Demain suite et fin du "Tour de France" que je ne suis plus depuis fort, fort longtemps. En fait depuis que j'ai quitté la maison de mes parents chez qui la télévision était toujours allumée au moment du repas du soir, pris à l'heure du JT. Depuis, les seules fois où je m'en suis intéressée , c'était lorsque le parcours passait dans ou à proximité de la ville où je vivais, parce que où il passe c'est un joyeux (?) bazar.
Et puis il y a quelques jours j'ai découvert 2/3 trucs au sujet des maillots portés par les coureurs au sujet desquels je ne savais que 2 choses:
- la couleur du maillot jaune, porté par le leader au classement général, renvoyait au journal "l'auto" qui était l'ancêtre de l'actuel journal sportif " l'équipe" (et "l'auto" était publié sur du papier jaune)
- le meilleur grimpeur portait un maillot blanc à pois roses.
Or il y a 4 maillots significatifs
Or il y a 4 maillots significatifs
Dans l'ordre de leur apparition il y a eu
- en 1919, le maillot jaune. Création due à Henri Desgranges, créateur et organisateur du Tour de France (qui à l'époque portait vraiment son nom*)
- en 1953, pour les 50 ans du tour de France apparait le maillot vert (parce que alors l'un des principaux sponsors du tour était "la belle jardinière", une enseigne avec beaucoup de vert), destiné au meilleur sprinteur
- en 1968, le maillot blanc est créé et est remis d'abord au leader du classement combiné* avant d'être attribué à compter de 1975 au meilleur espoir (lequel doit avoir moins de 26 ans)
- toujours en 1975, le coureur qui, chaque année depuis 1933 se voyait décerner le titre du meilleur grimpeur, porte désormais un maillot blanc à poids roses.
S'agissant de ce dernier maillot, j'aurais bien aimé savoir ce qui avait amené le staff du "Chocolat Poulain" (qui a sponsorisé cette création) à choisir un tel design. Vive le net qui m'a permis de savoir que Poulain s'était contenté de demander à se voir attribuer un maillot (histoire de se faire de la publicité). Le look exact avait été choisie par le codirecteur du Tour de France de l’époque (Félix Lévitan). Il souhaitait rendre hommage à un ancien pistard, Henri Lemoine. Et oui, pour ses tenues, ce dernier s'inspirait des casaques biens colorées des jockeys, au point d'être surnommé dans le milieu: « P’tit pois ».
* Cette année, plus d'une personne a éclaté de rire en voyant le parcours qui débutait au Portugal! et évitait soigneusement quasiment un 1/3 du pays.
** Un mélange de plusieurs données avec les classements aux points, temps et montagne
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