Il y a des moments touchants comme de voir, au début du film, la complicité entre Cléo et Gloria. Ou que Cléo fait preuve de jalousie en reprochant à Gloria de chanter à son petit-fils sa chanson (celle qu’elle lui chantait enfant)
Des moments émouvants quand par exemple la petite fille éclate en sanglots quand elle apprend que la mère de Gloria est morte d’un cancer, comme sa propre maman qu’elle n’a pas connue. Ou qu’elle pleure à chaudes larmes en expliquant avoir voulu la mort du petit-fils de Gloria afin que celle-ci puisse revenir en France s’occuper d’elle. Il y a aussi les larmes de Gloria après avoir déposé sa petite fille de cœur à l’aéroport qui l’a ramènera en France où une autre nounou s’occupera d’elle.
Des moments poétiques aussi pour expliquer via de petites animations à la gouache, des choses difficiles comme la disparition de la maman de Cloé, la tentative de noyade de Cloé, son cauchemar lorsque s’imagine les yeux bandés en train d’essayer d’attraper des adultes qui se cachent derrière des draps avant de lui échapper.
Je ne sais ce qui m’a le plus plu: la sincérité de la jeune actrice qui interprète Cloé ou la manière dont la réalisatrice, dont c’est le 1er film, revisite sa propre enfance où une concierge portugaise a beaucoup compté. A moins que ça ne soit cette manière d’expliquer que parfois certains liens de cœur peuvent être plus forts que les liens de sang.
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