A tout bien réfléchir, qu'est ce qui a donné envie de visiter le parc Monceau (un peu plus de 8 hectares), mis à part le fait qu'il se situait dans le 8ème arrondissement, tout comme la Pinacothèque de Paris et le Musée Jacquemart-André? Certainement pas la chanson d'Yves Duteil dont je ne gardais aucun souvenir, mais quelques cases d'"Adèle Blanc-Sec", la BD de Tardi, celle où il est question de la pyramide du Parc Monceau. Ainsi que les quelques images entrevues sur le net et où revenait régulièrement une rotonde de fausses ruines.
Point de départ de cette balade: l'entrée nord de ce parc qui, bien que situé dans un quartier très bourgeois, autorise cependant les visiteurs à marcher, s'assoir, voire s'allonger sur les pelouses. Et un mercredi, au moment de la pause déjeuner, ils étaient nombreux à en profiter, que ce soit dans la zone nord-est où l'on trouve la fameuse rotonde, la pyramide, un petit pont qui ressemble fort à ceux que l'on trouve au dessus du grand canal à Venise...ou dans les autres secteurs.
Un parc où hommes de lettres et musiciens sont très bien représentés via de nombreuses statues*: celle de Maupassant (et sa rêveuse lectrice) de Chopin (où la posture de la femme censée représenter la Musique ou l'Harmonie semble particulièrement éplorée) et de Edouard Pailleron dont je découvrirais à l'occasion qu'avant de voir son nom associé à certains type de collèges particulièrement sensibles lors des incendies, a été un auteur (d'où les masques posés sur le piédestal de sa statue). Mais on croise aussi Charles Gounod, Alfred de Musset et Ambroise Thomas (musique)
Après avoir longé les grilles qui laissent place de loin en loin à des portillons donnant directement sur le jardinet de grands hôtels particuliers, je suis sortie par l'une des monumentales portes, celle du sud qui donne via une allée ombragée au siège social de Rolex France et à l'ambassade d'Algérie.
* inventaire sur http://paris1900.lartnouveau.com/paris08/parc_monceau/statues.htm
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