vendredi 18 juin 2010
au hasard des rues de Paris
C'était mardi dernier. A l'issue d'une réunion professionnelle à Paris , il y a d'abord eu le contraste du dôme des invalides qui brillait sous le soleil avec au 1er plan des personnes qui allongées dans l'herbe profitaient du ciel bleu alors que je ne pouvais oublier qu'au départ c'était un lieu où furent soignés les blessés de guerre, et notamment "inventée" la chirurgie "eshétique" destinée à essayer de redonner un visage humain aux "gueules cassées" de la 1ère guerre mondiale
Après il a fallu pour reprendre le métro, passer au dos de l'église St François-Xavier qui donne son nom à la station. Et là nouveau contraste entre la statue de ce militaire connu pour ses faits d'armes lors de la guerre 14/18 et l'église, souvent lieu de refuge en cas de conflits, sur laquelle elle se détachait, étant précisé qu'elle est encadrée de chaque côté par deux petits squares où jouaient des enfants.
Et au pied de la statue il y avait une citation de ce général à laquelle la femme que je suis ne peut que lui en préférer cette autre, héritée celle là de 1968: "faites l'amour, pas la guerre" Et puis tout est redevenu en harmonie ,le temps d'une brève pause déjeuner tout en haut de la gare Montparnasse, dans les jardins qui y ont été aménagés au dessus des quais, avec pelouse, arbres, plantes marines, lavande... Et tout au bout un musée autour de la résistance placé sur le signe de deux d'hommes tels que je les apprécie, de ceux qui s'engagent, agissent sans jamais chercher la gloire et les honneurs mais parce que cela leur semble juste et bon pour les autres.
Même 70 ans après l'appel du 18 juin 1940, leurs visages demeurent trop connus pour qu'il soit besoin de les nommer.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Au hasard des rues de Paris
En flânant de ci de là
On découvre, au grès de nos pas,
Mille choses étranges et jolies.
Tableaux de la rue,
Portraits ingénus,
Un vas et viens continus
Et au long des rues,
Le regard, partout orienté,
On ne sait où aller
Nos yeux brillants nous portent
A faire du porte à porte
Le soir, rompu
Nous refaisons dans nos rêves
Ce chemin perdu
Et la nuit nous paraitra brève.
Vos vers Caphadock me font penser à ce texte consacré à Apollinaire, "le voyageur des deux rives" si ma mémoire est bonne, à moins que ce ne soit "le rêveur" ou "le promeneur"
Non, le net vient de me donner la réponse "le flâneur des deux rives"
Enregistrer un commentaire