Mais ce n'est pas cette histoire que j'ai trouvé la plus touchante. Trois ont plus particulièrement retenu mon attention.
Il y a d'abord celle de "l'intruse"(qui m'a renvoyée à mon ancien métier) où l'on comprend petit à petit que quelque chose ne colle pas dans la vie de cette femme qui pense, durant le fameux été de la canicule, qu'une vieille femme se faufile régulièrement dans son appartement parisien. E-E Schmitt a l'art de glisser petit à petit des indices qui font qu'on n'est pas surpris de la page de conclusion.
Mais il y a aussi "la Princesse aux pieds nus". On y voit un acteur dont la beauté lui a permis d'avoir son heure de gloire lors d'une série télévision avant de finir sa carrière avec une petite troupe de théâtre. A l'occasion d'une tournée il revient dans une ville où, 15 ans avant, il avait passé une soirée et une nuit de rêve avec "Donatella", une très jeune fille que les employés d'un hôtel restaurant de luxe appelaient "Princesse" et qui se promenait, les pieds nus. 15 ans plus tard, en quelques phrases rassemblées dans un paragraphe, le vieux concierge de l'hôtel lui révélera une réalité, beaucoup plus triste.
Enfin, il y a "Le plus beau livre du monde" écrit par 15 femmes qui, dans un goulag, patiemment ont collé ensemble les feuilles des cigarettes auxquelles elles ont droit mais ne fument pas afin de garder le papier pour écrire un message d'amour -3 petites pages- à leurs enfants. Oui mais que dire, que raconter, que marquer dans ce message d'amour? La réponse tient dans une phrase... que je citerai pas, tout comme je n'ai pas raconté la chute des deux autres histoires
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