mardi 30 septembre 2008
Voyage intérieur... d'impression en impression (1)
lundi 29 septembre 2008
Voyage intérieur... d'impression en impression (prologue)
dimanche 28 septembre 2008
Un regard bleu et des marguerites en guise de souvenirs
Le 1er fut "de l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites" vu lors de sa sortie (j'étais alors encore adolescente) très probablement à cause de l'étrangeté du titre plus que par le prix 'interprétation féminine. Il est apparemment ressorti récemment avec une autre affiche et sous son nom d'origine (et non celui de "mothers' day"). Il faudrait probablement que je le revoie car de ce film je ne garde que le souvenir d'en être sortie en me disant "mais comment est-ce qu'on peut bien vivre dans une famille pareille avec une soeur et une mère comme ça!"
Des années plus tard ce fût "Rachel, Rachel" dont je garde plus de souvenirs avec l'histoire de cette institutrice complètement étouffée par sa mère et le milieu où elle vit (une petite ville du Sud des USA où pour une célibataire avoir subi une IVG est une ignominie) qui, après une triste histoire d'amour durant un été avec un ami d'enfance auquel elle a cru (alors que lui, lui mentait) décide enfin de partir et de quitter cette ville et cette vie où elle étouffe. samedi 27 septembre 2008
Elle
Sleeping Muse by Constantin Brancusi
vendredi 26 septembre 2008
Que serais-je sans toi...
Pour beaucoup ce texte est avant tout une chanson de Jean Ferrat http://fr.youtube.com/watch?v=WZaXuFzi4Rw
mais au point de départ il s'agit bien d'un texte de Louis Aragon qu'il convient, pour une fois, de citer dans son intégralité et sans aucune photo. Et je viens de m'apercevoir, en faisant quelques recherches sur le net, qu'il peut être utile de relire ensuite ces quelques lignes où Jean Ferrat évoque comment il a utilisé les textes de Louis Aragon et notamment ce texte.
http://www.jean-ferrat.com/aragferbleu.html
Que serais-je sans toi
J’étais celui qui sait seulement être contre
Celui qui sur le noir parie à tout moment
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre.
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre.
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant.
Que serais-je sans toi que ce balbutiement.
Un bonhomme hagard qui ferme sa fenêtre
Un vieux cabot parlant dans anciennes tournées
L’escamoteur qu’on fait à son tour disparaître
Je vois parfois celui que je n’eus manqué d’être
Si tu n’étais venue changer ma destinée
Et n’avais relevé le cheval couronné
Je te dois tout je ne suis rien que ta poussière
Chaque mot de mon chant c’est de toi qu’il venait
Quand ton pied s’y posa je n’étais qu’une pierre
Ma gloire et ma grandeur seront d’être ton lierre
Le fidèle miroir où tu te reconnais
Je ne suis que ton ombre et la menue monnaie
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon.
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme au passant qui chante, on reprend sa chanson.
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens de frisson.
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne.
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne.
Tu m'as pris par la main, dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux.
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.
Aragon,
Le Roman inachevé, Que serais-je sans toi
jeudi 25 septembre 2008
Ombre et lumière (10) avec une chanson
De cette chanson de "la longue Dame brune" on ne retient souvent que la première partie qui correspond effectivement au titre ... tout en oubliant la dernière strophe et le dernier refrain... Le mal de vivre
Ça ne prévient pas quand ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
La gueule en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous ensommeille
Au creux des reins
Le mal de vivre
Le mal de vivre
Qu'il faut bien vivre
Vaille que vivre
On peut le mettre en bandoulière
Ou comme un bijou à la main
Comme une fleur en boutonnière
Ou juste à la pointe du sein
C'est pas forcément la misère
C'est pas Valmy, c'est pas Verdun
Mais c'est des larmes aux paupières
Au jour qui meurt, au jour qui vient
Le mal de vivre...
(...)
Ils ont beau vouloir nous comprendre
Ceux qui nous viennent les mains nues
Nous ne voulons plus les entendre
On ne peut pas, on n'en peut plus
Et tous seuls dans le silence
D'une nuit qui n'en finit plus
Voilà que soudain on y pense
A ceux qui n'en sont pas revenus
Du mal de vivre
Leur mal de vivre
Qu'ils devaient vivre
Vaille que vivre
Et sans prévenir, ça arrive
Ça vient de loin
Ça c'est promené de rive en rive
Le rire en coin
Et puis un matin, au réveil
C'est presque rien
Mais c'est là, ça vous émerveille
Au creux des reins
La joie de vivre
La joie de vivre
Oh, viens la vivre
Ta joie de vivre

mercredi 24 septembre 2008
Quatre films pour Audrey Hepburn
Quelques années plus tard il y aura "Charade" où une jeune femme mariée depuis assez peu de temps découvre qu'elle n'a peut-être pas été assez curieuse quant à ce qu'avait pu être la vie de son époux. Et elle hésite durant la quasi-totalité du film sur le point de savoir si elle peut ou non faire confiance à ce Carry Grant, ce qui donne droit à quelques scènes de séduction entre deux dont on ne sait si elle sont motivées par une réelle attirance ou un désir de manipulation. Que sait on d'ailleurs de l'autre?
Deux ans plus tard ce sera "My Fair Lady". Encore une histoire où une jeune femme est appelée à beaucoup évoluer. Là il s'agit d'une jeune fleuriste avec un accent très cockney avec qui un professeur de langues apprend (au départ par jeu) à parler autrement avant de s'apercevoir qu'il est tombé amoureux d'elle. . Film superbe au plan visuel mais à regarder impérativement en VO pour bénéficier du travail sur les accents de la langue anglaise. à noter que la pièce de théâtre dont s'est inspiré le film se terminait de façon beaucoup plus amère.
Et puis le dernier, non pas de ses films, mais que je souhaite retenir: "la rose et la flèche" où elle et Sean Connery se donnent la réplique dans une suite, 20 ans plus tard, de l'histoire d'amour entre Robin des Bois et Marianne. Beaucoup de mélancolie dans ce film où les deux amants d'autrefois ne sont pas en fait passés par la case "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" que laissaient sous-entendre les autres films consacrés à Robin des Bois. Lui a continué à guerroyer pour un roi qui n'en valait pas la peine et elle a renoncé à l'attendre et s'est faite nonne... Les retrouvailles ne seront pas simples entre eux deux car il faut d'une certaine manière à la fois renoncer à un certain nombre de choses (pour lui) et réapprendre à espérer (pour elle). La fin sera triste, très triste. Le prix de certains mythes? mardi 23 septembre 2008
ombre et lumière (9) avec Audrey Hepburn
lundi 22 septembre 2008
ombre et lumière (8) dans le 7ème art
et auxquelles une grande photo à l'entrée de la forteresse fait désormais allusion), je voudrais rendre hommage à ce film et à l'humanisme dont il est baigné, ce qui lui a d'ailleurs valu d'être interdit de diffusion entre 1939 et 1945, car trop pacifiste.
dimanche 21 septembre 2008
Parfois peu de photos suffisent...
samedi 20 septembre 2008
instantanés d'un fort lointain voyage (5)
LE coup de coeur? Non il y en eu deux autres ce jour là, mais il fallait choisir en respectant à ce stade la contrainte initiale que je m'étais fixée: un jour/une photo.
Or, en voiture il ne m'a pas été facile de m'arrêter le long de la route côtière dite de la côte sauvage et cela a été impossible lorsque j'ai traversé les marais salants de la presqu'île guérandaise qu'il aurait fallu explorer à vélo. Tout comme au Croisic il faudra que je revienne car je m'y sens bien.
Maintenant les vacances sont finies, il va falloir songer à trier et retravailler les photos, chercher des documents complémentaires etc... afin de donner envie de visiter (et peut-être plus?) cette région qui est la mienne et que je connaissais si mal.
vendredi 19 septembre 2008
instantanés d'un fort lointain voyage (4)
De cette exposition: aucune photo. D'abord il était interdit d'en prendre, ensuite je pense qu'une partie des oeuvres est trop récente pour figurer sur le net. Enfin: l'exposition ne me touchera pas, mais alors pas du tout. Par contre elle aura un impact inattendu: celui de me faire apprécier la peinture de la première partie du XXème siècle car celle d'un peu avant me "parlait" déjà.
Moi un peu à l'image de cette Dame?
Difficile de le nier puisque entre la reproduction quasi photographique d'une robe de velours qui se termine dont le haut se termine par un fin tulle bordé de dentelles et une pincée de poils de barbe bruns posé sur un carré de coton (en fait ce détail composait une oeuvre d'art dont j'ai oublié le nom... tout comme celui de son auteur...) je choisis sans hésiter la première.
Aujourd'hui: SOLEIL et donc la côte... mais où... Réponse très classique (mais que demander de plus à quelqu'un qui préfère M. Ingres à l'Art contemporain) demain.
un autre portrait...
jeudi 18 septembre 2008
instantanés d'un fort lointain voyage (3)
mercredi 17 septembre 2008
instantanés d'un fort lointain voyage (2)
Non je ne dirai pas pour le moment de quel musée, parce que auparavant je souhaite rechercher sur le net de la documentation compte tenu du fait que dans ce musée, encore plus que dans d'autres, il est exclu de faire des photos des ou plutôt de l'oeuvre exposée.
A l'accueil, la caissière conseillait d'aller visiter le cloître accolé au fond du bâtiment.
Aimant déjà en temps normal les cloîtres et ayant lu la veille un billet de Maria-D auquel elle avait joint une série de photos de cloîtres, je ne pouvais faire moins que de le visiter et le photographier... Une sorte d'écho comme cela arrive souvent entre blogeurs qui, de site en site, tissent une étonnante toile qui nous relie les uns aux autres.
Et puisque ce blog est centré autour des sensations: je précise qu'il régnait entre les murs une grande sérénité. Peut-être parce que à cette heure de la pause méridienne j'étais le seule visiteuse présente que ce soit dans cette salle...
... ou le petit cloître attenant.
Il ne restait alors qu'à m'assoir sur l'une des pierres et, dans la tiédeur du soleil de midi de ce presqu'automne, laisser courir le regard sur ces vieilles pierres et la végétation en partie laissée sauvage.
mardi 16 septembre 2008
instantanés d'un fort lointain voyage (1)
Ce touriste avait trouvé la bonne place où je me serais bien arrêtée pour déguster le Koui(g)n Aman(n) que j'ai acheté un peu plus tard ...
Plus tard, tout comme je déposerai les autres photos et commentaires de ces "vacances au pays"
lundi 15 septembre 2008
sur la route...

samedi 13 septembre 2008
le chat et le soleil
vendredi 12 septembre 2008
Avec Tahar Ben Jelloun...quand les mots venus du sud m'enchantent
Tahar Ben Jelloun, même s'il ne fait pas partie comme François Cheng de l'Académie française, maîtrise lui aussi fort bien la langue française.
Je n'ai pas encore lu "la plus haute des solitudes" qui l'a fait connaître, ni même "le racisme expliqué à ma fille", mais "l'enfant de sable" ainsi que sa suite qui a reçu le prix Goucourt: "la nuit sacrée". Et ces deux ouvrages à la langue poétique d'une grande sensualité qui racontent l'histoire de cette femme qui, parce que son père voulait à tout prix un fils, avait vécu comme un homme, m'avaient enchantée.
Je n'avais donc pas hésité un seul instant pour acheter deux recueils de nouvelles: "le premier amour est toujours le dernier" mais aussi "amours sorcières" où plus d'une nouvelle m'a laissée fort pensive après en avoir tourné la dernière page.
Tel était le cas de "homme sous influence" où la dernière phrase de cette nouvelle consacrée aux doutes que connaît un scientifique très européanisé au point d'être appelé par ses amis "le Cartésien" ou "le Françaouis" dit ceci:
"Quant au muezzin, il est devenu un ami, quelqu'un avec qui il aime discuter des relations entre science et religion"
Mais d'autres nouvelles m'avaient aussi marquée comme le récit de cette amitié qui unit deux femmes de milieux sociaux fort différents: "Naïma et Habiba" après que l'une d'elle ait découvert qu'elle était atteinte d'une maladie incurable. Ou bien encore "Mabrouk interprète vos rêves" qui voit un écrivain public s'installer comme sorcier parce qu'il a été incapable d'interpréter les rêves assez similaires que trois femmes, qui ne se connaissaient pas, lui ont raconté.
Mais l'ouvrage qui m'a le plus marqué de cet auteur est semble-t-il assez peu connu. Il s'agit de "cette absence aveuglante de lumière"
Le résumé qu'en donne Wikipédia est assez fidèle: L'auteur s'inspire du témoignage d'un prisonnier du bagne marocain de Tazmamart, conjuré d'un attentat mené contre le roi Hassan II en juillet 1971. Il dit sans artifice les épreuves d'un enfermement dans des cellules où nulle lumière ne parvient, où la station debout est impossible, les humiliations quotidiennes, le délabrement de l'être, et la résistance par la spiritualité, mêlant poésie et imaginaire.
Dans ce livre, j'ai retrouvé les mêmes interrogations qu'à la lecture de livres tels que "si c'est un homme" de Primo Levi ou "le mort qu'il faut" de Jorge Semprun:
- comment survivre dans des conditions extrêmes où tout est fait pour tuer toute humanité en vous,
- comment les mots et la poésie peuvent aider à vivre dans de tels lieux, que ce soit les mots de Dante dans "l'enfer" pour Primo Levi, ou ceux de Rimbaud pour Semprun.
- et comment vivre ensuite sans avoir de rancune ou de colère.
Du livre de Tahar Ben Jelloun je garde des images très fortes comme celle de ces hommes dont la souffrance est devenue telle qu'ils en arrivent à souhaiter la mort de l'un d'entre eux pour pouvoir pendant quelques minutes pouvoir sortir des cellules/tombeaux où ils sont enfermés... du moins jusqu'au moment où les gardiens qui ont compris cela décident d'organiser les enterrements de nuit.
Et tout à la fin du livre, ce que "dit" ce prisonnier qui, alors que beaucoup de ses compagnons d'infortune sont morts en captivité, ressort à jamais brisé physiquement de ces années d'enfermement. Il n'en veut pas ni à celui qui l'a fait enfermé là, ni à ceux qui l'ont gardé emprisonné en se moquant fort bien des tortures qu'ils lui infligeait.
jeudi 11 septembre 2008
François Cheng ou quand l'Orient rencontre l'Occident
Du premier livre, le Net nous dit en résumé ceci: Au cours d'un voyage en Chine, l'écrivain retrouve un peintre nommé Tianyi, qu'il avait connu auparavant. Celui-ci remet ses confessions écrites à l'auteur. Tianyi a vécu l'avant-guerre dans une Chine imprégnée de traditions. Puis il a vécu en Occident, où il a connu la misère et découvert une nouvelle vision de la vie et de l'art. Il revient ensuite dans son pays, soumis aux bouleversements de la révolution. Il tente de retrouver des êtres qui lui sont chers. Mais la vie les emmènera tous dans des tourmentes...
Du second livre, je garde plus de souvenirs, sans doute parce qu'il m'a fallu deux lectures pour comprendre puis accepter pourquoi ce jeune musicien devenu bagnard à cause d'une femme entrevue lors d'un spectacle (mais promise à un autre), puis qui moine/médecin ramène cette femme (entretemps mariée à un homme puissant mais brutal) du monde des morts où l'a envoyé son époux avant de s'exiler (pardon... s'isoler) l'un et l'autre, chacun dans un monastère, et ne se retrouver (quoique...) qu'au moment de leur morts respectives.
Pourront-ils jamais faire corps? Et la fleur de lotus, quelle est-elle? Elle se tient plus loin, pure grâce, avec son reflet dans l'eau, aussi transparent et inaccessible que la lune.
Est-elle ton corps, ou plutôt ton âme? Que signifie-t-elle? Veux-tu, par là, évoquer la sentence bouddhiste "il suffit de se retourner pour aborder l'autre rive"? Que signifie au fond cette sentence? Nous sommes sur cette rive; quelle est notre autre rive?...mercredi 10 septembre 2008
de Paul Eluard à François Cheng
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager
Sur nos routes
by Ch. Béchir
mardi 9 septembre 2008
Quel chemin prendre
lundi 8 septembre 2008
de Aragon à Eluard
Et pourtant que cette chanson de Jean Ferrat, dont il est bien difficile de retrouver le texte du poème original, et même son emplacement exact dans l'oeuvre de Louis Aragon (a priori dans "Le fou d'Elsa" chapitre: chants du Medjnoûn) semble belle.
http://www.youtube.com/watch?v=TdRZL_Q3ujs
Belle mais triste car la relisant une fois de plus je m'aperçois que si je peux accepter que via l'Autre on puisse appréhender la douleur du monde:
La faim, la fatigue et le froid Toutes les misères du monde C'est par mon amour que j'y crois
il semble difficile de pouvoir accepter que l'espace et le temps ne se mesurent que via cet Autre :
A n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saisons Que par la douleur du partir
alors qu'ils devraient au contraire s'ouvrir, un peu comme le suggèrent ces vers de Paul Eluard tirés du recueil "le temps déborde" "
Nous n'irons pas au but, un par un, mais deux . Nous connaissant par deux, nous nous connaîtrons tous. Nous nous aimerons tous et nos enfants riront De la légende noire où pleure un solitaire."
Post-Scriptum de Sido
dimanche 7 septembre 2008
problème technique...
...résolu :-)
ou bien alors à ceux de Saint-Exupéry?
Tant qu'à choisir, je préfère ceux de l'Ancien... même si je ne suis pas certaine que notre monde actuel lui aurait plu.
Oui j'aime surtout le dernier mouton qu'il a dessiné, le seul qui ait trouvé grâce aux yeux du Petit Prince ,celui-là, dans la boîte, regardez bien ...
"... je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge:
- C'est tout à fait comme ça que je le voulais! Crois-tu qu'il faille beaucoup d'herbe à ce mouton?
- Pourquoi?
- Parce que chez moi c'est tout petit...
- ça suffira sûrement. Je t'ai donné un tout petit mouton.Il pencha la tête vers le dessin:
- Pas si petit que ça... Tiens! Il s'est endormi..."
samedi 6 septembre 2008
... et des amoureux des chats
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Et que ma main s'enivre du plaisir
de palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire Les fleurs du Mal










