jeudi 29 novembre 2018
mercredi 28 novembre 2018
Les fenêtres
Les fenêtres nous guettent
Quand notre cœur s'arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corolle
À un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l'aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu'au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière
Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l'automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l'hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l'impasse
Où passent les Messieurs
La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d'un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D'où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D'un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie:
„Vive la liberté“
Les fenêtres surveillent
L'enfant qui s'émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Ou quinze ans trop grandis
S'offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j'ai l'audace
D'appeler an chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu'à ce que peur s'ensuive
Tout au fond de mes draps
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l'étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah je n'ose pas penser
Qu'elles servent à voiler
Plus qu'à laisser entrer
La lumière de l'été
Non je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer
Non je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer
Quand notre cœur s'arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corolle
À un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l'aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu'au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière
Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l'automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l'hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l'impasse
Où passent les Messieurs
La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d'un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D'où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D'un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie:
„Vive la liberté“
Les fenêtres surveillent
L'enfant qui s'émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Ou quinze ans trop grandis
S'offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j'ai l'audace
D'appeler an chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu'à ce que peur s'ensuive
Tout au fond de mes draps
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l'étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah je n'ose pas penser
Qu'elles servent à voiler
Plus qu'à laisser entrer
La lumière de l'été
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer
Non je préfère penser
Qu'une fenêtre fermée
Ça ne sert qu'à aider
Les amants à s'aimer
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mardi 27 novembre 2018
Hang Massive - The Secret Kissing of the Sun and Moon
Pour le plaisir des oreilles
Le "hang" est un instrument de musique acoustique de la famille des idiophones inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer à Berne en Suisse en 20003.
C'est un volume lenticulaire creux composé de deux coupelles métalliques embouties. La partie haute de l'instrument s'appelle le « ding », elle est constituée d'une note fondamentale et de sept ou huit notes l'entourant. Le « ding », permet d'obtenir un son très différent suivant la manière dont il est utilisée ; il est ainsi possible d'obtenir des sonorités proches de celles d'une harpe ou d'une cloche. Chacune de ces notes fondamentales a trois harmoniques accessibles de différentes façons.
La partie basse, « gu » est une surface lisse dotée d'un trou en son centre. Cette cavité vide permet l'apparition d'une résonance de Helmholtz, comme dans l'udu, qui permet à l'instrument de résonner et de faire entendre ses différentes harmoniques.
Le hang est un instrument moderne issu d'un long travail d'étude de la société PANArt Hangbau AG basée en Suisse. Le nom « hang » dispose d'une double signification dans le dialecte bernois, il se traduit par « main » et « colline »8 , faisant référence à la forme du hang et sa technique de jeu qui le distingue du steel pan. Cette création est inspirée de nombreux instruments de percussion venant des différents pays et cultures musicales comme le gong, le gamelan, le ghatam, le tambour, la cloche ou la scie musicale.
Devant le succès inattendu de cet instrument, que les créateurs n'avaient pas réellement souhaité, ces derniers ont d'abord, en vain, tenté de décourager les acheteurs avant finalement, en 2014, de décider de cesser sa fabrication et sa vente
Le "hang" est un instrument de musique acoustique de la famille des idiophones inventé par Felix Rohner et Sabina Schärer à Berne en Suisse en 20003.
C'est un volume lenticulaire creux composé de deux coupelles métalliques embouties. La partie haute de l'instrument s'appelle le « ding », elle est constituée d'une note fondamentale et de sept ou huit notes l'entourant. Le « ding », permet d'obtenir un son très différent suivant la manière dont il est utilisée ; il est ainsi possible d'obtenir des sonorités proches de celles d'une harpe ou d'une cloche. Chacune de ces notes fondamentales a trois harmoniques accessibles de différentes façons.
La partie basse, « gu » est une surface lisse dotée d'un trou en son centre. Cette cavité vide permet l'apparition d'une résonance de Helmholtz, comme dans l'udu, qui permet à l'instrument de résonner et de faire entendre ses différentes harmoniques.
Le hang est un instrument moderne issu d'un long travail d'étude de la société PANArt Hangbau AG basée en Suisse. Le nom « hang » dispose d'une double signification dans le dialecte bernois, il se traduit par « main » et « colline »8 , faisant référence à la forme du hang et sa technique de jeu qui le distingue du steel pan. Cette création est inspirée de nombreux instruments de percussion venant des différents pays et cultures musicales comme le gong, le gamelan, le ghatam, le tambour, la cloche ou la scie musicale.
Devant le succès inattendu de cet instrument, que les créateurs n'avaient pas réellement souhaité, ces derniers ont d'abord, en vain, tenté de décourager les acheteurs avant finalement, en 2014, de décider de cesser sa fabrication et sa vente
lundi 26 novembre 2018
Ephémères insomnies
"Le cercle parfait de la lune ne dure qu'une nuit." Sengai (1750-1837)
Calligraphie de Hassan Massoudy
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dimanche 25 novembre 2018
Parole de Totoro
En ce jour de grisaille, tendres pensées pour tous ceux & celles qui un jour ont su faire sourire et même rire ceux qui étaient soucieux, préoccupés...
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