
Ici pas de doux tons pastels comme dans "Lulu Femme nue", mais de jolis grisés qui sont cependant assez éloignés de la finesse des dessins de Taniguchi. Ne comptez pas non plus voir des reproductions très réalistes des oeuvres qui figurent aux collections de musée du Louvre où se situe une bonne partie de l'action. Le dessin, ce n'est pas forcément là où excelle Etienne Davodeau... même si la "reproduction" de certaines oeuvres m'a donné très envie de voir les originaux, comme la main de la "Victoire de Samothrace" (pages 52 & 53) ou le dos de cette statue qui garde la trace d'une main d'enfant (page 26 & 27).
Non, là il où est très bon, c'est dans le récit des "aventures" de Fabien, ce gardien tombé amoureux de Mathilde, une jeune femme qui a fui à Paris son père et ses frangins un peu "lourds" qui tiennent dans la région de Angers un magasin de meubles.

Ainsi commencent les "ennuis" de Fabien. Je ne vous dévoilerai pas la fin de l'histoire, je vous laisse le soin de la découvrir au long de pages pleines d'humour.
En guise de conclusion, un petit extrait des premiers échanges entre Fabien et sa future belle-famille
"Alors Fabien, qu'est ce que tu fais dans la vie (...)
- Je suis agent d'accueil et de surveillance au Musée du Louvre (...)
- Le Musée du Louvre, c'est le grand machin avec une espèce de pyramide au milieu? (...) Jamais eu le temps d'y aller dans ces trucs là. Mais quand ils montrent des musées à la télé, on voit des gars qui surveillent assis sur des chaises, c'est ça?
- Sans déconner? Assis toute la journée je ne pourrais pas. Doit falloir une volonté d'acier pour ne pas s'endormir. (..) Tu fais ça depuis longtemps?
- Une quinzaine d'années
- Tu dois avoir le cul tanné (...)"
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