vendredi 18 août 2023

Souvenirs des "vacances d'été"

Le 7 Agen
Cette statue, je l'avais déjà photographiée lors de l'une de mes 2 précédentes visites. Tout comme j'avais photographié une très grande plaque, avec un texte (que je pensais être de l'occitan) gravé sur le mur d'une maison située à 2 pas de la place - qui a d'ailleurs été ré-aménagée depuis ces précédents passages. 
J'ai d'ailleurs appris, lors de mon dernier séjour, que de ce coiffeur-poète (très célèbre au XIXème siècle) écrivait en langue occitane. Sa statue est à mi chemin entre sa maison natale et le salon de coiffure où il exerçait (et sur laquelle figure le texte repéré lors de ma 1ère visite à Agen). 

Le 9 Torroella de Montgris 
J'y suis passée en voiture à de nombreuses reprises, je m'y suis même arrêtée à 2 occasions:
- une fois sur les hauteurs, afin d'aller visiter sur la colline la Citadelle qui la surmonte; cette colline constitue d'ailleurs, avec ses 2 "soeurs" un repère visuel pour ceux qui passent dans la baie de l'Empordà.
- une autre fois pour me balader dans la vieille ville aux rues étroites comme celle-ci.
Cette fois-ci, c'était ma 1ère vraie visite. effectuée après le repas de midi (à l'heure de la sieste où seuls les touristes étrangers traînent dans les rues). Plus tôt dans la journée, j'étais allée au Musée de la Méditerranée . Un musée qui vaut la peine de s'y arrêter En plus il est gratuit!

Le 12 La Bisbal d'Empordà 
J'y avais déambulé un jour d'été, tout particulièrement dans la vieille ville. Elle était bondée ce jour là car c'était un jour où les géants (une autre institution catalane) étaient regroupés sur la place de la mairie. Cette fois-ci l'idée était de d'abord visiter la musée de la céramique, qui est consacré au travail de l'argile laquelle a fait la renommée de la ville... Le savoir -faire des professions liées à la céramique a failli disparaître avec la mécanisation. Et puis après le musée et la pause déjeuner, ça a été une balade dans la vieille ville avec un retour via les arcades de la rue principale. Comme quand il fait plein soleil, ça peut taper fort en plein mois d'août,  c'est drôlement appréciable de pouvoir marcher à l'ombre!


Double sortie le 13, avec pour commencer une étape à Sant Feliu de Boada.
On serait en France, on dirait que c'est une commune rattachée à... Comprendre: un ensemble de quelques maisons, un hameau, rattaché à une commune plus grande. Le comble ici c'est que c'est sur ce hameau que l'on trouve quasi  l'essentiel de l'offre de restauration de la commune avec, à ma connaissance, 3 restaurants! Et comme la fois où j'avais déjeuné dans l'un d'eux (et découvert le pain grillé, frotté à l'ail, huile d'olive et à la tomate) il y avait des chats qui jouaient sur la place de l'église. Une église dite fortifiée avec un mur-clocher et une très vieille porte d'entrée, tellement usée, noircie par le temps que j'ai cru un instant qu'elle avait commencé à brûler.
Le 13, il y a eu aussi Perattalada.
Si St Feliu était quasi désert, cet autre joli village grouillait de touristes. Du coup il a fallu ruser et prendre de vitesse les autres visiteurs pour pouvoir y déjeuner avant de partir explorer les ruelles quand eux partaient vers les plages. Après une rapide balade dans des rues déjà visitées par le passé, je suis allée vers le haut du village et je suis grimpée dans la "tour des heures" (environ 70 marches) d'où on a une très belle vue à 360°. Là c'est le NO du village avec, dans le prolongement du mur-clocher (c'est une spécialité catalane semble t il) de l'église, située à l'extérieur du village: tout au fond les 3 collines de Torroella de Montgris avec, sur leur droite, la mer du côté de l'Estartit.  

Retour en France avec une brève halte, le 16, à Saint-Cirq-Lapopie
Un très joli village, visible dès que l'on se gare sur l'un des parkings du haut. Après, on descend en prenant un chemin qui surplombe légèrement la route étroite. Entre la chaleur (et encore la canicule n'était pas arrivée), la foule de touristes et le fait que tout pas vers la rivière, le Lot, en contrebas, supposerait d'ensuite remonter, j'ai décidé de m'arrêter à mi-parcours, au niveau de l'église. Je reviendrai une autre fois, pour le bas du village et marcher le long du chemin de halage creusé à même la falaise. 
Pour finir ce fût une nuit d'étape à Cahors. 
La ville m'a laissé une impression similaire à celle ressentie en visitant Agen et surtout Narbonne:   
de jolies petites villes: quelques très beaux bâtiments bien restaurés et  beaucoup d'immeubles anciens à la limite de tomber en ruine. C'est en pareil cas qu'on prend conscience à quel point les choses sont difficiles en dehors des très grandes agglomérations: moins de travail pour les habitants, une partie d'entre eux qui partent, les commerces qui ferment, les recettes locales qui diminuent alors que le patrimoine vieillit. Certes il y reste le pont de Valentré qui a plus de 700 ans, un pont de pierres foulé par le passé des milliers de pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle. Mais à côté de ça, en centre ville, combien de bâtiments sont désormais inhabités avec des arceaux de bois pour soutenir portes et fenêtres. Une ruelle était même fermée au public, le mur de façade menaçant de s'effondrer. 

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