Cette année, j'ai visité la Roseraie un peu trop tard. Les organisateurs de la "Biennale de la rose parfumée" le savent bien puisqu'elle s'était tenue une quinzaine de jours avant. La 1ère série de photo sera donc consacrée à des vues d'ensemble du site.
Avec ce billet, début d'une série de billets où, après une brève introduction consacrée au thème photo, celles-ci seront accompagnées d'extraits du livre que Dominique Bona a consacré à Berthe Morisot.
Avec cependant une exception, quant aux photos actuelles de la Roseraie, ce tableau de Berthe Morisot réalisé par Edma Pontillon (dont l'histoire de la peinture a gardé le nom de femme mariée) parce que le texte lui est très lié.
" Edma a su exprimer ce que la peinture cache - le mystère de sa soeur, et cette volonté tendue, presque douloureuse, qui l'animera toute sa vie. Volonté d'exprimer ce qu'elle porte en elle, de traduire en formes et en couleurs non seulement ce qu'elle voit, mais ce qu'elle ressent au fond de son coeur et ce qu'elle imagine. Visible à l'oeil nu, dès le premier regard, ce désir violent de Berthe de fixer quelque chose - une impression fugitive, un moment particulier."
Comparaison dans le travail des différents peintres:
"Les couleurs douces de Corot, les thèmes féminins et distingués de Fantin-Latour, les sombres gravures de Braquemond : dans cet univers pensé et mesuré, qui cherche la lumière mais n'a pas encore rompu avec des siècles de classicisme, Edouard Mant fait tout à coup pénétrer la force et l'audace, , avec ses couleurs criardes et son dessin brutal, (...). Par lui, une fenêtre s'ouvre sur un autre monde qui contient des violences (...) des amours (...) du sang et de la volupté..."
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