Insomnie… j’ai failli rajouter «nocturne » avant de me raviser. Une insomnie n’est elle pas ipso facto « nocturne »? Et cette expression ne serait elle pas une … comment dit on déjà « litote» non… «redondance» non… enfin je ne crois pas. Ça commence mal cette reprise de la tenue du blog: à peine commencée il me faut faire des vérifications.
Pause… « insomnie nocturne » c’est un « pléonasme ».
Et moi en ajoutant cette photo je m’aperçois que j’ai perdu mes réflexes pour insérer des photos. Il faut dire qu’il y a longtemps que je n’ai pas rédigé de billet. En plus cela n’est jamais arrivé en utilisant un mini iPad.
Mais je digresse une fois encore… histoire de différer le moment d’expliquer pourquoi je reprends l'écriture de ce blog.
Donc… insomnie… et ayant terminé les petites choses commencées sur la tablette comme par exemple le coloriage ci contre ou cet autre, ci dessous, réalisé via une autre application installée sur la tablette, j’ai décidé de faire le saut et reprendre ce blog là où je l’avais laissé, il y a quelques années de cela, après le décès de mon père … enfin presque car après il y a eu quelques articles, parus à des dates totalement décalées de la réalité.
Entre les débuts sur ce blog, en mai 2008 et maintenant il s’est passé tellement de choses.
En très résumé: en commençant à écrire ici je voulais surtout échanger avec un internaute, C. qui m’avait fait prendre conscience à compter de mai 2006 à quel point mon mariage « battait de l’aile » … C’était quelques semaines avant que ma mère décède, en juin 2008, après avoir regretté de ne pas avoir su ou plus exactement pris le temps d’écrire au sujet de ce qu’elle avait vécu.
Quelques années plus tard, via cet internaute que je n’ai jamais rencontré, j’ai fait la connaissance d’un de ses "contacts" qui est, lui, devenu bien plus qu’un ami. C’est d'ailleurs lui qui était à mes côtés lorsqu’en octobre 2015 mon père, à son tour, s’en est allé. Mais il y avait un certain temps déjà que la motivation pour continuer, jour après jour la rédaction du blog, me faisait défaut. Sans doute parce que je n’éprouvais plus le besoin d’écrire. Une longue pause s’est alors instaurée, à peine suspendue lors de l’un des confinements liés au Covid.
Et puis l’été dernier … après une année 2019 pleine d’interrogations liées en partie au changement climatique (mais qui chez moi n’étaient au final que des interrogations quant au temps qui reste à vivre, sur ma propre fin, sur ce qu’on laisse derrière soi…) et une année 2020 sous le signe du Covid, ses confinements, les gestes barrières et l'éloignement d'avec ceux rencontrés (pour de vrai) via les réseaux sociaux...l’un de mes enfants m’a appris que j’allais être grand-mère.
Désormais ce n’est pas
pour l’enfant à naître que j’écris:
non, car il vivra loin, sans réels contacts avec sa grand-mère paternelle, avec en plus l'obstacle d'une langue qui ne sera pas la sienne
ni même pour mes propres enfants, ils sont à un âge où, tout comme moi je l'étais au leur, on se préoccupe plus de son quotidien et son futur que du passé de ses parents
ni même pour mon compagnon.
Non, c’est juste pour garder une trace des jours qui passent. Ne pas finir ma journée en me disant : «Qu’as tu fait aujourd’hui ? Qu’as tu appris, même si tu sais que d’ici quelques heures, semaines ou au mieux mois tu l’auras oublié? ». Et laisser une trace de mots sur ce support si éphémère qu’est le Net.
Tiens c’est amusant… je retrouve du coup le titre que j’avais donné à ce blog. Sauf qu’alors je pensais aux papillons qui ne vivent qu’un jour après avoir passé des années à grandir cachés sous terre. Encore un point à vérifier : ce qu’est la vie réelle des éphémères.
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