jeudi 27 juillet 2023

65 ans ce jour...

Je pourrais le concevoir ainsi

Mais ça serait faire preuve d'un manque flagrant de modestie. Non, c'est plutôt ceci qui me vient à l'esprit...
En fait ce matin j'ai pensé à des membres de ma famille, décédés avant moi. 
A ma mère, morte en 2008, à l'âge de 86 ans, à mon père, mort en 2015, à l'âge de 91 ans... Quand l'un et l'autre avaient atteint cet âge  de 65 ans, je venais de donner naissance à mon aînée. Mais vu la manière dont notre planète change, je n'ose plus faire de projet et imaginer quoi que ce soit avec mon petit fils qui n'a que 18 mois.
Et aussi (et surtout?) j'ai pensé à ma soeur aînée, morte en 2011, l'année de ses 63 ans. Elle m'appelait, selon les jours, sa "petite grande soeur" ou sa "grande petite soeur" car si elle avait 10 ans de plus que moi, je mesurais facilement plus de 7 cm qu'elle. J'aurai vécu plus longtemps qu'elle pour qui la vie s'est arrêtée après une chute dans un escalier, alors qu'elle était seule dans sa maison. La vie tient parfois à peu de choses...
"Carpe Diem..."

samedi 22 juillet 2023

Le tour de France en maillots

Demain suite et fin du "Tour de France" que je ne suis plus depuis fort, fort longtemps. En fait depuis que j'ai quitté la maison de mes parents chez qui la télévision était toujours allumée au moment du repas du soir, pris à l'heure du JT. Depuis, les seules fois où je m'en suis intéressée , c'était lorsque le parcours  passait dans ou à proximité de la ville où je vivais, parce que où il passe c'est un joyeux (?) bazar. 
Et puis il y a quelques jours j'ai découvert 2/3 trucs au sujet des maillots portés par les coureurs au sujet desquels je ne savais que 2 choses:
- la couleur du maillot jaune, porté par le leader au classement général, renvoyait au journal "l'auto" qui était l'ancêtre de l'actuel journal sportif " l'équipe" (et "l'auto" était publié sur du papier jaune)
- le meilleur grimpeur portait un maillot blanc à pois roses.
Or il y a 4 maillots significatifs

Dans l'ordre de leur apparition il y a eu 
- en 1919, le maillot jaune. Création due à Henri Desgranges, créateur et organisateur du Tour de France (qui à l'époque portait vraiment son nom*)
- en 1953, pour les 50 ans du tour de France apparait le maillot vert (parce que alors l'un des principaux sponsors du tour était "la belle jardinière", une enseigne avec beaucoup de vert), destiné au meilleur sprinteur
- en 1968, le maillot blanc est créé et est remis d'abord au leader du classement combiné* avant d'être attribué à compter de 1975 au meilleur espoir (lequel doit avoir moins de 26 ans) 
- toujours en 1975, le coureur qui, chaque année depuis 1933 se voyait décerner le titre du meilleur grimpeur, porte désormais un maillot blanc à poids roses.
S'agissant de ce dernier maillot, j'aurais bien aimé savoir ce qui avait amené le staff du "Chocolat Poulain" (qui a sponsorisé cette création) à choisir un tel design. Vive le net qui m'a permis de savoir que Poulain s'était contenté de demander à se voir attribuer un maillot (histoire de se faire de la publicité). Le look exact avait été choisie par le codirecteur du Tour de France de l’époque (Félix Lévitan). Il souhaitait rendre hommage à un ancien pistard, Henri Lemoine. Et oui, pour ses tenues, ce dernier s'inspirait des casaques biens colorées des jockeys, au point d'être surnommé dans le milieu: « P’tit pois ».
* Cette année, plus d'une personne a éclaté de rire en voyant le parcours qui débutait au Portugal! et évitait soigneusement quasiment un 1/3 du pays.
** Un mélange de plusieurs données avec les classements aux points, temps et montagne

mercredi 19 juillet 2023

Sortie photos... suite

Toujours à la recherche de la 4ème des reproductions de statues qui, dans le cadre du "Voyage à Nantes", font des pauses dans différents endroits de la ville, je suis allée à l'une des stations du "Navibus" de la ligne 2. On m'avait dit la veille que c'était lui qui transportait la statue de la Loire entre les stations "bas-Chantenay" (au nord Loire) et "Hangar à bananes" (en sud Loire).
Nouvel échec. J'ai en effet découvert que sur cette ligne (et toutes les autres lignes de Navibus ) circulent 2 navires. Et ce jour là, c'était le remplaçant! Un peu rageant d'avoir fait le déplacement pour rien, d'autant que ces 2 stations sont éloignées de chez moi, dans des secteurs de Nantes où je ne vais jamais (Bas de Chantenay) ou rarement (Hangar à bananes)
Mais tant qu'à avoir fait le trajet, j'ai décidé d'aller jusqu'au bout et pris la navette. Une belle occasion de voir la ville de Nantes*, sous un autre angle, impossible à avoir autrement qu'en bateau. L'air était d'eau, la lumière était belle, avec un beau ciel. On a même croisé de loin le Navibus de la ligne 1.

Une fois descendue près de la grande grue (la Titan grise) j'en ai profité pour faire un tour au hangar à bananes, fort silencieux à cette heure de la journée car c'est surtout la nuit qu'il s'anime grâce aux très nombreux bars. Et en revenant vers le centre ville, étape au niveau du jardin qui alimente, le temps du "Voyage à Nantes ", la cantine (du même nom). Les grandes bottes (héritage d'un précédent "Voyage à Nantes" sont toujours là, à l'entrée du jardin. Il y avait une jolie collection de plans de tomates anciennes, des plantes aromatiques, des fleurs de tournesol ...et aussi ces fleurs dont j'ai aimé les couleurs. 

* En fait le bout de l'ile Beaulieu, la pointe Ste Anne où se trouvaient autrefois les chantiers Dubigeon, une entreprise de construction navale qui a existé de 1760 à 1987.  

mardi 18 juillet 2023

Sortie photos...

J'étais partie pour immortaliser 2 nouvelles oeuvres du Voyages à Nantes, édition 2023. 
Chou blanc pour la 1ère car j'ai découvert sur place... que je n'étais pas au bon endroit. Quant à la seconde visible dans l'une des serres du jardin des plantes de Nantes... bof... J'ai vu pire*, mais aussi mieux, notamment cette année.

Du coup étant au jardin des plantes, j'en ai profité pour photographier plein de fleurs de saison, qui seront publiées le moment venu. Mais aussi le jet d'eau près de la gare: Exit le personnage rose de Jean Jullien qui faisait la planche et sur les pieds duquel trônait toujours une mouette. Retour au classique, ou plus exactement à un classique revu et corrigé car au mono-jet (dont l'intensité variait de hauteur) a succédé un jet tournoyant qui, au plus haut devient brume d'eau. Superbe! et très rafraîchissant, même si seules les mouettes et canards en profitent.  
* L'espèce de "morve" jaunâtre qui s'illuminait la nuit au coin d'un hôtel qui donnait rue Crébillon ou la salle d'eau en marbre de Carrare ou celle que j'avais surnommé "la pisseuse" m'avaient laissée plus que perplexe.

lundi 17 juillet 2023

Hommage à ... Jane Birkin

Je devais avoir 14 ou 15 ans tout au plus lorsque je l'ai connue, ou plus exactement que j'ai connu sa voix car cette chanson figurait sur l'un des rares disques (en format 45 tours)* possédés par l'une de mes soeurs. C'était probablement celui où figurait aussi "je t'aime... moi non plus". J'écris probablement car c'était  bien le mélancolique "Jane B " que je préférais et que j'écoutais en l'absence de ma soeur. Ce n'est que bien des années plus tard que j'ai su que la musique était inspirée d'une mélodie de Chopin. 
Quant à l'autre titre, il ne m'inspirait pas, mais alors pas du tout! D'abord ce titre: qu'est ce que ça veut dire pour une ado de 14/15 ans ce "Je t'aime... moi non plus". Et puis cette manière de chanter. Je la trouvais fort troublante, mais sans comprendre pourquoi. Et c'était normal car dans ma famille, les choses liées à l'amour physique étaient tues. 
Du coup, même si ce n'est pas la chanson la plus connue c'est celle que je retiens pour sa facette "chanteuse" 
Quant au côté "actrice" j'avais été fort surprise de la découvrir, jeune débutante, parmi les jeunes filles venues rendre visite au photographe dans "Blow up"  et que j'avais beaucoup apprécié son côté pétillant lorsqu'elle donnait la réplique à Pierre Richard (mais elle peinait à exister, dans "la piscine"  face au couple formé par Delon & Romy S. )
Et puis il y a la femme de... 3 hommes qui lui ont donné chacun une fille (et dont au final on ne retient que Serge G.) Et la femme malade dont j'avais découvert lors de la cérémonie des César 2023 combien la maladie ou plutôt les maladies l'avaient transformée, elle qui avait gardé pendant tant d'années cette longue silhouette si mince qui avait tant plu à certains hommes que j'avais croisés. 
En fait elle était tout ça: une chanteuse, une actrice, une mère, une femme engagée aussi... Et beaucoup penseront qu'elle est partie trop tôt. Ceux qu'on apprécie partent toujours trop tôt.  
* Parmi les titres régulièrement cités je retiens aussi:  "je t'aime moi non plus", "Di Doo  Dah", "Ex-fan des sixities", "Les dessous chics", "Je suis venue te dire" 

dimanche 16 juillet 2023

Le goût des images animées - La maison des égarées.

La bande annonce était tentante, une histoire de vieille dame qui, dans un centre de "réfugiés", réussit à convaincre qu'elle est la grand-mère de 2 enfants "perdus": une adolescente en fugue et une petite fille muette. Et qui les emmène dans une drôle de maison isolée qu'elle semble découvrir en même temps qu'elles.
Le film me donnait une impression de déjà vu. Normal, il partage avec "Suzume" vu il y a quelques semaines, de nombreux points communs: la reconstruction après un séisme (qui peut être physique mais aussi émotionnelle) la beauté de la nature, même lourdement touchée par une catastrophe, la famille (biologique ou "reconstituée"), les personnages féminins à la fois fragiles et forts, le shintoïsme...
Mais avec lequel il présente aussi des différences comme le fait que les héros ne sont pas deux grands ados/jeunes adultes (avec une possible histoire d'amour) mais 3 femmes: une adolescente qui a fui son père (séparé de sa mère) qui est violent avec elle, une fillette dont on apprend qu'elle est devenue muette suite à une succession de deuils qu'elle n'a plus aucune famille et cette grand-mère sortie de nulle part, qui raconte des histoires fantastiques mettant en scène des divinités japonaises  (dont les "petites filles" comprennent vite que ces dernières sont aussi ses ami(e)s). 
"Suzume", sorti quelques mois avant fera probablement une meilleure carrière que "la maison des égarées" mais je préfère cette dernière:
- à cause des personnages, cette adolescente brisée par son père mais qui saura lui échapper et devenir la grande soeur de la petite fille qui retrouvera sa voix grâce à elle mais aussi sa voie en décidant de prendre le moment venue le relais de la vieille dame auprès des divinités
- l'idée de ses maisons refuges, isolées, dans les bois
- la présentation, certes rapide, des multiples dieux qui m'a fait penser au "voyage de Chihiro" 
- la graphisme retenu pour narrer les contes mettant en scène ces divinités qui m'ont fait penser à ceux racontés dans la BD "Naoto, le gardien de Fukushima" 
- l'idée de ce monstre qui se nourrit des peurs, pertes etc... des humains et les pousse à fuir ailleurs pour oublier.

samedi 8 juillet 2023

Drôle de rencontre en hyper centre ville


Oui, une sauterelle s'est installée en haut de la vitre au 4ème étage*... sachant que dans le secteur ce sont des immeubles anciens où les plafonds sont plus à 3 mètres du sol qu'à 2,50 mètres.
Sachant aussi qu'on est en plein centre ville, avec assez peu d'espaces verts à proximité et que rares sont les voisins qui verdissent leurs balcon. On peut se poser plein de questions, surtout qu'en une quinzaine de jours c'est le 4ème insecte** autre que les petites mouches et autres minuscules moucherons noirs amateurs de fruits qui s'invite.  Explication la plus optimiste: si certains insectes reviennent, en plein centre ville mais aussi et encore plus dans les parcs et jardins publics, les cimetières, le tour des arbres, le bas des murs de certains immeubles... et qu'on revoit un peu partout des herbes folles (d'autres diraient des "mauvaises" herbes) c'est que depuis plusieurs années la ville de Nantes n'utilise plus de produits phytosanitaires*** Et j'en suis ravie. 
* Depuis, elle est repartie en s'envolant, ce qui m'a évité de devoir l'attraper avant de le redéposer dans un massif
** Avant ça a été 2 papillons de nuit et un "gendarme" 
*** Pour mémoire: "La loi interdit depuis 2017 l’utilisation de produits phytosanitaires chimiques par les collectivités pour entretenir les espaces verts et la voirie. Même interdiction depuis janvier 2019 pour les particuliers et jardiniers amateurs qui ne peuvent plus utiliser que des produits d’origine naturelle."