dimanche 31 juillet 2011

Histoire de chats

Qui aime les chats n'a pas manqué de remarquer à quel point ils peuvent être joueurs dès leur plus jeune âge... tout en cachant bien leur jeu en faisant mine de se cacher dès que le terrain s'y prête un tant soit peu.












A noter que lorsqu'on joue aux explorateurs, on fait parfois de drôles de rencontres comme par exemple cet animal qui se cache sous un dos tout dur dès qu'on est trop curieux avec lui. En plus il se déplace TRES lentement.












Tout bien réfléchi, la tortue est une vieille Dame beaucoup trop sage pour un jeune chaton. Mieux vaut aller explorer ailleurs, quitte à faire quelques bêtises... Mais chut!












Après tous ces efforts, il ne reste qu'une possibilité pour se remettre de ses émotions: le repos

samedi 30 juillet 2011

"Les étrangers sont nuls" de Pierre Desproges

En 1981, Pierre Desproges a écrit un certain nombre d'article pour l'hebdomadaire "Charlie-Hebdo". 11 ans plus tard ces derniers ont été re-édités dans une compilation parue au Seuil.
Si certaines de ces sortes de chroniques ont vieilli notamment sur les aspects où elles renvoyaient clairement à l'actualité (dans 30 ans, qui se rappellera potentiel présidentiable a du renoncer à toute ambition politique à cause de son attitude vis-à-vis des femmes?) d'autres notamment celles qui renvoient à des poncifs sur les pays font toujours autant rire. D'où ces quelques extraits relatifs aux Belges et aux Suisses.

"Les Belges sont appelés ainsi parce qu'ils prêtent à rire. Il y a deux sortes de Belges: les Wallons, qui sont assez proches de l'Homme, et les Flamands, qui sont assez proches de la Hollande..."
Les Walons comme les Flamands sont d'une lourdeur inouïe. Ils sont tellement lourds et bornés que même les Lillois s'en aperçoivent...
Il ne faut pas se moquer de la lourdeur de nos amis belges. D'ailleurs, le Belge est lourd, certes, mais il est franc alors que quand le franc est lourd, c'est qu'il est suisse"

"Les Suisses sont appelés ainsi parce qu'ils sont vraiment très propres sur eux. Même les poux des clochards suisses se reconnaissent à la fraîcheur éclatante de leur teint scandinave...
Les Suisses sont neutres. Cela signifie qu'ils sont garantis sans colorants et qu'ils ne sont pas traités, sauf de cons, par les Belges qui les méprisent avec fougue..."

vendredi 29 juillet 2011

Autour d'une statue

C'était le 23 juin dernier, dans un square tout près de l'église St Germain. Un pigeon s'était installé sur cette statue qui devient le prétexte pour poser 3 questions:
- qui a réalisé cette statue?
- qui a servi de modèle?
- à qui est elle censée rendre hommage?

Quelques indices: la personne à qui il est rendu hommage
- a vécu à la fin de sa vie dans un appartement situé boulevard St Germain
- s'est marié dans cette même église St Germain... mais est décédée à peine plus de six mois après son mariage
- a été ami avec le sculpteur mais pas le modèle car ces deux là ne se sont rencontrés que 17ans après son décès.

Alors...

jeudi 28 juillet 2011

La maison bleue de Maxime LeForestier (aujourd'hui)

Tout d'abord la "maison bleue" de San Francisco, dont on sait désormais qu'elle se trouve au 3841 de la 18e rue, n'était plus bleue mais plutôt vert pâle limite gris... du moins jusqu'en juin dernier où ses actuelles propriétaires ont accepté qu'elle soit repeinte, grâce notamment à un "sponsor": les peintures Ressource .
Ses actuelles propriétaires? Oui, car il y a bien longtemps que l'ancienne communauté, pour différentes raisons, n'existe plus. Beaucoup sont morts, notamment du sida: par exemple le fameux Luc qui avait donné à Maxime Le Forestier l'adresse de la maison, Tom qui jouait de la guitare, Lizzard qui était surnommée (lézard) à cause d'une maladie de peau... Et d'autres encore.

Sont encore en vie:
Phil [Polizatto] qui jouait de la kéna est resté très mince. Il a écrit un livre autour de Hunga Dunga
Psylvia Gurk, celle qui avait rajouté ce fameux "P" devant son prénom -ce qui en a intrigué plus d'un(e)- celle qui était considérée un peu comme l'un des piliers de la communauté, elle qui avait donné naissance en décembre 1971 à une petite fille, Lili, n'a plus grand chose à voir avec la mince jeune femme qu'elle était. Mais elle a gardé l'esprit et le look baba cool.
Quant à Larry Brinkin, que ne citait pas Maxime Le Forestier, il ne ressemble plus guère aux minces jeunes gens chevelus qui fréquentaient la maison bleue.

L'heure doit elle être à la nostalgie?
Non car ainsi que l'indique l'article du journal "le monde" la famille formée par le couple de jeunes femmes qui vit désormais dans la maison avec leurs 3 enfants adoptés (plus 7 chiens et 2 chats) reflète parfaitement l'évolution à la fois économique et sociologique de San Francisco. Les deux femmes, formées dans les meilleures universités, et qui se sont mariées religieusement puis civilement sont très impliquées dans l'école de leurs enfants mais aussi dans de nombreuses associations philanthropiques (contre le sida, contre la pauvreté, pour les droits des femmes, des homosexuels etc...). L'esprit de "Hunga Dunga" continue de vivre.

mercredi 27 juillet 2011

Si la photo est bonne...

... et elle ne l'était pas vraiment ce jour-là car le photographe, probablement mon père, n'a pas réussi à faire rentrer dans le cadre ses 3 filles, notamment ma soeur aînée qui était à l'honneur car c'était sa "grande communion". C'était un événement important en ce temps là: les jeunes filles au seuil de l'adolescence portaient alors des robes blanches qui les faisaient beaucoup ressembler à de petites mariées.

Et puis le rituel a évolué, tout comme l'importance de cette cérémonie, du moins pour les catholiques qui n'étaient pas vraiment engagés dans la religion. Du coup il ne reste aucune trace de ma "communion solennelle" où de surcroit je ne portais qu'une simple aube prêtée par une voisine.

En réalité, il n'existe que très peu de photos de moi enfant et aucune de ma toute petite enfance, sauf celle-ci. Durant cette époque où l'histoire familiale a plus gardé la mémoire des proches gravement malades, mon père n'avait probablement plus le temps ni l'envie d'immortaliser ses enfants qui grandissaient. Je bénis donc cette journée de communion car elle m'a permis, à défaut d'une photo du 27 juillet 1958, de conserver cette image récupérée au fin fond d'une vieille boîte à souvenirs

mardi 26 juillet 2011

Perles de collégiens (3)

Aujourd'hui on change de matière et on attaque la dernière série des perles celles relatives à la géographie*.

Pour commencer quelques notions générales, par exemple:
- un océan? " c'est une île au milieu de la mer"
- une capitale: "c'est le drapeau d'un pays"
- un détroit: "c'est un petit morceau de terre qui sépare deux mers"
- un plateau: "c'est une montagne plate"
- la densité de population: "c'est quand la température augmente et baisse"
- la fécondité: "ses quand on regarde les précipitations et la température en C°"
- une friche industrielle: "c'est un champ qui n'est pas tondu qui a plein d'arbre"
- la sidérurgie "c'est quand on manque de moyens de contraception"
- les cultures maraîchères: "... sont des culture de pêcheurs"

Certains élèves sont poètes car pour eux:
" Le relief, c'est des paysages qui sont très beaux"
" La végétation danse elle n'arrête pas de bouger"

La vision qu'ont certains élèves de continent ou pays laisse parfois perplexe ainsi pour
- l'Afrique (et même "la frique"): "Il pleux deux mètre et environ 25 degrés d'eau par an... le tourisme balnéaire, c'est des Europeeins, et le tourisme culturel c'est des Japonais... Un ghetto c'est comme une église c'est là où on prie et il y a un homme qui chante et un qui secoue tout le monde pour arrêter de travailler et aller prier"
- l'Asie: "les Alsaciens sont les habitants de l'Asie... Un tsunami c'est un rat marré... Le Tong tong est un grand fleuve chinois ... St Gapour est une ville... le bouddhisme c'est une robe..."

Enfin, ils n'ont pas encore eu l'occasion de se servir d'un GPS. Sans doute est ce pour celà qu'on trouve ce genre d'affirmation dans les copies:
- "l'ausean indien est le fleuve qui passe à nantes"
- "la scene ce jete dans la mère de l'Océan Atlantique"

* Oui le programme du brevet comprend aussi l'instruction civique, mais j'ai eu pitié des collégiens, sans doute parce que je me rappelais combien il était difficile pour le miens lorsqu'ils avaient cet âge là de cerner des notions aussi abstraites que la "citoyenneté", la "lutte contre les discriminations" etc...

lundi 25 juillet 2011

La maison bleue de Maxime Le Forestier (hier)

La maison bleue de San Francisco? Maxime Le Forestier en avait eu l'adresse via un acteur belge, Luc Alexandre, qu'il avait rencontré au festival de SPA où Catherine Le Forestier avait reçu une récompense pour sa chanson "Au pays de ton corps". Maxima avait fait le voyage jusqu'au quartier de Castro où il était resté un mois, le temps de saisir l'esprit très particulier qui régnait dans la communauté de cette maison qui avait pris le nom de "Hunga Dunga" (en référence à un film des Marx Brothers').

Phil (celui qui jouait de la kena) en parle ainsi: "On refusait pêle-mêle la guerre du Vietnam, le productivisme, l'asservissement des travailleurs, le carcan des familles, les tabous de la sexualité et l'ennui vertigineux des couples traditionnels. Nous rejetions la compétition au profit de la coopération, le marché au profit du troc et de l'échange. D'ailleurs, dans la maison bleue, chacun apportait sa contribution".
Et Larry, un autre membre encore en vie ajoute: "Au total, on s'est retrouvé à seize. Et la maison bleue, immense, nous convenait parfaitement. On recherchait un art de vivre à l'opposé de nos aînés. On voulait réenchanter l'existence. Nous discutions des nuits entières, participions à des marches et des manifestations, cuisinions avec soin de la nourriture bio que nous mangions et que nous distribuions à d'autres communautés, jouions beaucoup de musique, consommions un peu de drogue. Et nous faisions beaucoup l'amour."

Larry, encore en vie? Oui car une bonne partie de cette communauté étant homosexuelle, le sida a fauché beaucoup de ses membres.
Mais revenons à la chanson. Maxime, qui ne parlait pas anglais, l'a écrite de retour en France pour remercier ceux et celles qui l'avaient accueilli et lui avait envoyé des dessins. C'est un peu par hasard qu'elle a été ajoutée au 1er album de Maxime.
Son succès a longtemps agacé ce dernier, las qu'on la lui demande encore et toujours alors même qu'il avait composé d'autres chansons. Est-ce pour cela que pendant si longtemps il a oublié l'adresse exacte de cette maison. Tel n'est plus le cas. Même qu'une plaque a été apposée sur la façade. Mais ceci est une autre histoire.

dimanche 24 juillet 2011

Devinette (6)

Cette maison, cela fait plus de 40 ans que beaucoup rêvaient de la voir en vrai et la cherchaient, en vain, car arrivés dans la ville où elle était située, ils n'étaient munis que d'un seul indice: elle était adossée à une colline. Au point de départ de leur quête: une chanson écrite comme ça, juste pour remercier la communauté de personnes qui l'habitait et avait accueilli pendant un mois un jeune homme et sa soeur.
Une chanson qui moi aussi m'avait accrochée notamment parce que les prénoms de Lizzard et Psylvia (souvent transformés en Lisa et Sylvia) m'intriguaient et que je me demandais ce qu'était une "kéna".
Maison qui restait mystérieuse jusqu'à l'an dernier où celui qui y avait vécu a retrouvé son adresse et là, surprise...

Et la devinette dans tout ça? Elle est simple: retrouver le nom de la chanson et de son compositeur avec juste pour indice la photo ci-dessus.

samedi 23 juillet 2011

Perles de collégien (2)

Suite des perles collectées par Olivier MARION avec celles relatives à l'histoire du XXème siècle

La guerre 14-18
"En 1914, les Français et les Allemands essayaient de se prendre par derrière, cela s'appelaient la guerre de mouvement"
André Maginot, ce ministre de la guerre qui a oeuvré pour la construction de la ligne qui porte son nom n'a pas du aimer!
"Les robustes femmes qui travailler dans les fermes en 14-18 sont appeler les poilus"
Le travail à la ferme rendrait donc virile?
"La guerre s'est arrêtée le 28 novembre 1918 et la paix fut signée 6 mois plus tard en mai 1918"
Nous auraient-on caché que c'est H.G. Wells qui a rédigé le texte de l'Armistice
"La guerre a fait 10 000 000 morts dont 1 400 000 qui furent sauvés"
J'ignorais que le prénom de Lazare était aussi fréquent

Du côté des dictatures
"Staline a tué des milliers de morts"
Pourtant le film avec James Bond "On ne meurt que deux fois" n'avait pas encore été réalisé
"Staline avait beaucoup de bouton, donc il métait du fontain"
Là on devine l'adolescent(e) préoccupé par son acné
"Un jet nocide, est une bombe à gaz toxique"
Quelle aurait été la réponse si l'enseignant avait parlé du Zyklon B
"Mao Tse Toug, c'était le livre d'Adolf Hitler"
Un livre dont la rédaction, durant son séjour en prison, a été le combat de sa vie?

La guerre 39-45
"Le général a dirigé le gouvernement de Vicky"
Moi, je reprendrai bien une pastille avec un peu d'eau
De nouveau certains "thèmes" inspirent les élèves, par exemple:
- la rafle du vélodrome d'hiver devient: "la rafle du Vélodrome d'hier... ou bien encore la rafle du vélodrome d'Hitler...ou le rafle du vent d'hiver"
- et vues par les collégiens les deux premières explosions atomiques donnent: "les Américains lancent deux bombes atomiques qui s'appellent Nagasaki et Hiroshima" et "Les deux villes qui reçurent la bombe A sont Lens et Lille"
Je sais qu'on dit parfois que les villes du Nord sont sinistrées au plan économique mais là c'est quand même excessif!

De 1945 à aujourd'hui
Pour commencer un bel exemple du programme en mode "macédoine" avec "Mussolini était un communiste qui a participé aux accords d'Evian avec Mao Tse Toung"
On continue avec: "Louis XVI a mis en place le Vème République en 1979"
Bon ce n'est pas parce que la Vème République et notamment certains de ses chefs suprêmes ont été comparés à des monarques qu'il faut ramener à la vie Louis XVI!
"Le chancelier allemand était Helmut Coït"
Pourtant il n'est pas de la génération "Faites l'amour pas la guerre"
"Le Dédée de Mastuite a été signé en 1972..."
Allez rajoutez moi 20 ans et le compte sera bon!

vendredi 22 juillet 2011

à Paris: quelques statues (2)

A Paris, il y a donc les statues très connues. Et puis il y en a d'autres qui le sont beaucoup moins et que l'on croise au hasard des rues et des squares. Parfois j'ai pensé à relever d'une manière ou d'une autre le nom du sculpteur et/ou de l'oeuvre, mais bien souvent tel n'a pas été le cas, alors toute aide sera la bienvenue pour les identifier.

Certaines sont relativement "classiques" dans leur représentation. Ainsi les trois qui suivent:
- la 1ère a été vue dans un square en face de la maison de la Suède qui est située dans le Marais. Je n'aurais jamais du la remarquer, mais mon oeil, attiré par des publicités peintes comme on les réalisaient autrefois, m'avait incité à quitter le parcours conseillé par le guide vert... avant de rentrer dans ce square joliment fleuri .
- la seconde est implantée square Félix Desruelle qui est adossé (si ma mémoire est bonne) au dos de l'église St Germain. Outre cette statue dédiée à celui qui perça le secret de l'émail, ce square comporte un mur/portique en grès émaillé... qui est malheureusement difficile de photographier à cause de la végétation environnante.
- la 3ème, vue aux jardins du Luxembourg, a fait prendre conscience des limites des armes "anti-pigeon" trouvées par la ville de Paris qui a fait en sorte que les statues soient désormais souvent "décorées" de piques... moyennement efficaces si l'on se fie au pigeon posé aux pieds de cet éphèbe.




D'autres statues m'ont laissé beaucoup plus perplexe. Ainsi les 4 qui suivent, toutes vues dans le quartier St Germain. Hasard ou goût plus prononcé de la population de ce quartier pour ce genre d'oeuvres?




A noter que la 3ème, placée sur le devant de l'église St Germain, était ce jour là entourée de jeunes pompiers qui cherchaient à vendre des billets de tombola pour le bal du 14 juillet. Et mine de rien, alors même que l'oeuvre s'intitule "désillusion totale" je n'ai pu m'empêcher d'y trouver une certaine ressemblance avec d'une part la silhouette des soldats du feu quand ils portent le casque réglementaire et d'autre part les masque que portaient les médecins du temps des grandes épidémies du XVIIème siècle.

Quant à la dernière... elle faisait partie d'un lot de deux statues assez morbides implantées sur une petite placette très paisible où j'aurais aimé m'arrêter et me reposer aux beaux jours... du moins si ces statues avaient été absente car même dotée d'une bonne dose d'humour, je ne me sentirais guère à l'aise en telle compagnie.

jeudi 21 juillet 2011

à Paris: quelques statues (1)

De Paris, on retient surtout les grands monuments: la tour Eiffel, Notre-Dame, le musée d'Orsay... dont on immortalise plus ou moins bien une vue d'ensemble. Mais comme toutes les villes, Paris fourmille de détails, notamment de statues que l'on trouve dans de petits squares ou bien encore sur ou aux abords des monuments ci-dessus mentionnés.

Ainsi certains à Notre-Dame, auront remarqué cette statue qui, si on ne la rapproche pas de sa voisine, ferait penser à la représentation d'un candidat au suicide. Sauf que reliées entre elles, il y a fort à parier qu'il s'agisse de représentations d'Adam et Eve.

La statue ci-contre est elle aussi fort connue. Enfant déjà, elle avait retenu mon attention lorsque passait ce feuilleton qu'adoraient les petites filles amatrices de danse classiques: "l'âge heureux" où les deux petites héroïnes se divertissaient, alors même que c'était interdit sur les toits de l'Opéra Garnier. J'ignore si à l'époque les statues étaient ornées de ces longues piques destinées à dissuader les pigeons d'en faire leur terrain de prédilection.

Cet opéra tient son nom de Charles Garnier, l'architecte qui en a conçu les plans et suivi la réalisation. Cette dernière fut fort longue puisqu'elle dura 14 ans (de 1861 à 1875!), en grande partie à cause du terrain marécageux qui nécessitât non seulement des fondations très profondes, mais de pomper la nappe phréatique. Charles Garnier surveille désormais l'entrée visiteurs.

Il ne peut donc pas regarder la statue "la Danse" de Carpeaux qui figure sur le devant de l'Opéra et fit tant scandale à l'époque parce que les statues étaient nues. Face aux protestations, elle ne dut finalement son salut que grâce à la guerre de 1870. A noter que ce qu'on voit actuellement à l'opéra Garnier est une reproduction par Paul Belmondo (le père de l'acteur) puisque l'original appartient désormais aux collections du Musée d'Orsay.

C'est d'ailleurs aux abords de ce dernier que l'on trouve les deux dernières statues qui ornaient initialement le Trocadéro avant qu'elles ne soient remplacées à la fin des années 30 par les actuelles statues.

mercredi 20 juillet 2011

Quelques Lyonnais(es) célèbres (2)

Antoine-Michel Perrache, né à Lyon en 1726 et décédé à Lyon en 1779 est un sculpteur et ingénieur… lyonnais.

En 1766, il présente un plan pour rediriger vers le sud le confluent du Rhône et de la Saône. Décédé précocement, sa sœur lui succédera dans la défense de ce projet qui conduira à la création d’un nouveau quartier, gagné sur l'eau. Ce dernier prendra alors le nom de Perrache, ainsi que la gare qui y sera bâtie dans les années 1850.

François-Frédéric Lemot, dit François Lemot, né à Lyon en 1772 et mort à Paris en 1827, est un sculpteur français.

Son œuvre la moins connue des Lyonnais est par contre très appréciée des habitants de... Loire-Atlantique. Il consacra en effet beaucoup de temps à la réalisation d’une « villa » de rêves qui s’appelle désormais le "domaine de la Garenne Lemot".

Il s’agit d’une propriété achetée en 1805 dans les environs de Nantes, sur les terres de l’ancien château en ruines de Clisson qui s’étendaient jusqu’à Gétigné et avaient beaucoup souffert lors des guerres révolutionnaires.

Il construisit là tout un ensemble de bâtiments et jardins dans un style italianisant dont s’inspirèrent beaucoup d’architectes des alentours, donnant alors à cette partie de la vallée de la Sèvres nantaise un cachet bien particulier.

mardi 19 juillet 2011

Perles de collégiens (1)

Il y a maintenant une bonne quinzaine de jours que les résultats du Brevet des collèges sont connus et la rentrée, même si elle se profile à l'horizon via les stocks de fournitures des grandes surfaces, est encore loin: deux raisons pour plonger dans ce petit livre qui permet de "réviser" son histoire géographie en se délectant, le temps de quelques billets, des perles collectées pendant une bonne dizaine d'années par un enseignant: Olivier MARION.

Aujourd'hui interrogation écrite portant sur le programme d'histoire jusqu'au XIXème siècle. Voici quelques réponses et dont l'orthographe a été scrupuleusement respectée.

La préhistoire: "Elle fut inventée dans la maison potami au Néolithique... Le Néolihique est un fleuve entre le type et le frappe."
En insistant un peu, l'élève aurait il ajouté qu'il mangeait un croissant fertile?
Dans l'antiquité
- les Hébreux: "Le repos des Hébreux le samedi s'appelle le Sahara"
En principe, il devrait donc toujours faire chaud et sec ce jour là
- "les Romains Romulus et remus ont étaient recueillis par le louvre"
... qui les a nourris avec le lait de la culture?
Au Moyen-Âge:
- les débuts de l'Islam: "Les Islamistes c'est se qui son de religion catolique et qu'ils abitent arabies"
... même que je ne serai pas surprise que le livre sacré soit la Thora
- la religion catholique: "On peut voir la croisée de la génisse ... et le choeur il est au mieux de la cathédrale"
Peut-être que dans ce cas les transepts s'appellent la vache et le taureau?
Les Lumières et la révolution française
"Le roseau et le monqieu sont deux philosophes du XVIIème siècle"
Si La Fontaine avait encore été envie il leur aurait consacré une fable
" Louis XVI a été guillotiné parce qu'il avait triché au jeu de paume"
... et Marie-Antoinette parce qu'elle ne voulait pas donner la recette de sa brioche?

Certains thèmes inspirent particulièrement les collégiens, ainsi la bataille d'Alésia dont le résultat reste incertain au vu de leur copies:
" C'est Hitler qui a perdu la bataille d'Alésia"
" C'est Napoléon qui a perdu la bataille d'Alésia"
" Napoléon a gagné la bataille d'Alésia"
"Pétain a gagné la bataille d'Alésia"
Et Napoléon Bonaparte ci-dessus mentionné fait partie de ces hommes au nom compliqué puisqu'il a droit à du " Napoléon Bonne appart... napoléon Boneaparte... Napoléon Monappart" pour lesquels de surcroît les historiens semblent encore partagés quant au lieu de décès qui serait selon les sources collégiennes: "Ste Claire... l'île de Maurice... Elène en pleine mer"

Je comprends désormais pourquoi sur la plupart des images il fait la tête!

dimanche 17 juillet 2011

à Paris: quelques enseignes

Bientôt un mois que je suis revenue de Paris... sans avoir vraiment trouvé le temps de retravailler les photos réalisées durant le séjour, dont celles d'un certain nombre d'enseignes que voici.

A tout Seigneur, tout honneur, et notamment celui d'apparaître en premier! Voici sa majesté le chat bien "installé" sur un livre. Et pour cause il s'agit du chat des éditions "la dilettante" dont l'un des plus grands succès est d'avoir déniché et su garder Anna Gavalda.

Après cette introduction, petite mise en bouche avec cette étrange enseigne d'un restaurant (dont j'ai oublié le nom) réalisée avec de faux couverts. L'histoire ne dit pas si l'idée d'une telle enseigne est venue des clients ou du patron.

Après les couverts, les verres avec ce petit clin d'oeil à une boisson interdite au siècle dernier car elle faisait des ravages. Dans "l'assommoir", Zola parle de cette "fée verte" qui supposait que l'on verse doucement de l'eau sur un sucre imbibé d'absinthe, d'où la cuillère dentelée reprise en motif sur l'enseigne.

L'absinthe était prisée par beaucoup d'artistes dont Baudelaire, Verlaine, Van Gogh qui auraient sans doute eu parfois besoin de passer boire un café dans ce qui est très certainement le plus ancien des "cafés" parisiens: "le Procope". Il s'est ouvert à l'époque où cette boisson était une rareté. Un lieu qui fût fréquenté par Voltaire, Rousseau, Danton, Marat...

Si son entrée principale se trouve, rue de l'ancienne comédie, on peut aussi y accéder par l'arrière, passage du cour-Saint-André.


C'est dans cette même ruelle déconseillée aux porteuses de chaussures à talon tant les pavés y sont irréguliers que l'on trouve ces trois autres cafés.
L'enseigne du dernier, ainsi photographiée, n'est pas sans rappeler les films de Michel Ocelot et donne envie de repartir en voyage... mais dans un moyen de transport quand même plus confortable qu'une diligence.

samedi 16 juillet 2011

J'les aies

Quoi donc?
Mes lunettes. Enfin les vraies! Pas de ces "loupes" qu'on trouve aussi bien dans les pharmacies que dans les grandes surfaces.
Il a fallu au moins 5 ans et 3 ordonnances pour que je me décide enfin à franchir les portes d'un opticien. Enfin, plus exactement les portes d'une de ces boutiques dont je ne citerai pas le nom et où l'on vous propose non seulement la paire prescrite mais aussi une paire de rechange à 1€.

Bon d'accord, cette seconde paire est à choisir dans une série de modèles standard et elle n'a aucun traitement particulier type anti-reflet, anti-rayure ou je ne sais quoi! Mais les presbytes qui n'ont pas besoin de les avoir en permanence sur le bout du nez et qui passent un temps fou à chercher où ils ont bien pu les poser savent combien il est important d'avoir une paire de rechange.