lundi 27 août 2012

"Romae Thermae" Tome 2 par Mari Yamazaki

Ce second volume des aventures de Lucius Modestus, l'architecte romain qui se balade dans l'espace et le temps, commence très fort avec son ami Marcus qui sculpte pour un commerçant désireux de protéger sa demeure de voleurs, une statue du dieu Priape au membre plutôt démesuré... avant de s'apercevoir que Lucius a sombré dans l'alcool depuis le départ de sa femme. En effet lasse de l'attendre et surtout d'attendre qu'il la fasse mère, elle l'a quitté. Compréhensif, Marcus donne à Lucius son "tintinabullum*" personnel avant de l'emmener chez une drôle de prêtresse. Celle-ci, plongera Marcus dans un bain très spécial** qui l'expédiera aussi sec dans des thermes japonais sacrés où de jeunes et jolies jeunes femmes viennent accomplir un étrange rituel durant lequel elles demander à une divinité masculine de leur permettre de devenir mère.
Les autres chapitres seront plus "classiques" puisqu'ils traiteront du comportement inadapté des étrangers et des enfants dans les bains:
- les premiers se comportent comme des "barbares" en ne respectant pas le rituel, du moins tant qu'on ne leur a pas passé les consignes
- et les seconds, plus que de se reposer et méditer dans une eau très chaude, préfèrent les jeux aquatiques.
Ou bien encore de la difficulté pour les petits établissements de bain, que ce soit à Rome ou au Japon, de survivre dans un contexte concurrentiel. 
Qu'ajouter de plus que ce qui a été dit dans un précédent billet. Que cette série qui devrait comprendre 6 volumes -4 parus en France à ce jour- me laisse un peu sur ma faim. Les mimiques de Lucius sont peu diversifiées, les décors souvent assez sommaires, les passages d'un "monde" à l'autre assez répétitifs et il est peu probable que les "innovations" ramenées par Lucius du monde qu'il appelle celui des "visages plats" aient réellement mises en oeuvre. Par contre j'apprécie beaucoup les petites notes en bas de page ou en fin de chapitre.
* "tintinabullum":  au sens strict, une clochette. Mais dans la Rome antique, certaines étaient portées comme des amulettes avec ici les "attributs" de Priape
**: de l'eau de Vésuve avec quelques ingrédients tels que du gingembre, du lait de truie... et de la semence de taureau.

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