Cette BD, c'est une oeuvre de commande du Musée du Louvre. Et en couleurs.
Une commande donc. On se balade donc dans certains endroits connus (l'incontournable Mona Lisa) et moins connus (les galeries de climatisation) du Louvre, aujourd'hui et hier. Mais aussi en dehors du Louvre, comme à Auvers-sur-Oise où le héros rencontre Vincent Van Gogh qui l'invite à visiter sa chambre où il entrepose ses oeuvres. Ne pas s'attendre à une oeuvre 100% réaliste, même si l'amateur d'art reconnaître sans peine les oeuvres présentées! Non, le héros est malade et ne sait pas trop parfois si ses pas le portent du côté du rêve ou de la réalité. Il a quand même un petit indice, c'est lorsqu'il a à ses côtés un guide ou plutôt une gardienne un peu particulière, la femme qui a été autrefois le modèle de... la statue de la Victoire de Samothrace.
Une BD en couleurs... et autant l'avouer, je préfère nettement les oeuvres en noir & blanc de Taniguichi.
Au final un ouvrage intéressant où l'on apprend quelques anecdotes sur la manière dont la peinture française a pu être connue et appréciée des Japonais lorsque ceux-ci se sont ouverts au monde au début de l'ère Meiji, ou on croise quelques artistes célèbres comme Corot, Van Gogh ou Antoine de Saint-Exupéry, où l'on retrouve l'un des thèmes de prédilection de Taniguchi (quand l'amour permet de faire fi de l'espace et du temps).
Mais ce qui a le plus retenu mon attention se situe dans le chapitre 4, avec le récit de l'opération de mise en sécurité des oeuvres du Louvre, au moment de la deuxième guerre mondiale, par celui qui en était alors le directeur des musées nationaux: Jacques Jaujard*. 4 000 oeuvres (dont certaines monumentales**) ont ainsi été dispersées entre fin août et fin décembre 1939, entre différents sites secrets afin d'éviter, non pas les bombardements sur Paris, mais de prendre le chemin de l'Allemagne. Il lui a été rendu hommage via un documentaire diffusé à la télévision en octobre 2014.
Mais ce qui a le plus retenu mon attention se situe dans le chapitre 4, avec le récit de l'opération de mise en sécurité des oeuvres du Louvre, au moment de la deuxième guerre mondiale, par celui qui en était alors le directeur des musées nationaux: Jacques Jaujard*. 4 000 oeuvres (dont certaines monumentales**) ont ainsi été dispersées entre fin août et fin décembre 1939, entre différents sites secrets afin d'éviter, non pas les bombardements sur Paris, mais de prendre le chemin de l'Allemagne. Il lui a été rendu hommage via un documentaire diffusé à la télévision en octobre 2014.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Jaujard
** Parmi elles, "le radeau de la Méduse" qui fut transporté en l'état (alors même qu'il mesure environ 7mètres sur 5) car rouler la toile sur elle même aurait écaillé la peinture) ou la Victoire de Samothrace qui était composée de plusieurs morceaux de marbre récupérés au fil du temps avant d'être assemblés par du gypse. http://fr.wikipedia.org/wiki/Victoire_de_Samothrace
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