Ainsi autrefois celui de "la jeune fille à la perle" de Veermer, une jeune fille dont on ne sait rien et dont certains ont supposé qu'elle était la plus jeunes des filles du peintre, d'autres une servante de la famille.
Les deux jeunes femmes ci contre sont mieux connues. "la femme à l'hermine" et "la belle Ferronnière" ont en commun le même auteur qui a repris le même type de vêtements, de visage, de coiffure, de regard qui tient un peu le sectateur à distance.
Est ce pour cela qu'elles ont été mieux mémorisées, au point que lors d'une récente séance photo improvisée, c'est la dernière image, réalisée "comme ça" juste avant de fermer l'appareil, qui a retenu l'attention et que la filiation avec les deux peintures de da Vinci est apparue?
3 commentaires:
C'est vrai!
Et j'aime le contraste entre le regard assez décidé de la jeune femme en devenir et la rondeur des joues de l'enfance. Très jolie photo.
Les photos qui nous plaisent le plus ont souvent une similarité avec une image vue.
Cette inspiration peut être consciente ou inconsciente, mais elle façonne le résultat au moment de la réalisation.
Joli portrait.
* Je crois Verveine que tu as assez bien saisi la particularité de cette jeune personne: quand elle a décidé quelque chose elle va jusqu'au bout, quitte à passer pour atypique. Mais avant, au fond il y aura toujours le doute savoir ce qu'elle veut
* Exact Marwan, notre cerveau emmagasine une foule d'images, de sons, d'ambiances, de situations qui à un moment s'assemblent pour nous faire retenir une image plutôt qu'une autre
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