lundi 31 mars 2014

Génériques mythiques de séries télévision... étrangère (3)

Toujours à peu près à la même époque, puisque les différents épisodes ont commencé à être diffusées en 1967 (toujours sur le seconde chaîne de l'ORTF) il y a eu "mission impossible"

Série américaine cette fois-ci. Qui a eu beaucoup plus de succès puisqu'elle comporte 7 saisons, soit 171 épisodes et a donné lieu à ce jour à 4 "adaptations" cinématographiques centrées autour de Tom Cruise et non de Peter Graves qui jouait le rôle de James (Jim) Phelps
Des années plus tard, en revoyant le générique culte avec cette mèche de dynamite, cette cassette qui s'autodétruit... le tout sur fond d'une musique composée par Lalo Schiffrin, un élément m'a sauté aux yeux: la diversité des personnages qui renvoient aux différentes communautés qui composent la nation américaine. 
Le chef est certes un "blanc" d'origine européenne, mais il s'est entouré d'une équipe qui comporte notamment une femme* mais aussi un black et une personne d'origine hispanique**
* Oui je sais, les femmes représentent 50% de l'humanité... sauf dans les séries télévisions axées sur l'action
** Aujourd'hui on ajouterait un membre issu de la communauté asiatique qui était toutefois moins présente dans les années 70

dimanche 30 mars 2014

Génériques mythiques de séries télévision... étrangère (2)

4 années plus tard, une autre série diffusée sur la même chaîne m'a plu. Beaucoup d'humour là aussi, il faut dire que cette série est elle là encore british! Mais ça n'a pas suffit pour qu'elle accroche le public -et les producteurs- au delà de la première saison et unique saison.

A noter que le générique est un petit bijou à plus d'un titre car il montre en parallèle qui sont ces deux hommes:
- Roger Moore joue le rôle d'un "aristocrate britannique, Lord Brett Rupert George André Sinclair, quinzième du nom, un beau parleur cultivé, habitant Londres, vivant de ses rentes, attaché aux traditions véhiculées par sa famille"
- Tony Curtis celui d'un "homme d'affaires américain sorti des bas-fonds de New York, Daniel Wilde (surnommé « Danny »)
Et surtout la musique est signée de John Barry qui a ultérieurement écrit de nombreuses partitions pour les James Bond où figurera...Roger Moore

samedi 29 mars 2014

Génériques mythiques de séries télévision... étrangère (1)

Changement d'époque avec une série de musiques de génériques qui ont bercé une partie de mon enfance et mon adolescence.
Place tout d'abord au charme "so british" d'une série où je ne comprenais pas grand chose aux intrigues (j'avais 9 ans lorsque elle a commencé à être diffusée sur la 2ème chaine de l'ORTF) mais comment résister au sourire de John Steed?

vendredi 28 mars 2014

"Greensleeves" interprété par Jordi Savall

C'est grâce à un échange entre deux internautes sur Youtube, à l'occasion de la publication de cette version (rare) d'un air traditionnel sur viole de gambe que j'ai découvert qu'il existait plus d'une version de cet instrument rendu célèbre par Jordi Savall dans un très beau film d'Alain Corneau: "Tous les matins du monde"

En fait, il en existe sept types: pardessus de viole, dessus de viole, viole de gambe alto, viole de gambe ténor, basse de viole de gambe, grande basse de viole de gambe et contre basse de viole de gambe* qui sont toutes tenues entre les jambes, sauf la contrebasse.
Cette manière de tenir l'instrument me faisait penser jusqu'alors au violoncelle. La lecture d'un article* consacré à celle-ci m'incite désormais à penser aussi au violon dont les nobles des siècles passés répugnaient à jouer... car l'usage de ce dernier était considéré comme vulgaire puisque ceux qui en jouaient travaillaient dans la rue ou les cabarets!
Ce même article situe l'origine de cet instrument qui comporte 6 cordes -et non 4 comme violon et violoncelle- à la fin du XVe siècle, en Espagne. Il était alors considéré comme étant une variante du luth
*pour les spécificités techniques, voir:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Viole_de_gambe

jeudi 27 mars 2014

L'étrange histoire de Billie Joe

Quand la chanson a commencé à être diffusée sur les ondes, je n'avais même pas dix ans et elle m'avait marquée sans que j'y comprenne quoi que ce soit, sauf deux mots dont j'avais compris qu'il renvoyait à un nom: celui de Billie Joe. La ré-écoutant des années plus tard, j'avais compris qu'une mère de famille apprenait à sa fille qu'un certain Billie Joe était mort et deviné que quelque chose de particulier -quoi, je n'en savais rien- avait lié Billie Joe à celle qui racontait l'histoire.
Pour la petite histoire, la chanson, qui a fait l'objet de nombreuses reprises et a été adaptée en français par Joe Dassin et Eddy Mitchell sous le nom de "Marie-Jeanne", avait été initialement enregistrée en... une heure.
Et que raconte t elle cette chanson? Pas grand chose en réalité. Une jeune femme explique qu'elle avait appris lors d'un repas familial que Billie Joe s'était suicidé en se jetant d'un pont. Billie Joe était un garçon que son frère et elle connaissait. Probablement même très bien en ce qui la concernait puisqu'elle était très troublée en apprenant la nouvelle. Surtout après que sa mère lui ait précisé qu'une fille lui ressemblant avait été vue la veille en compagnie de Billie, à l'endroit du suicide, en train de jeter quelque chose dans le fleuve. La narratrice n'en dit pas plus, sauf que depuis lors son père est mort, son frère s'est marié et qu'elle va régulièrement sur ce pont jeter des fleurs dans le fleuve.

Ce manque d'explications a donné lieu à de nombreuses interprétations plus ou moins farfelues:
- Billie Joe aurait été une fille
- Billie Joe aurait eu une aventure homosexuelle
- Billie Joe et la narratrice auraient eu un enfant mort-né ou avorté.
En 1970, la compositrice de la chanson a rejeté toutes ces interprétations en expliquant que, pour elle, la chanson n'était que le récit d'une "une tranche de vie". Elle souhaitait raconter ce que peuvent être les discussions quotidiennes durant un repas familial chez des gens modestes et durs à la tâche où il arrive qu'un un évènement gravissime, comme le suicide d'un adolescent, puisse n'être considéré que comme un fait-divers sans importance.

mercredi 26 mars 2014

... et îles... pas paradisiaques

Vous avez déjà certainement réservé pour vos prochaines vacances d'été. Voici 4 destinations que je vous déconseille alors même que l'on dit souvent que les îles sont paradisiaques. Tel n'est pas le cas des 4 qui suivent.

Voici tout d'abord une île française, située dans le Pacifique, en fait un atoll qui entoure un lagon: Clipperton* (connue aussi sous le nom de l'île de la Passion car elle a été découverte un vendredi saint, celui de 1711)
Oubliez là! D'abord elle ressemble plus à "un tas de caillou tout plat avec quelques arbres et pas d'eau douce." ça n'a pas découragé le Mexique d'y implanter en 1906 une exploitation de guano dont le ravitaillement en eau et vivres du personnel et de leurs familles était entièrement dépendant de la marine mexicaine qui y venait tous les deux mois... Sauf à compter de 1914, révolution mexicaine oblige! En 1915, la population, alors d'une centaine de personnes, refusa la proposition d'évacuation d'un bateau américain. Proposition acceptée en juillet 1917 par les 4 femmes et 7 enfants qui y étaient encore en vie. Entretemps, tous les hommes de l'île étaient morts de carences diverses ou en tentant de quitter l'île sur un radeau de fortune. En réalité, tous les hommes sauf un, le gardien du phare qui s'était proclamé "Roi" avant de violer et tuer toutes les femmes de l'île... et avait été lui-même tué par une de ses victimes. On oublie cette île!
On reste dans l'hémisphère sud et on part alors du côté du Brésil. Par contre ne comptez pas sur moi pour, ne serait ce que poser un orteil sur l'île de Queimada Grande, aussi connue sous le nom de... "l'île aux Serpents". Et oui on y trouve la densité de Bothrops insularis (une variété de cobra jaune) la plus élevée au monde (entre 1 et 5 par m2). Et cela quel que soit l'endroit: sur la plage, dans les arbres ou au sommet de la montagne. Un enfer interdit aux touristes et que fuient les pêcheurs locaux. En fait il est uniquement fréquenté par les scientifiques d'un institut d'herpétologie.
On quitte ce "paradis des reptiles" (ils n'ont aucun prédateur naturel sur place) pour aller vers une autre île chaude de l'hémisphère nord cette fois-ci, celle de Ramree, en Birmanie, conue pour une autre espèce d'animaux depuis un sinistre "fait divers historique".  A la fin de janvier 1945, d'un côté il y avait des soldats anglais, de l'autre des soldats japonais qui, plutôt que de se rendre, choisirent de s'enfoncer dans la mangrove du centre de l'île (qui fait environ 16 km²). Problème, ce n'était un lieu pas vraiment accueillant avec des scorpions et de serpents venimeux, de moustiques porteurs de maladies et, surtout... de milliers de crocodiles (taille habituelle: entre 4,8 et 7,5 mètres).  Alertés par les cris entendus durant la nuit du 19 février 1945, les Anglais finirent par ratisser le marais. Ils n'y retrouvèrent que 20 Japonais blessés et de nombreux corps... démembrés. Or, au départ il y avait environ 1.000 hommes qui s'étaient enfoncés dans ce marécage. Si on considère qu'environ 500 Japonais auraient réussi à fuir, qu'est il advenu du reste? Et bien voyez-vous, pour les crocodiles, l'homme est un plat comme un autre...
Tout bien réfléchi, autant rester dans des contrées tempérées sans nombreux reptiles et autres sauriens. Par exemple, allez sur une île écossaise. Enfin, toutes les îles écossaises sauf une pour laquelle j'émettrai quelques réserves même si...: l'île Gruinard. Jusqu'en 1941, c'était une île normale. Et puis en 1942, un troupeau de moutons y est installé et les Anglais larguent une bombe contenant la maladie du charbon sous forme de spores. Et oui, le rêve, ou plutôt le cauchemar de la guerre bactériologique ne date pas d'aujourd'hui. En 1942, bien évidemment tout le troupeau est mort... mais pas les spores... Du coup l'île a été mise en quarantaine avant d'être finalement décontaminée... en 1990: l'île a été arrosée avec du formol  et la terre de surface a été prélevée en certains endroits avant d'être stockée dans des conteneurs scellés. Le nouveau troupeau de moutons qui y a été déposé ayant survécu, l'île a été déclarée de nouveau accessible.
Bon, si ces îles là ne vous tentent pas et que vous soyez un tantinet masochiste, vous trouverez peut-être votre bonheur dans la compilation ci après: http://www.topito.com/top-ile-lost-flippantes  
* Le nom de Clipperton lui vient du flibustier et naturaliste anglais John Clipperton qui, pour certains, aurait croisé au large de cette île, et, pour d'autres, y aurait même débarqué en 1704. Bien qu'aucune trace écrite de son passage n'ait été retrouvée, l'histoire retint le nom de l'île de Clipperton sans que l'on sache vraiment pourquoi, peut-être à cause d'une légende de trésor.

mardi 25 mars 2014

Images de rêve (?)...

Il y a parfois des lieux ou des choses que l'on rêve de voir un jour... Quand le rêve se réalise il arrive que l'on s'aperçoive, quand on prend un peu de recul ou de hauteur, que l'image de carte postale peut ne pas être aussi idyllique qu'on le pensait à l'origine.
Voici quelques images de monuments très célèbres: les grandes pyramides, le Taj Mahal...









... de lieux célèbres comme Stonehenge ou Central Park...










... voire de personnages célèbres tels que Mona Lisa ou la Petite Sirène...









Mis à part Mona Lisa, il y a très longtemps de cela, je n'en ai vu aucun. Du coup, faute d'être allée sur place je ne soupçonnais pas que les pyramides étaient si proches de la ville et que les berges du fleuve proche du palais de marbre blanc étaient aussi peu romantiques...










... que le parking à autos de Stonehenge était aussi proche du rond de pierres (des solutions ont été retenues au Mont St Michel et au cap Fréhel) et qu'à New York, la comparaison de Central Park avec un poumon était aussi justifiée...






... que sauf à venir très tôt ou très tard, il est peu probable qu'on puisse observer tranquillement Mona Lisa et la Petite Sirène.


 Vous voilà prévenus! Mais est ce pour autant une raison d'aller voir par soi-même ce qu'il en est sur place?

lundi 24 mars 2014

Les fleurs de la branche de l'arbre aux hérons

La branche de l'arbre aux hérons? C'est quoi ça?
C'est tout simplement une branche prototype d'un futur "Arbre aux Hérons" qui, si "les machines de l'île" arrivent à boucler leur projet, devrait être la prochaine grande attraction, après l'éléphant et le carrousel des mondes marins.
Actuellement, cette seule branche pèse 20 tonnes et mesure 20 mètres de long. A terme, 21 autres s'y ajouteront. On peut d'ailleurs voir la "maquette" de l'arbre (5 mètres de diamètre pour 4 de hauteur) dans la Grande Galerie des Machines.
Bon, autant le dire, c'est un peu le projet serpent de mer... notamment à cause du coût très élevé de réalisation qui nécessitera des fonds publics. Et ces temps-ci...
Moralité, depuis 2007 la branche attend que d'autres pousses s'y ajoutent... En attendant, quand on quitte l'éléphant on redescend sur terre en l'empruntant, c'est l'occasion idéale pour y voir un certain nombre de jardinières fleuries avec, dans l'une une plante que je n'ai pas pu identifier et dans une autre, une superbe tulipe rouge propice à un essai en macro-photo.

dimanche 23 mars 2014

Tranches de vie avec... les élections municipales (1)

N'ayant plus d'obligations tant côté professionnel que familial, je n'ai pas hésiter à répondre à l'annonce de la mairie de Nantes qui cherchait des assesseurs pour aider à la tenue des bureaux de vote. Grand bien m'en a pris car même si, lorsque le taux d'abstention est élevé, le temps semble parfois long* ça a été l'occasion de "rencontrer" quelques personnalités ou situations qui valent la peine d'être racontées.

Je ne ferai pas de commentaire sur les "piliers"  que sont le chef de centre, le président de bureau de vote ou les assesseurs habituels désignés par les listes en présence ou parmi le personnel municipal. Non, ce sont les votants qui m'ont passionnée.
Il y avait:
- la famille très BCBG, très bourgeoisie nantaise -dans les vêtements, les attitudes...- dont les membres (papa, maman et les enfants) vivent très probablement dans l'un des très beaux appartements qui donnent cours Cambronne et qui viennent ensemble... de toute évidence après la messe... très probablement St Nicolas, un haut lieu intégriste
- à l'autre extrémité, les artistes au look beaucoup moins classique... et qui vivent eux probablement dans les ruelles aux immeubles un peu décrépits qui mènent vers les anciens quais
- les petits enfants qui accompagnent leurs parents dans l'isoloir qu'ils appellent "la cachette" et sont très fiers de déposer eux même le bulletin de Papa ... ou Maman
- les personnes âgées qui ont du mal à se déplacer et encore plus à plier et replier et encore replier les petits bulletins de vote format A4 pour qu'ils rentrent dans les micro-enveloppes et qu'on ne peut en aucun cas aider
- les pressés qui ne prendraient volontiers qu'un seul bulletin (il en faut au moins deux sauf si on a préparé son bulletin chez soi) et ne veulent pas passer par isoloir... et qui le prennent de haut quand on leur rappelle leur règlement
- les hésitants qui réfléchissent longuement devant la table... avant de finir par prendre quasiment tous les bulletins... et rester ensuite un temps fou dans l'isoloir
- les isolé(e)s qui feraient bien un brin de causette parce que les dimanches sont longs quand on vit seul
- les distraits qui n'ont pas retrouvé leur carte d'électeur, oublient de prendre une enveloppe et/ou de signer et/ou de récupérer leur pièce d'identité
- les "civiques" qui acceptent sans problème de revenir le soir pour être scrutateurs... mais d'eux il sera question une autre fois
* A Nantes, comme dans un certain nombre de grandes villes, les bureaux sont ouverts de 8 à 20 heures

samedi 22 mars 2014

"The Grand Budapest Hôtel" de Wes Anderson

La bande annonce m'avait beaucoup plu. Le film aussi. Même si j'ai été un peu déconcertée par le côté film d'initiation (celle d'un jeune Lobby Boy) policier (comment le concierge de l'hôtel va t il prouver sa bonne foi?) dans un contexte historique (un faux pays d'Europe de l'Est confronté à des événements qui ressemblent fort à ceux s'étant déroulés entre les deux guerres) le tout dans un style très BD (genre ligne claire)
Ceci dit j'ai, alors même que l'histoire est sérieuse, plus d'une fois ri, ou plutôt souri. Comme dans les bons films de Lubitsch ou les meilleures comédies anglaises. Et je le recommande volontiers pour passer un bon moment avec quelques moments forts comme les poursuites, par exemple lorsque Gustav H. (le concierge de l'hôtel) s'enfuit de la prison, ou que le cercle des concierges s'associent pour lui venir en aide, ou que, avec Moustapha Zéro (le Lobby Boy) il accomplit un incroyable périple à la recherche de Serge X. avant de poursuivre l'assassin de ce dernier en... luge.
Ah cet assassin... il y avait longtemps que je n'avais pas vu au cinéma un méchant aussi réussi. Willem Dafoe a composé un délectable Jopling qui donne froid dans le dos... alors même qu'on ne le voit jamais directement tuer ses victimes. Même si un détail laisse toujours comprendre sans aucune équivoque possible qu'elles ne sont plus en vie.
Dernière chose à relever, la musique... En voici un petit extrait qui rend très partiellement compte du travail accompli par Alexandre Desplat... un compositeur à suivre




vendredi 21 mars 2014

L'éléphant de Nantes... vues d'en haut

La balade a enfin eu lieu! Un jour d'école qui plus est, ce qui a permis d'être assuré qu'il y aurait un peu moins de monde sur le dos de l'éléphant. Et oui, si la capacité d'accueil de ce dernier est de 50 personnes, la capacité de la plateforme d'où l'on peut avoir la plus belle vue (sans trop se déplacer on a alors une réelle vision à 360°) est moindre.
Sous réserve qu'on soit prêt à accepter le vent (ne pas oublier qu'on se trouve à l'équivalent d'un 4ème étage avec un "balcon" très ajouré, dont les rambardes sont soigneusement décorées dans l'esprit "Inde" le jeu consiste à passer d'un côté à l'autre de la "bestiole". Pour ceux qui souffrent du mal de mer ou qui veulent faire tranquillement des photos, pas de crainte à avoir, on ne tangue pas là comme sur le pont supérieur d'un navire par gros temps. L'éléphant avance en effet de manière linéaire en étant plus poussé par les énormes roues actionnées par un moteur que par les pattes qui accompagnent le mouvement.
Dernier petit détail à savoir avant d'acheter votre billet: il donne droit à 1/3 du circuit. Sous réserve des places disponibles, vous aurez donc au choix:
- un départ sous les nefs. Direction le carrousel des mondes marins. C'est de là que vous aurez la vue la plus intéressante sur Nantes, côté rive nord de la Loire. 
- un départ du carrousel des mondes marins. Après avoir fait une virage à 180° l'éléphant prend la direction du sud où vous aurez une vue sur la partie sud de l'ile Ste Anne et au delà le bras sud de la Loire.
- un départ à l'ouest du parc d'animation pour revenir en passant sous les nefs.
Et que voit on lors de la première partie du trajet? 
Les nefs d'abord qui rappellent les différents programmes. Peu de temps après avoir dépassé la grosse horloge qui ornait le fronton des anciens ateliers Dubigeon, ne pas oublier de se retourner afin de profiter de la vue sur ND du bon port (appelée aussi église St Louis) qui pendant quelques secondes s'inscrit parfaitement entre les deux immeubles reconstruits du quai de la Fosse reconstruits après la deuxième guerre mondiale.









Le temps de jeter un oeil à la rive sud de l'ile Ste Anne que domine le bâtiment de la Beghin-Say aux si jolies couleurs bleues... ne pas oublier de regarder la nouvelle école qui a été construite avec des parties très végétalisées. Ainsi les enfants de l'école élémentaire peuvent soit prendre l'escalier pour rejoindre leurs classes, soit emprunter une rampe douce engazonnée qui passe au dessus de la maternelle. 
Il est temps de revenir à l'avant de l'éléphant pour avoir une vue inhabituelle sur la titan jaune et le carrousel des mondes marins (ouvert en juillet 2012). Puis de prendre le temps de faire une dernière photo de Nantes centre avec au premier plan, le pont Anne de Bretagne, et derrière, le bâtiment jaune du central téléphonique dont la façade sud est décorée d'une très belle fresque en mosaïque,le clocher de St Nicolas et entre... LA tour qu'on ne présente plus tant elle fait désormais partie du paysage nantais.
Il ne reste plus alors qu'à redescendre sur terre... à moins que vous ne préfériez plonger dans les profondeurs du carrousel des mondes marins.

Personnellement, j'ai opté pour un chocolat chaud au "café de la branche" car en ce tout début de printemps, l'air était quand même frais tout en haut du dos de l'éléphant.

jeudi 20 mars 2014

L'éléphant de Nantes... vu d'en bas

Il aura finalement fallu presque 7 ans pour que je monte sur le dos de l'éléphant des "machines de l'ile"*.
Les "machines de l'ile"? Oui, un espace d'exposition et d'animation qui a ouvert le 30 juin 2007 (d'où la référence aux 7 ans) sur l'ancien site des halles Alstom et des nefs des chantiers Dubigeon**
Pour expliquer ce que sont les "machines" rien ne vaut les explication de "Nantes métropole":  "Les Machines de l'île sont situées à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes"
Et l'éléphant là dedans? C'est l'une des grandes attractions du site des "machines de l'ile" Mais il y en a d'autres qu'il me reste  visiter comme les nefs proprement dites ou le carrousel des mondes marins.








Voici les caractéristiques de la bêêêête: 12 mètres de haut, 8 mètres de large et 21 mètres de long! Poids: 48,4 tonnes d’acier et de bois (tulipier de Virginie). La bête non seulement bouge les oreilles, les yeux, la queue mais elle barrit et arrose les spectateurs qui sont un peu trop sur son parcours. Tout ça grâce à un moteur de 450 chevaux qui permet de mouvoir les moults articulations de la carcasse qui nécessitent pas moins de 2 000 litres d’huile hydraulique!
Ne pas espérer une vitesse faramineuse: de 1 à 3 kilomètres. Mais là haut, quand on quitte les balcons du  salon intérieur pour s'installer sur la terrasse, c'est amplement suffisant et même souhaitable pour bien profiter du paysage***

Derniers détails pratiques à ne pas oublier si vous ne restez qu'une journée sur Nantes : 
- l'éléphant ne peut transporter que 50 personnes à la fois
- en "basse saison" (début printemps et fin d'automne) en semaine, il n'y a qu'une seul voyage (divisé en 3 tronçons de 8€ chacun) qui commence à 15 heures
- on ne peut pas acheter longtemps à l'avance les billets (8€ le plein tarif) sur internet, car ils ne sont en vente que sur place que pour le jour même
Mais vous en saurez plus en allant directement sur leur site: http://www.lesmachines-nantes.fr/fr/informations-pratiques/horaires/

* à ne pas confondre à l'éléphant de la troupe "Royal de luxe" même si le papa est le même: François Delarozière
** LA grande entreprise de construction navale nantaise, du moins jusqu'en 1987, date de sa fermeture). 

*** présentation du premier tronçon dans un prochain billet

mercredi 19 mars 2014

"Jeune fille en Dior" de Annie Goetzinger

Vous avez aimé les "Portraits Souvenirs" et notamment "La demoiselle de la légion d'honneur" ou "la Diva et le Kriegspiel" que Annie Goetzinger a dessiné avec Pierre Christin comme scénariste? Vous avez aimé le film "YSL" consacré à Yves Saint-Laurent? Alors vous devriez apprécier "Jeune fille en Dior"
Bon, autant le reconnaître, cette histoire de fille et petite fille de couturières qui, après avoir travaillé dans un journal de mode devient mannequin au sein de la maison Dior avant d'épouser un duc anglais est une pure fiction. Mais elle a un immense mérite, celui de nous faire rentrer dans l'intimité d'une maison de couture des années 50. Et pas n'importe laquelle, celle de Christian Dior qui, entre 1947, date où il présente sa première collection, et 1957, date à laquelle il décède d'un arrête cardiaque, a révolutionné la mode féminine en lançant ce qu'une chroniqueuse de mode américaine baptisera le "New Look".
Entretemps vous aurez appris tout ce qui se passait entre le moment où Christian Dior revenait de la campagne avec une multitude de "petites gravures" 
- au sein desquelles seraient sélectionnées les dessins 
- qui serviront de point de départ à la confection des modèles lesquels seront d'abord réalisés dans des toiles blanches 
- dont la forme sera ajustée 
- avant que la couleur et le tissu de confection finale soit arrêtés... 
Mais le travail ne s'arrêtait pas là comme vous l'apprendrez dans le livre qui contient aussi moult détails à la fin de la BD comme le nom des 22 collections crées par Christian Dior ou celui des métiers de la mode comme par exemple celui de "aboyeuse" et d'autres choses encore en plus des détails glissés tout au long des pages.
En résumé, à défaut d'avoir un jour l'occasion d'assister, même dans un petit recoin, à un défilé de haute couture, vous passerez un bon moment.
* l'aboyeuse est une seconde vendeuse chargée d'annoncer, lors des défilé, le nom des modèles et leur numéro, en français et en anglais... et en ces temps-là, les micros devaient être très rares lors des défilés 

mardi 18 mars 2014

Le 2ème salon du chocolat de Nantes (2)

Le salon du chocolat, c'est aussi l'occasion de voir des robes en chocolat, ou plus exactement un défilé de robes en chocolat. Enfin... qui contiennent plus ou moins de chocolat... Et oui, si certaines, comme pour celle qui figure sur la photo, contiennent beaucoup de chocolat, pour d'autres le créateur a misé sur les détails chocolatés (par exemple l'un d'eux avait fait poser des bretelles sur lesquelles étaient collées des cartes à jouer en chocolat blanc décoré)
Je tire au passage mon chapeau aux jeunes modèles qui défilent dans des tenues qui, lorsqu'elles contiennent beaucoup de chocolat, ne sont pas forcement très confortables car plus ou moins lourdes et rigides tout en étant fragiles. Un souci que n'a pas eu la jeune femme asiatique qui portait un kimono blanc sur lequel de délicats motifs avaient été dessinés... au chocolat. 
Certains créateurs ont même poussé le vice jusqu'à créer, comme ici un chapeau et... des chaussures. Oui, même si ça ne se voit pas sur la photo prise lors du défilé, la jeune femme portait les fameuses chaussures en chocolat (pointure 39!) qui quelques heures auparavant étaient déposées juste à côté du mannequin qui "portait" la robe avant qu'elle ne soit enfilée par la modèle afin que les visiteurs comme moi puissent tranquillement l'admirer.
Et là je félicite doublement cette jeune femme, parce que mettre la robe, ça passe plus ou moins bien, mais enfiler ce type de chaussures puis défiler avec sans les casser en restant très souriante: chapeau! Je ne sais pas si les bottines ont tenu jusqu'au dernier défilé. Il en était prévu 6 (2 fois par jour) avec à chaque fois 3 passages: un plus ou moins lent selon la musique choisie par le "créateur" de la robe, un plus rapide avec le créateur du modèle - s'il était présent sur le site- et un dernier où tous les modèles étaient présents.
Et si globalement les produits présentés par les exposants m'ont laissé sur ma faim*, le défilé lui vaut le coup...
* L'amatrice de chocolat que je suis a d'ailleurs été très raisonnable puisque mis à part le petit gâteau mangé sur place, je ne suis repartie qu'avec un petit pot de pâte à tartiner, histoire de changer pour une fois de l'incontournable marque italienne qu'on ne cite plus!

lundi 17 mars 2014

Le jour où le vert est de mise

Petit billet très verdoyant au sujet duquel ceux et celles qui me connaissent comprendront pourquoi je "colle" à l'actualité...
Du vert donc. Beaucoup de vert. Parce que aujourd'hui c'est la St Patrick, une fête qui après n'avoir été célébrée qu'en Irlande s'est beaucoup "exportée" via notamment ses "émigrants" ou descendants d'émigrants.


Désormais, un peu partout dans le monde on trouve des personnes qui célèbrent cette fête de différentes manière. Les plus sages se contentent de porter au moins un vêtement vert et/ou d'assister à des parades et/ou de consommer des plats irlandais. Les moins sages saisissent ce prétexte pour consommer moult boissons alcoolisées comme de la bière ou la stout (Guinness Beamish, Murphy ou Caffrey pour citer les plus connues.  









Au fait, j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé pourquoi il est tant fait référence au vert. Certes il pleut pas mal en Irlande et l'herbe y est bien verte (ne parle t on pas de la verte Erin) Le trèfle qui est souvent associé à l'Irlande est vert. Je me demande si cette référence au vert n'est pas cependant à relier au vert du drapeau irlandais et qui renvoie ... à la couleur emblématique de mouvement catholique de libération nationale*
* l'orange du drapeau renverrait aux protestants (et plus particulièrement à une victoire du roi d'Angleterre Guillaume III  (issu de la Maison d'Orange-Nassau) et le blanc serait associé au  symbole de la paix entre les deux communautés

dimanche 16 mars 2014

Les jeux paralympiques de Sotchi sont terminés...

Et tout comme pour les JO "classiques" je ne les ai pas regardés. Tout en me renseignant sur les épreuves. 
Elles sont actuellement au nombre de 6: ski alpin, ski de fond, biathlon, hockey sur luge, curling (qui se pratique en fauteuil roulant) et depuis cette année, snowboarding. 
Petite question plus technique: pour le ski (alpin ou de fond) comment ça se passe? Selon le handicap, le ski  peut se pratiquer debout ou assis.
- Debout, le skieur utilise un ski s'il est amputé au niveau d'un membre inférieur et il s'aide alors de stabilisateurs longs en lieu et place des bâtons. S'il est amputé d'un membre supérieur, il utilise deux skis mais un seul bâton traditionnel. S'il est handicapé visuel, son équipement est classique mais il est précédé, dans la ligne de pente, d'un accompagnateur qui le guide à la voix.
- Assis, le skieur qui est installé dans un fauteuil de ski (appelé uniski, bobski, sitski ou dualski) utilise une paire de stabilisateurs courts pour effectuer les virages et assurer son équilibre à basse vitesse.

En 2014, 45 pays (dont 30 Etats européens) représentant 4 des 5 continents* ont envoyé des sportifs. Parfois en nombre conséquent, je pense aux Etas-Unis et à la Russie qui en alignaient chacun 80. 
Au final, les pays qui sont repartis avec le plus de médailles, quelque soit le type de médaille ont été
- la Russie, 80 médailles (dont 30 en or) pour 80 athlètes
- l'Ukraine, 25 (dont 5 en or) pour 23 athlètes
- les Etats-Unis , 18 (dont 2 en or) pour 80 athlètes  
* Aucun athlète africain... mais la neige qui est rare sur ce continent ne facilite pas la pratique des sports d'hiver. 

samedi 15 mars 2014

90 ans... aujourd'hui... et demain?...

Il avait autour de lui ses petits enfants qui ne vivent pas trop loin (exit le Parisien, l'Aveyronnaise, l'Anglaise et la Canadienne) et les arrières petits enfants dont les parents étaient présents... mis à part ceux ou celles que la grippe ou la gastro-entérite avaient mis au tapis et avaient préféré resté chez eux car à son âge certaines maladies peuvent vite devenir dangereuses.Et oui, "John"* fêtait ses 90 ans.
Allez savoir pourquoi, la quasi totalité des images où il figure sont floues. Probablement parce que je n'avais pas envie d'immortaliser ce moment, ou plus exactement pas envie de garder trace de ce qu'il est devenu ces dernières années: un vieux Monsieur de plus en plus vouté qui m'arrive à peine à l'épaule alors que nous avions autrement quasiment la même taille...
de plus en plus maigre, même si, grâce aux compléments alimentaires il a repris quelques kilos sans retrouver son poids de l'an dernier...
de plus en plus fatigué, au point qu'il se lève à peine de son fauteuil quand je vais le voir et qu'il faut vraiment insister pour qu'il descende ne serait ce que faire un petit tour de jardin
de plus en plus oublieux de ses mots, même usuels et qui répète de plus en plus souvent les mêmes phrases...
Donc la plupart des photos étaient floues et de ce jour je préfère garder le souvenir du moment où, en choeur avec nous, il a chanté l'air de "la vie en rose" que deux musiciennes de rues accompagnées d'un orgue de barbarie avaient inscrit au répertoire du concert qu'elles ont donné en son honneur.
* Petit clin d'oeil du patron du restaurant (un anglais marié à une française) à celui dont il sait qu'il a passé un certain nombre de mois en Angleterre à la fin de la seconde guerre mondiale