouvoir y déjeuner avant de partir explorer les ruelles quand eux partaient vers les plages. Après une rapide balade dans des rues déjà visitées par le passé, je suis allée vers le haut du village et je suis grimpée dans la "tour des heures" (environ 70 marches) d'où on a une très belle vue à 360°. Là c'est le NO du village avec, dans le prolongement du mur-clocher (c'est une spécialité catalane semble t il) de l'église, située à l'extérieur du village: tout au fond les 3 collines de Torroella de Montgris avec, sur leur droite, la mer du côté de l'Estartit.  

Retour en France avec une brève halte, le 16, à Saint-Cirq-Lapopie
Un très joli village, visible dès que l'on se gare sur l'un des parkings du haut. Après, on descend en prenant un chemin qui surplombe légèrement la route étroite. Entre la chaleur (et encore la canicule n'était pas arrivée), la foule de touristes et le fait que tout pas vers la rivière, le Lot, en contrebas, supposerait d'ensuite remonter, j'ai décidé de m'arrêter à mi-parcours, au niveau de l'église. Je reviendrai une autre fois, pour le bas du village et marcher le long du chemin de halage creusé à même la falaise. 
Pour finir ce fût une nuit d'étape à Cahors. 
La ville m'a laissé une impression similaire à celle ressentie en visitant Agen et surtout Narbonne:   
de jolies petites villes: quelques très beaux bâtiments bien restaurés et  beaucoup d'immeubles anciens à la limite de tomber en ruine. C'est en pareil cas qu'on prend conscience à quel point les choses sont difficiles en dehors des très grandes agglomérations: moins de travail pour les habitants, une partie d'entre eux qui partent, les commerces qui ferment, les recettes locales qui diminuent alors que le patrimoine vieillit. Certes il y reste le pont de Valentré qui a plus de 700 ans, un pont de pierres foulé par le passé des milliers de pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle. Mais à côté de ça, en centre ville, combien de bâtiments sont désormais inhabités avec des arceaux de bois pour soutenir portes et fenêtres. Une ruelle était même fermée au public, le mur de façade menaçant de s'effondrer. 

jeudi 26 mars 2020

Confinement 1 - J10

Texte rédigé en juillet 2023

Le 26 mars 2020
Cette photo là je me rappelle fort bien de l'endroit où elle a été faite : à l'abbaye de St Félix de Monceau (34)*... et de la date: en mai 2015!
Et la photo m'avait renvoyé des années en arrière, lorsque je voyais ce type de papillon dans le jardin de mes parents. Du moins les années où ils ne traitaient pas trop leurs jeunes plans de carotte que la chenille de ce papillon affectionne particulièrement, au grand dam des jardiniers.                         

J'avais découvert le site via un photographe amateur du Sud qui y avait bossé avec un modèle. Il avait fallu un peu insister pour qu'il me donne le nom, une discrétion un peu ridicule de sa part s'agissant d'un monument historique ouvert au public. 
J'avais apprécié l'abbaye, tout en haut d'une colline d'où l'on voyait très loin. L'avantage de l'avoir visité hors saison, c'est que j'étais quasi seule ... l'inconvénient, c'est que je n'avais pas pu entrer dans la partie centrale de l'abbaye, à savoir l'église. 
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-F%C3%A9lix-de-Montceau

vendredi 1 mars 2019

Dernières BD lues: "une vie avec Alexandra David-Néel" par Campoy & Blanchot - T1

Il y avait la solution courageuse: m'attaquer à la lecture de ses mémoires et la solution fainéante. J'ai choisi la seconde et j'ai acheté cette BD lors de la visite d'une exposition au Musée Guimet. Et oui entre 90 pages (+ 6 pages de suppléments divers) et des milliers de pages, car la Dame était très prolixe, le choix était vite fait.  
Qu'apprend t on dans ce 1er volume où les auteurs ont fait le choix de mettre les souvenirs anciens d'Alexandra en couleurs et les récents, ceux de Marie-Madeleine, en sépia? 
Tout d'abord comment ce sont rencontrées Alexandra et Marie-Madeleine Peyronnet (qui a raconté dans un livre leur 10 années de vie commune) dans un hôtel d'Aix-en-Provence... avant que Marie-Madeleine devienne un peu en catastrophe la garde malade, dame de compagnie, chauffeur , cuisinière, secrétaire... d'une dame ayant un fichu caractère et de plus un tantinet comédienne. Exemple: si le 19 juin 1959, pour faire accourir Marie-Madeleine, elle se dit à l'agonie et ne plus en avoir que pour quelques heures... c'est pour mieux déménager 2 jours plus tard afin de retourner dans une maison qu'elle possède à Digne: "Samten Dzong".
Drôle de maison que la "forteresse de la méditation" car tel est son nom en français, puisque à leur arrivée, elle a fort triste allure, sombre, très sombre et est colonisée par les araignées, cafards, criquets, souris... que la femme de ménage avait interdiction de tuer. Et oui Alexandra est bouddhiste et toute vie est sacrée.
Il sera aussi question de Yogden qu'Alexandra a rencontré en 1914, lorsqu'il n'avait que 15 ans et qui lui servira de traducteur, secrétaire, cuisinier, blanchisseur...  même bien après qu'elle l'ait adopté en 1929. Son décès brutal en 1956 bouleversera Alexandra.
Mais aussi, dans un style plein d'humour, du déroulement de leurs journées et des visiteurs avant que les auteurs nous laissent au milieu du gué.... avec Alexandra en fâcheuse posture puisque la corde utilisée pour franchir leMékong et espérer atteindre Lhassa s'est rompue... de quoi amplement motiver pour lire le volume suivant, même si on sait qu'Alexandra est bel et bien allée à Lhassa.

jeudi 25 octobre 2018

Dons d'organes

Replonger dans de vieilles photos (d'octobre 2011) et retrouver ceci avant de découvrir tout un ensemble de choses à son sujet.
"le Cœur du Grand Nancy" est une oeuvre de Jorge Orta (un artiste italo-argentin né en 1953 et qui vit à Paris).
La statue a été inaugurée le 20 juillet 2003, en même temps que se déroulaient, à Nancy, les XIVemes Jeux Mondiaux des Transplantés. Elle rend hommage aux dons d'organes.

dimanche 30 octobre 2016

"Celui qui regarde" de Thierry Murat (1)

Une très belle BD, tant sur le fond que la forme.

C'est  histoire qui se déroule sur 30 ans, le récit imaginaire d'un certain Joseph Wallace qui, en juin 1867, décide de quitter son studio de photographe portraitiste de Pittsburgh, mais aussi sa femme et ses enfants,  pour faire partie de l'expédition Walker & Jackson qui accompagne (ou plutôt précède) la construction de la voie ferré qui reliera les côtes Est & Ouest des Etats-Unis. En fait l'homme va  surtout rencontrer le peuple indien, 30 ans avant Edward S. Curtis ne le fasse. Pour de vrai.
"Celui-qui-regarde" n’est pas un western. C’est le récit romanesque en bande dessinée du "génocide" amérindien à travers l’oeil d'un photographe, surnommé « l’attrapeur d’ombre » chez les Sioux.
L’histoire de cet homme marié, parti avec pour seules lectures la Bible et un recueil des "Fleurs du Mal "de Baudelaire qui tombe amoureux d'un peuple et d'une femme... et va fixer sur ses laques photographiques une beauté qui se perd, un monde qui se meurt.
La fin est très amère. Bien des années après être revenu chez lui, sans jamais avoir su qu'un enfant était né de sa relation éphémère avec une jeune indienne, car il n'avait jamais pu repartir compléter son travail car  ses anciens soutiens financiers l'avaient lâché... il découvre que Edward S Curtis a été mandaté pour mener à bien ce qu'il aurait souhaité faire. Alors il décide de détruire toutes les plaques qu'il avait réalisées

mercredi 10 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme...au hasard des rues (3)

La Roche-Nernard a, pendant longtemps, "profité" des inconvénients et des avantages de sa localisation. Parmi les contraintes, il y avait celles liées au passage, chaque jour et tout particulièrement le WE de nombreuses voitures. Et parmi les avantages, celui de voir un certain  nombre de touristes s'arrêter, voire revenir pour peu que le lieu de séjour ne soit pas trop éloigné.

Depuis l'ouverture du nouveau pont, l'activité est beaucoup moins intense. Mais la ville ayant gardé de nombreux atouts et su attirer à elle un certain nombre d'artistes, il ne faut surtout pas hésiter, lorsqu'on a un peu de temps devant soi, voire une bonne demi journée de libre, à délaisser la RN pour reprendre la vieille  route et faire une pause, autre que celle consacrée au déjeuner. 
Ne pas hésiter à pousser jusqu'au bout de la partie haute de la ville afin de surplomber le port (apprécié des amateurs de voile car en eau douce) et voir le vestiges de l'ancien pont, du moins du pont avant celui ouvert en 1960*.
* http://photosfrancecotesouest.eklablog.fr/pont-de-la-roche-bernard-c18213221 

lundi 8 août 2016

La Roche-Bernard, petit village de charme (1)

Durant toute mon enfance, et même jusque dans les années qui ont suivi mon installation à Nantes, après quelques années passées en Normandie, La Roche-Bernard était à l'Ouest, ce qu'était le tunnel de Fourvière à Lyon: un horrible point noir sur la route des vacances. Les embouteillages pour le franchir se chiffraient en kilomètres. Et c'était inévitable car pour franchir la Vilaine, le route nationale a 2x2 devenait une simple route à 2 voies! Un entonnoir dans toute sa splendeur. Il en passait du monde certains week-ends, entre ceux qui venaient en Bretagne via le Sud et ceux qui quittaient la Bretagne pour aller dans le Sud!
Il en passe probablement toujours autant mais une déviation a été mise en place, laquelle emprunte un nouveau pont! Enfin, nouveau... il a quand même été mis en service en juin 1996.
Désormais, pour les nostalgiques, il y a une aire de repos, celle de Marzan, et après quelques minutes de marche vous pourrez (re)voir ça: le village, son port et l'ancien pont* toujours en service.

* Ancien, là aussi c'est relatif car il a été inauguré en 1960, avant de très vite saturer avec plus de 40 000 véhicules /jour en été

mardi 26 juillet 2016

Balades à Carcassonne (5)

L'un des incontournables des villes anciennes très orientées "tourisme" ce sont les enseignes pour lesquelles les commerçants font souvent preuve d'imagination, histoire de se démarquer des autres.
Dans le lot, il y a beaucoup de restaurants

Et certains savent fort bien jouer avec les mots, même si ici, entre les lettres & leur ombre, le titre devient peu lisible
Mais voilà... avec le temps, certaines vieillissent mal... et on peu finir par avoir l'impression d'être dans une ville morte.
Surtout lorsque comme moi, on la visite à la morte saison et que une bonne partie des boutiques est fermée.

vendredi 22 juillet 2016

La tour Magne à Nîmes

Pendant un certain temps, sur Facebook, j'ai tendu la perche afin que quelqu'un qui aurait gardé en mémoire ce qu'on appelle un distique holorime* (merci Wiki!) me le cite! Ce fut long... et encore ce n'est pas le bon auteur qui avait été crédité. Et oui ce qui suit


« (La reine dit à Gall : "Beau moine rose et gras,
Jusqu'où peux-tu marcher, me tenant dans tes bras ?")
Gall, amant de la Reine, alla, tour magnanime,
Galamment de l'arène à la tour Magne, à Nîmes. »

n'est pas de Hugo mais d'un certain Marc Monnier** (merci Wiki!!)!
Ceci précisé... la vue du haut de la tour Magne ça se mérite, et ça a un prix, celui des nombreuses marches à gravir ... sachant que les marches vont en rétrécissant... un peu comme à St Pierre de Rome. Et c'est un peu angoissant. J'ai d'ailleurs été fort étonnée de croiser des parents avec des enfants en bas âge













Autrement une fois là haut, sans être à 360°, le spectacle vaut le coup d'oeil. Et parmi les "gros plans" j'ai retenu celui qui fait la célébrité de Nîmes: ses arènes




* Les vers holorimes ou olorimes sont des vers entièrement homophones ; c'est-à-dire que la rime est constituée par la totalité du vers, et non pas seulement par une ou plusieurs syllabes identiques à la fin des vers comme dans la rime « classique ».
Le premier sonnet recensé comme tel et qui est de plus entièrement constitué d'holorimes est l'œuvre de Jean Goudezki (1866-1934). Ecrit en 1892 (au cabaret du Chat Noir à Montmartre) il est dédié à Alphonse Allais et s'intitulait "Invitation"
** https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Monnier 

jeudi 14 juillet 2016

En route pour Paris

Valise faite!
Initialement, je devais aller faire à Paris ma "cure" semestrielle (à moins que ça ne devienne trimestriel?) d'expositions et balades début juin, quelques jours avant le début de l'Euro. Mais c'était sans compter les grèves qui ont fait que, 48h avant le départ, mon train pour aller à Paris a été annulé. Tous les autres train de ce jour-là étant complets et faute d'être assurée qu'il n'arriverait pas la même chose avec le train du retour, j'ai tout annulé... y laissant au passage quelques plumes: le montant de 2 nuits d'hôtel à prix réduit car non échangeables & non remboursables!
Mais il y avait quelques expositions que j'avais très envie de voir alors j'ai attendu la fin de l'Euro (avoir un mal de chien à retenir une chambre d'hôtel à prix d'or et me retrouver noyée parmi les footeux, très peu pour moi) pour programmer ce voyage bis! Avec quelques changements par rapport au programme initial, car cette fois-ci nous serons deux 

jeudi 5 mai 2016

Balades à Carcassonne (3)

Cette fois-ci, peu, très peu de texte même car le billet va être une série de photos prises au crépuscule ou de nuit.
A gauche, une vue des extérieurs de la ville
A droite, près de la grande porte d'entrée, la plus connue, les remparts qui se dessinent dans la lumière du couchant. 


Quelques photos réalisées sur la grand place ou un peu à proximité, un peu à l'écart du château donc, là on on trouve la plus grande densité de restaurants.














Et puisqu'il est question de restaurant en voici un dont l'éclairage de l'enseigne était pour le moins original
Pour finir, cette balade, la dernière image des remparts, avant de redescendre vers l'hôtel situé dans les anciens faubourgs, tout en contrebas des murailles.

mardi 3 mai 2016

Balades à Carcassonne (2)

La légende* dit que Charlemagne ait fait, pendant 5 ans le siège de la ville, alors possédée par les Sarrasins. A la tête de la résistance, il y avait une femme, veuve depuis la mort de son mari: Dame  Carcas.
Au début de la sixième année, ayant eu écho que les vivres se faisaient fort rares, elle fit l'inventaire de toutes les réserves qui leur restaient: un porc et un sac de blé. Elle eut alors l'idée de nourrir le porc avec le sac de blé avant de le précipiter depuis la plus haute tour de la Cité au pied des remparts extérieurs, où il tomba éventré.
Les assiégeant crurent alors que, malgré la longueur du siège, la Cité débordait encore de vivres puisque les habitants avaient préféré sacrifier un porc nourri au blé. Le siège fut donc levé.
Voyant cela, Dame Carcas, fort satisfaite de la tournure prise par les événements,  décida de faire sonner toutes les cloches de la ville. En entendant cela, un des anciens assiégeants se serait alors écrié: « Carcas sonne ! », d'où le nom de la ville.
Une légende donc, après peut-être un fait divers qui au fil du temps et de la transmission orale des chansons de gestes jusqu'à nos jours, fait qu'on trouve en de nombreux ponts de la ville référence à cette Dame Carcas... sur les enseignes, les monuments etc... 
* La réalité:  Charlemagne n'a probablement pas fait le siège de Carcassonne car son père Pépin le Bref l'avait reprise aux Sarrasins vers 759, alors que Charlemagne avait 17 ans!

dimanche 1 mai 2016

Balades à Carcassonne (1)

C'est la 3ème fois que je visite cette ville. Je ne garde aucun souvenir de la 1ère visite, effectuée probablement avant la naissance des enfants, donc bien avant 1987, probablement à l'occasion de vacances dans le sud de la France. Par contre j'ai gardé quelques images de ma visite de 2007, lorsqu'en famille on s'y était arrêté quelques heures, à l'occasion d'un voyage à destination de Arles. J'en gardai un bon souvenir, alors j'ai eu envie de la revisiter, en prenant plus mon temps en y passant une nuit. 
Et là, 1ère très bonne surprise, arrivée en fin de soirée, c'est en venant du nord de la ville que j'ai découvert la citée moyenâgeuse, éclairée sous un beau soleil couchant qui donnait de très jolies couleurs aux murailles.
Et une fois achevée la montée et arrivée à la porte la plus connue de la ville par laquelle entrent chaque année des milliers de touristes, les remparts se découpaient sur un ciel aux teintes inhabituelles.









Le lendemain matin, hélas, 3 fois hélas, la pluie sera de la partie, du moins à la fin de la seconde visite. Mais il en faut plus pour décourager ceux et celles qui aiment faire de la photo. Du coup je vous invite à me suivre pendant quelques billets.  8 en tout, celui-ci compris.


samedi 30 avril 2016

Photos signées...

à l'intérieur de la cathédrale de Carcassonne ... pardon, de l'église Saint-Nazaire au coeur de la vieille cité
Et merci à celui qui m'a offert le Panasonic FZ200 sans lequel cette photo, réalisée sans flash, n'aurait jamais été possible

mercredi 28 octobre 2015

Marche et invente ta vie de Bernard Ollivier (2)

Quelques extraits du livre dont il a été questions il y a quelques jours *
Dans le chapitre consacré à Olivia**:
"Comment savoir  ce qui se passe dans la tête et le coeur des adolescents que nous emmenons marcher? Comment passent-ils de la douleur physique des premiers jours de marche à la jouissance profonde qui sourd de tout l'organisme lorsque la marche quotidienne fait du corps une mécanique bien huilée et quasiment infatigable?..."
"... quelle est cette alchimie qui transforme des jeunes en souffrance en adolescents fiers de l'exploit qu'ils ont conduit, des amis qu'ils se sont faits, de l'estime de soi qu'ils ont glanée à chaque pas?..."
Mais aussi dans celui de Batoul**

"...aujourd'hui, c'est fini. J'ai pris de la maturité, mon vocabulaire a changé....Avant d'agir, je réfléchis à deux fois, je pèse le pour et le contre. La marche m'a libérée, elle m'a libérée de toute cette violence qu'il y avait en moi... Je n'aurais pas été capable de vous dire tout cela au retour, mais, depuis, j'ai mieux analysé ce qui s'est passé: on pense quand on marche, tout d'abord parce qu'on n'a rien d'autre à faire. On prend le temps de réfléchir sur ce qu'on a fait, ce qu'on veut faire..."Quand on a marché 2000 kms, on peut tout faire..."
http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.fr/2015/10/marche-et-invente-ta-vie-de-bernard.html
** Prénoms tels que modifiés dans le livre car tous les jeunes ont accompli les marches en étant mineurs

samedi 17 octobre 2015

"Marche et invente ta vie" de Bernard Ollivier (1)

De Bernard Ollivier, j'ai lu 
- "Longue Marche" consacré au récit de la longue, très longue marche de 12 000 kms accomplie le long de la route de la soie, 
- puis les "Carnets de la Longue marche" qu'il a refaite, cette fois ci en utilisant d'autres moyens de transport que ses seuls pieds, avec un aquarelliste qui illustrait une partie des sites et des personnes rencontrées durant la précédente marche
- et enfin "Aventures en Loire" lorsqu'il a descendu à pied puis en canoë ledit fleuve
C'est à l'occasion de la lecture du 1er ouvrage cité que j'ai eu l'occasion de connaître l'association "Seuil" qu'il a fondée en 2000. Elle vise à faciliter la ré-insertion de jeunes mineurs via... une marche d'environ 2000 kms qui est à accomplir en environ 110 jours (soit une moyenne de 18kms/jour) 
Le présent ouvrage, sorti à l'occasion des 15 ans de l'association, est une manière, via le récit de 14 "marches", de faire le point -avec les jeunes eux-mêmes- sur ce qu'elles ont pu apporter aux différents protagonistes et, au delà, sur l'intérêt qu'elles peuvent présenter pour aider un certain nombre de jeunes, au seuil de la vie, à "regagner une place dans une société qu'ils avaient rejetée"
Mis à part un certain nombre de considérations générales inhérentes à ce genre d'ouvrage, celui-ci s'articule autour de 6 chapitres: "les pionniers" (sur les 1ers marcheurs partis) "les filles" (qui, avec 3 exemples sur 14, restent minoritaires) "les marches inachevées" (qui ont malgré tout été sources d'apprentissages) "le récidiviste" (consacré à un jeune qui avait été incarcéré) , "les volontaristes" (qui avaient pleinement conscience que la marche était pour eux une seconde chance) et "les estropiés magnifiques" (qui malgré les difficultés se sont surpassés)
Dans les jours à venir je reviendrais à plusieurs reprises sur ces marches en citant un certain nombre d'extraits du livre, régulièrement des réflexions des jeunes eux-mêmes qui méritent qu'on s'y arrêtent un peu.

dimanche 6 septembre 2015

Escaliers en tous genres (4)



Dernière série de photos autour des escaliers avec, non plus les escaliers peints ou sur lesquels ont été collés des motifs mais avec des escaliers qui servent de supports à des compositions éphémère à base de papiers colorés, comme ici sur les marches qui mènent à la cathédrale de Angers*, ou là sur les marches d'un escalier qui se trouve en Sicile.
Dans ce dernier cas, il semble que la décoration ait été réalisée avec des pots de fleurs. 
Ce type de réalisation m'a fortement fait penser à une manifestation qui se tient une fois l'an à Girona (Gérone en français) : "le temps des fleurs" qui se tient tous les ans depuis 60 ans au mois de mai* et auquel je pourrai peut-être assister un jour. Qui sait...
* Impossible de savoir à quelle date et surtout à quelle occasion l'escalier a ainsi pu être décoré de ce qui ressemble fort à des cocottes en papier
**  http://blog.costabrava-pals.com/event/girona-temps-de-flors-2015-le-temps-de-fleurs-de-gerone/

dimanche 15 février 2015

Prendre le métro...

... est quelque chose de plus ou moins agréable selon la ville où vous vivez. Ainsi, à Paris, même si  certaines stations ont été rénovées, c'est rarement joli à voir. Alors je vous invite à voyager un peu en vous baladant dans les stations de 6 autres villes de par le monde... en fonction de leur date d'ouverture.
1902: Berlin! 
C'est l'un des plus anciens métros, mais ça n'exclut nullement le futurisme. Ainsi la station de métro « Münchner Freiheit » qui a été imaginée par le designer allemand Ingo Maurer est décorée à l’aide de onze piliers lumineux mesurant chacun 4 mètres de haut. Quant à la station de "Westfriedhof", elle dispose de grandes lampes qui illuminent les plates-formes. 
1935: Moscou
Quelque chose que l'on ignore c'est que le métro de Moscou est celui qui , avec 8 millions de passagers, se situe juste après Tokyo (et transporte autant de passagers que Londres et New York réunis). Il est réputé pour ses mosaïques, des statues et ses stucs dorés.
Petit saut dans le temps puisqu'on 1970 avec en
1976:Washington
Très inspiré des métros de Moscou et Munich, il a commencé à fonctionner le 27 mars 1976, soit le jour anniversaire des 200 ans de la création des États-Unis. Il ne comportait alors que la ligne rouge longue de ... 6,8 km. Il comporte désormais 5 autres lignes auxquelles sont associées des couleurs: bleu, orange, jaune, vert & argent. Si il est réputé être l’un des métros les plus ponctuels et les plus efficaces de la planète, il n'en demeure pas moins qu'à ce jour il ne dessert pas l'aéroport international de Washington-Dulles.
1978: Vienne. 
Là il y a 5 lignes qui vont de 1 à... 6! et sont associées à des couleurs. Et oui, numéros de 1 à 6 pour les 5 lignes car...il n'existe pas de ligne U5! Et oui, ce numéro avait été attribué lors de la conception du réseau à une ligne non réalisable avec les moyens de l'époque. Du coup, le chantier de la ligne n'a jamais été entrepris. Des concertations ont toutefois actuellement lieu pour décider de l'éventuelle construction d'une sixième ligne de métro que serait... la ligne U5. 
Dernier saut dans le temps et plus précisément les années 1990 avec
1991: Iekaterinbourg
Deux petites anecdotes au sujet de son métro: Si il ne comporte qu'une seule ligne orientée nord-sud, dans presque toutes les stations, il existe une correspondance avec une ligne de tramway orientée quant à elle est-ouest. Et durant la construction de la station « Jardin botanique » , de nombreux minerais précieux ont été découverts dans l’excavation, d'où le look un peu spécial de celle-ci. 
1996: Taipei
Là encore la distinction des lignes se fait par un code couleurs avec, pour la ligne historique, du marron (pas très heureux comme teinte je l'accorde), suivi de rouge et... pour une ligne annexe à celle ci, du rose! La dernière ligne inaugurée en 2004 est quant à elle en vert clair. Une station mérite un arrêt, celle de "Kaohsiung Narciso Junket" qui abrite un dôme de verre de couleur vive.