
C'était il y a un peu plus d'une semaine, juste avant que les températures ne redeviennent un peu plus clémentes. J'avais ainsi pu photographier les statues de la Place Royale recouvertes d'un châle voire d'un manteau de glace dont l'épaisseur variait en fonction de l'heure et du soleil.


Sur les bords du fleuve, les plantes qui arrivent en temps normal à survivre en étant régulièrement inondées avaient un tout autre aspect avec la glace en arrière plan.
Mais ce qui m'a le plus surprise, ce sont les effets conjugués du froid et des marées. Il y avait d'un côté de très gros "cristaux" qui en fondant laissaient transparaître le cheminement du froid au sein de l'eau. Et de l'autre, d'immenses blocs oubliés là lors d'une marée plus haute que les suivantes et qui m'ont immédiatement fait penser à un tableau de Friedrich où une coque de bateau est complètement prise dans les glaces.
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