
Mais ici le héros n'est pas le tueur, mais Julie, une jeune femme qu'un riche industriel, connu pour son apparent altruisme, a décidé de faire sortir d'une institution pour malades psychiatriques afin de s'occuper de Peter, le neveu dont il a "hérité" de la tutelle en même temps que la gestion du patrimoine laissé par son frère. Sauf que tout n'est qu'apparences et la morale de l'histoire pourrait fort bien être, en plagiant un peu La Fontaine "La raison du plus fou est toujours la meilleure".

- côté noirceur: à Michel Hartog, l'oncle de Peter, un architecte raté doté d'une imagination machiavélique et à Thompson, le tueur très froid, rongé par un cancer de l'estomac, et qui veut coûte que coûte mener à bien son contrat
- côté tendresse: à Peter Hartog, le sale gosse tête à claques qui s'attache à sa nounou si particulière et à Fuentès, un autre architecte, raté lui aussi, sauf lorsque son imagination l'incite à construire un royaume à la facteur Cheval.
L'ouvrage refermé, il me reste deux questions: vais-je ou non essayer de lire le polar de Manchette et vais-je essayer d'acquérir le 3ème et dernier volume issu de la collaboration de Manchette et Tardi: "Le Petit bleu de la côte ouest"
2 commentaires:
Je suis un admirateur de Manchette (qui a d'ailleurs fait la traduction francaise de Watchmen, autre BD a lire absolument). Si j'aime bien les adaptations de Tardi, je trouve qu'elles ne rendent pas assez bien la description sociale des polars de Manchette, ni l'ambiance de ses romans. Tiens d'ailleurs ca me donne envie de les relire :)
Pour ce qui est de la description sociale du monde dans lequel vit le héros, on la devine.. entre les traits, par le biais de petits détails, de remarques... et qui pour le moment me suffisaient
Ta remarque Ganesh va peut-être cependant
m'inciter à lire un des Manchettes "dans le texte" parce que jusqu'à présent j'avais plutôt été freinée par la réputation de violence qui était associée à son nom.
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