Pas un grand film, non, mais un film agréable à regarder à cause des personnages et de tous ces petits détails touchants dont il est fait.
Les personnages... Par exemple, il y a ce petit-fils qui est au final plus proche de sa grand-mère que ne le sont ses propres fils. Il y a la grand-mère (Annie Cordy)... une vieille dame pleine d'humour qui fait face, vaille que vaille au temps qui passe. Il y a le fils (Michel Blanc) qui campe un jeune retraité un tantinet dépressif plein de bonnes intentions mais tellement maladroit avec sa mère et sa femme. Et il y a la mère du héros (Chantal Lauby) qui fait au mieux avec l'homme qu'est devenu celui qui l'avait abordée de manière si surprenante des années auparavant...
Et puis il y a ces petits détails, ces petits histoires qui font le film:
- celui où Michel Blanc comprend qu'il n'est plus qu'un ancien collègue retraité devenu un peu encombrant*,
- celui où Annie Cordy comprend qu'elle ne pourra plus jamais retourner dans son ancien appartement que ses fils ont vendu sans rien lui dire**,
- celui où le petit-fils fait une surprise à sa grand-mère en l'emmenant voir celui qui a peint une horrible croûte qui décore les murs de la maison de retraite. En aparté il lui explique que, pour ce "peintre" (un ancien enseignant qui vit dans un triste HLM de banlieue et avait renoncé à peindre quand sa femme l'avait quitté en disant qu'elle n'avait jamais aimé sa peinture) c'est le plus beau jour de sa vie.
- et j'allais oublier: le pompiste/pythie qui, sur une aire d'autoroute, vous délivre un message divinatoire quand vous achetez un Twix!
* le genre de scène que j'ai évité en ne remettant jamais les pieds à mon ancien travail
* le genre de scène que j'ai évité en ne remettant jamais les pieds à mon ancien travail
** une scène qui prend un étrange relief à un moment où il est question de vendre la maison de mon enfance
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