Tout d'abord, un constat: ce n'est pas parce qu'on a un long et riche passé professionnel qui vous a amené à intervenir désormais dans le cadre d'échanges avec un autre pays que vous maîtrisez pour autant la manière de rendre compte de manière objective de tout ce que vous avez vu et entendu dans le cadre de ces échanges. Et le conférencier, malgré les contraintes dues au régime politique du pays, a pas mal arpenté l'une des immenses régions de ce grand pays qu'est la Chine. D'où une immense base photographique qu'il ne lui a pas toujours été facile de présenter d'une façon synthétique qui ne soit pas trop descriptive et répétitive.
Ensuite... le conférencier avait transformé l'intitulé initial de son intervention (qui visait les productions légumières en mentionnant l'horticulture! L'occasion pour beaucoup de découvrir que ce mot ne concerne pas que les fleurs mais les différentes productions agricoles non "spontanées" car l'horticulture a trait à la culture des plantes d'ornement, des jardins, à la culture maraîchère, potagère....Ce qui explique l'ampleur de la tâche qui revenait au conférencier dans le temps imparti (1h à 1h15) à ces conférences
Et surtout deux détails: face à l'enjeu colossal de nourrir des millions de gens (en mi 2019, la population Chine était estimée à 1 441 800 000 habitants) il faut produire beaucoup, avec le minimum de pertes. Alors plus d'une fois les "ouvriers" (plus que paysans) qui travaillent dans les entreprises (plus que fermes) agricoles ont la main lourde quand aux produits phytosanitaires au point que sur certaines photos il devient difficile parfois de deviner la couleur normale des plantes sous les différents traitements. Mais aussi ceci, la notion de "produits issus de l'agriculture biologique" est beaucoup moins stricte qu'en France. Comme beaucoup dans la salle, je suis restée pantoise en voyant en arrière-plan de serres (en plastique) des centrales thermiques au charbon clairement identifiables car toutes proches!
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