lundi 30 juin 2008
...ses mains...
dimanche 29 juin 2008
... une introduction à la musique baroque
samedi 28 juin 2008
"tous les matins du monde"...
vendredi 27 juin 2008
Aller au delà des premières impressions avec les acteurs
jeudi 26 juin 2008
Aller au delà des images avec Christina
mercredi 25 juin 2008
L'écriture comme thérapie
mardi 24 juin 2008
Destins de Femmes (1) Changer de nom pour oublier une autre vie
lundi 23 juin 2008
Parents et Enfants chez Edouard Boubat
... au point de l'acheter illico. Et cette image m'accompagne encore quotidiennement puisque c'est notamment elle que j'ai le soir devant les yeux avant de m'endormir.
Mais Edouard Boubat c'était avant tout un photographe dont l'humanité et le respect du sujet photographié ressortait clairemment des clichés réalisés, même avec le personnage vu de dos. J'en veux pour preuve ces deux photographies dont je ne connais pas le titre véritable et que, faute de mieux, j'ai intitulées "le gitan et la mer" et "l'indienne et la mer".
En réalité elles illustrent pour moi à merveille ce que devrait être le fait d'être parents: savoir regarder au loin en le portant dans ses bras avec suffisamment d'assurance pour qu'il s'y sente alors tellement en sécurité qu'il s'y endorme. Cet autre enfant (son fils?) un certain Rémi montre lui aussi une sérénité radieuse en collant son oreille au coquilage. En fermant les yeux,comme lui je suis au bord d'une plage, les pieds dans le sable. Et j'entends le cri des mouettes, je sens le souffle du vent et l'odeur de la mer.
Et puis il y a cette petite fille en robe de feuilles.
Enfant lors d'un séjour en colonie avec des amies ous avions ainsi habillée l'une de nous avec des feuillles de châtaignier. C'était l'été et les feuilles étaient vertes. Avec Edouard Boubat c'est l'automne. Mais je peux imaginer la couleur des feuilles, leur odeur si particulière, la manière dont elles ont du craquer sous ses doigts lorsqu'elle les a assemblées. Mais je ne peux aussi m'empêcher de voir dans ce cliché, non plus l'immense plaisir de Rémi, mais sourdre une immense tristesse. Qu'est ce qui fait que cette petite fille s'est arrêtée de jouer dans sa robe de princesse pour regarder elle aussi au loin... De notre enfance nous gardons tous plus ou moins certaines blessures qu'à défaut d'oublier nous assumons chacun à notre façon. Pour certains et certaines cela passe par l'écriture. Je pense notamment à deux soeurs, une chanteuse et une auteure. Mais ceci est une autre histoire. Post-Scriptum Perline ( http://perline.blog.lemonde.fr/) et Maria-D ( http://memoiredusilenceblogspotcom.blogspot.com/ ) ont eu la courtoisie de me préciser un certain nombre de choses que je recopie ici: Perline: « ...La photo de l'homme et l'enfant s'intitule "Nazaré " et a été prise au Portugal en 1956. Et celle de la jeune femme :"Madras" (Inde 1971)... » Maria-D « ...l'enfant au coquillage en coouverture... le petit Rémi qui est le petit-fils de Boubat et non son fils... "Retour de Bretagne, mon petit-fils Rémi écoutant la mer, août 1995"... »dimanche 22 juin 2008
...les roses blanches...
samedi 21 juin 2008
Destins d'Hommes (4) Les trois vies de Emile Zola
Telle est ce que je considère comme étant la troisième vie d'Emile Zola: une homme menant une double vie.
Emile Zola, marié depuis de nombreuses années avec Alexandrine, la cinquantaine venue, tombe amoureux de Jeanne, une jeune lingère employée de la famille. Mais Alexandrine ne veut pas divorcer et Emile ne conçoit pas d'abandonner Jeanne dont il aura deux enfants: Denise et Jacques.
Alors quel que soit le lieu où il résidera, il mettra en place toute une organisation pour se partager entre ses deux foyers. Ainsi lors de ses séjours à Médan où il vit avec Alexandrine, il louera une autre petite maison à proximité afin de rendre visite quotidiennement à Jeanne et ses deux enfants.
Il convient de noter que si Alexandrine avait mal accepté sa jeune rivale, une fois Emile Zola décédé, elle fera en sorte qu'une procédure soit engagée afin que les deux enfants, considérés comme des enfants adultérins, puissent porter le nom de leur père. Tant que durera cette double vie d'homme, en fait la troisième après celle de l'écrivain et du journaliste, Emile Zola s'adonnera à un art encore débutant à l'époque: la photographie. Et il la pratiquera pas en simple amateur ainsi que le décrit bien un passage de l'article de Wikipédia consacré à Emile Zola photographe http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Zola où l'on découvre notamment quelques unes des astuces qu'il utilisait pour obtenir des photos pleines de vie, notamment pour certains sujets de prédilection: « ...ses familles et ses enfants qu'il a sur-abondamment représenté en images. Dans ce cadre, il met lui-même au point un déclencheur à distance afin de se représenter avec ses enfants sur les clichés... » Des années plus tard, un autre photographe me touchera lui aussi beaucoup avec ses photos autour de la parentalité et de l'enfance: celui qu'un poète appelera « correspondant de la Paix »
jeudi 19 juin 2008
Destins d'Hommes (3) Arthur Rimbaud, éternel adolescent
mercredi 18 juin 2008
... L'adieu...
mardi 17 juin 2008
...to be by your side...
lundi 16 juin 2008
...on est bien peu de choses...
dimanche 15 juin 2008
... le temps déborde...
samedi 14 juin 2008
Destins d'Hommes (2) Guillaume Apollinaire, le mal-aimé si aimant
Et je resterai à jamais avec cette interrogation: quelle aurait été la teneur de ses poèmes à venir? Est-il possible d'imaginer le "mal aimé" écrivant, heureux, des poèmes d'amour comme le fit plus tard Paul Eluard, voire rédigeant un nouvel "art d'être grand-père"? La mort du "héros" permet parfois de préserver certaines rêves. Mais il existe une autre solution que la mort physique: la mort "psychique", celle qui consiste à rompre complètement avec la vie antérieure. Je songe notamment à celui qui pour moi restera un éternel adolescent aux semelles de vent.