"Forget the stone, become a feather."
Gymnopédie n° 1 piano seul (Aldo Ciccolini)
http://www.youtube.com/watch?v=Lvqoqjwfv-c
Gymnopédie n° 3
http://www.youtube.com/watch?v=iHEpuj96bCg
Elles ont été écrites en 1888 par Erik Satie, deux ans avant qu'il ne crée sa propre religion: l’«Église métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur». Mais dans le même temps elles trouvent leur source dans les danses pratiquées lors de festivités tenues à Sparte, en l'honneur d'Apollon, et en hommage à des guerriers morts.
Etrange titre que celui de gymnopédie, tout comme le sera celui de gnosienne et de bien d'autres. A l'image en fait du compositeur, Erik Satie, qui fût complètement éclipsé par des compositeurs tels que Debussy et Ravel et dont il faut, pour mieux essayer de le comprendre, visiter à Honfleur le musée très atypique qui lui est consacré.
Après, après on comprend mieux cette capacité qu'a sa musique de transporter ailleurs, du moins ceux qui y sont sensibles.
Libera me
"Libera me, Domine, de morte aeterna in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris judicare saeculum per ignem. Tremens factus sum ego, et timeo, dum discussio venerit, atque ventura ira: quando coeli movendi sunt et terra. Dies illa, dies irae, calamitatis et miseriae, dies illa, dies magna et amara valde. Requiem aeternam, dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis."
Pie Jesu
http://www.youtube.com/watch?v=sXSlhq7kSQ0
"Pie Jesu Domine Dona eis requiem. Dona eis requiem, Sempeternam requiem"
Mais pour un non croyant les paroles ont finalement peu d'importance car seule compte la musique, de celles qui vous emmènent très loin, là où le temps et l'espace se signifient plus rien.
J'ignore quel est la signification exacte du titre japonais, mais le choix de "departures" est très judicieux car il y aura beaucoup de départs dans ce film: des départs matériels puisque Daïgo,le héros, quitte Tokyo pour retourner dans sa ville natale, puisqu'il prépare les morts avant leur dernier voyage pour le crématorium, mais aussi psychologiques puisqu'il aide ainsi les vivants à quitter leur proche décédé.
Le film n'est pas pour autant morbide car il est rempli de scènes d'humour, et cela dès le départ. Daïgo, très ému par la beauté d'une jeune femme qui s'est suicidée, décide de lui faire la toilette mortuaire jusqu'au moment où il découvre en l'effectuant à tâtons sous la couverture qu'il y a un "truc". Très troublé il passe le relais à son patron qui va aller demander aux parents présents jusque là impassibles "Nous le maquillons comment: en femme ou en homme?"
Cette scène illustre ainsi la capacité du réalisateur à faire passer le spectateur du sourire aux larmes, éventuellement via une même série de scènes. On rit quand on découvre comment Daïgo s'en sort lorsque son patron lui demande de jouer le rôle d'un mort afin de réaliser une vidéo destinée aux autres professionnels. Plus tard on est bouleversé quand Mika, la femme de Daïgo, regarde cette même vidéo car il lui avait caché la réalité de son métier puisque la profession de ce qui tient de l'employé des pompes funèbres et du thanatopracteur est taboue au Japon. Et Mika quittera alors son mari qui refuse de quitter son nouveau métier.
Le réalisateur rend hommage à cette profession et plus d'une fois on se retrouve en larmes parce qu'il montre comment à cette occasion les vivants peuvent enfin renouer avec leurs proches avant de les laisser franchir ce qu'un vieux Monsieur appelle "la porte". Daïgo y trouve une certaine sérénité au point de rejouer régulièrement du violoncelle
(il était musicien professionnel auparavant) mais sur son instrument d'enfant car il lui reste deux "voyages" à réaliser, deux deuils: celui de n'avoir pas été présent lors du décès de sa mère et celui de son père.
Et c'est Mika qui est finalement revenue près de lui qui l'incitera puis l'accompagnera lorsqu'il fera la toilette mortuaire de son propre père qu'il n'avait pas vu depuis près de 30 ans. Il pourra enfin se souvenir du visage de celui qui lui avait raconté une jolie mais triste histoire au sujet de pierres. Avant l'invention de l'écriture, les hommes faisaient savoir quelle était leur humeur en offrant à leur correspondant une pierre. Le père de Daïgo lui avait donné une grosse pierre pleine d'aspérités avant de quitter le domicile conjugal et il est mort en gardant dans sa main la minuscule petite pierre blanche toute lisse que lui avait remise son fils.
Il ne sera rien dit de ce qu'il advient de cette petite pierre.
Mais il y aura juste une question: s'il fallait offrir à quelqu'un que l'on aime une pierre, laquelle choisir?
C'est l'histoire de Mouna, mère divorcée d'un adolescent. Palestinienne qui vit au coeur des territoires occupés, elle s'efforce de rester optimiste malgré les difficultés. Et puis un jour il est possible de quitter cette vie pour aller travailler aux Etats-Unis. Mais étrangère en son pays, Mouna pourrait bien l'être ailleurs, comme au fin fond de l'Illinois où sa soeur est installée depuis 15 ans. Effectivement, rapidement après leur arrivée Mouna et son fils vont devoir trouver leur place dans cette «Amreeka» (le titre original) tant rêvée car l'on est en 1991, juste après que les Etats-Unis soient partis en guerre contre le «diable» Saddam...
La réalisatrice,Cherien Dabis, illustre, via une fiction, une réalité qu'elle a vécue: « Mes parents ont immigré aux États-Unis juste avant ma naissance. [...] Je me suis peu à peu rendue compte que je n'étais ni assez américaine pour les Américains, ni assez arabe pour les Arabes. C'est pour cela que je ne me suis jamais sentie nulle part chez moi... »
Au delà de l'histoire qui est racontée, il faut aller voir le film pour l'actrice principale, Nisreen Faour, qui vient justement des territoires occupés. C'est une actrice non professionnelle que les kilos en trop éloignent des canons actuels de la beauté féminine qui règnent sur les écrans de cinéma... Mais on oublie très vite son physique pour ne voir que la femme dont elle joue le rôle. Et cette femme là, on ne peut que l'aimer en se disant que le monde irait beaucoup mieux s'il y avait sur terre plus de Mouna.
"...Erroll Garner était un magicien de la scène avec ses larges sourires et ses yeux rieurs. Il avait le plaisir de jouer tout simplement. Il maîtrisait toutes les techniques du piano jazz tout en étant autodidacte... Il ne savait pas lire la musique. Homme en contretemps de son époque, Erroll Garner n'intégrera jamais le be-bop et sera ignoré des critiques, mais adulé par le public et les musiciens."
Sur l'île Beaulieu, du côté de la rue des hélices, le reflet du "squelette" des anciennes halles industrielles donne un tout autre relief au jardin couvert dit "des fonderies" qui se situe en dessous... Quand le passé trouve un écho poétique dans le présent...
Et à environ 500 mètres de là, une fenêtre du GAN renvoie l'image de l'église St Louis et de Ste Anne qui se retrouvent soudain à coiffer la cime d'une arbre tandis que les ponts dansent au dessus de la Loire.
Il suffit de reculer de quelques pas... Apparaît alors une autre image de Nantes: le CHU, l'une des dizaines de grues qui ont fleuri dans la ville, le fleuve... et un étonnant tram dont on se demande comment il peut traverser le pont sans tomber dans les flots
le goût du sucré (introduction)
Mon tout premier souvenir est notamment celui d'un dessert que je n'ai pas pu goûter. Impossible désormais de le dater car la seule qui aurait pu le faire n'est plus. Elle a juste pu préciser que c'était lors d'un repas chez des amis qui habitaient Avranches, ce qui m'a toujours surpris car je ne leur connaissais pas d'amis chez qui ils seraient aller déjeuner un midi.
Le repas était interminable comme peuvent l'être les repas pour un enfant que de deux ou trois ans installé à la table des adultes, à qui l'on demande de rester sans bouger, en se taisant, en ayant comme seule occupation que d'écouter une conversation à laquelle il ne comprend rien. Seul me faisait tenir ce gâteau posé sur le buffet: un gâteau très inhabituel pour une petite fille habitué au roboratif gâteau aux pommes qui alternait chaque semaine avec la tarte... aux pommes, car autant il m'en souvienne il ressemblait à quelque chose comme ça.
Sauf que même la volonté enfantine a ses limites face aux exigences de la sieste. C'est donc peu de temps avant l'heure du dessert, le moment le plus attendu de la quasi totalité des enfants (mais aussi d'un certain nombre d'adultes) que je fus emportée dans une chambre inconnue. Les double-rideaux en velours ne filtraient pas complètement la lumière qui tombait sur le trop chaud édredon rouge. Lit très haut dont une fois réveillée je n'ai pas osé descendre. Alors j'ai attendu là toute seule dans le quasi silence de cet appartement.
Et lorsqu'il fût question de partir, l'heure du goûter était passée, à moins que le gâteau n'ait été mangé en totalité par les convives. Un seule chose est certaine: de ce gâteau je ne garde qu'un souvenir visuel... et un goût certain pour le sucré.
Texte de Anny Duperey dans "le voile noir"
Après des années dans ce que l'une des auteures du livre appelait la "commode-sarcophage", elles ont enfin été développées les photos de leur père et ont été publiées.
Et il faudra quelques années de plus pour que j'entrevoie ce qui me touchait en les voyant et surtout un peu mieux comprendre ce que Anny Duperey voulait dire lorsqu'elle parlait de lui dans le chapitre du "Voile noir": "l'aube et les brumes" où elle raconte comment, tôt le matin son père laissait sa femme et sa fille pour aller faire des photos et qu'il revenait radieux, transfiguré.
"Et moi je dormais, pendant ce temps où il se transfigurait dans la solitude. Et ma mère aussi. Ce sont des heures qu'on ne partage pas, même avec ceux que l'on aime. Qu'est ce qui te poussait si tôt hors de la maison, mon père? L'amour de la nature, ta passion pour la photographie ou le besoin d'être seul?"
Mais aussi dans "Ce que me disent les photos" où elle écrit
"... toutes celles qu'il considérait comme sa véritable oeuvre de photographe me disent les heures où le contour des choses est incertain, et le glauque de la vase, les mouvances de l'eau et le mystère obscur de ce qu'il y a au fond des étangs, la fragilité des reflets, la fuite de la lumière, des chemins, et celle du temps...
(...)
Toutes me parlent du REGRET.
Et derrière le regard du photographe, c'est toi, mon père, qui me dit cela.
Quelle nature double étais-tu donc, toi réputé si joyeux?"
Et à partir de là, laisser libre champ à l'imaginaire: un escalier, une rivière, l'été ou l'hiver...
Rennes, dans les années 75.
Il y avait encore un hôpital militaire en bas de la place Ste Anne. Est-ce grâce à cela que survivait cette boutique qui avait été autrefois un café avant que les livres n'envahissent tout l'espace?
Il fallait descendre trois marches étroites pour y rentrer tandis que tintait le carillon de la porte vitrée. Alors la grosse Dame derrière sa caisse et l'espèce de teckel/saucisse qui lui tenait lieu de chien levaient le nez: la première du roman photos qu'elle lisait et le second du panier où il dormait quasiment en permanence.
Après, ils se fondaient de nouveau dans le paysage, non le capharnaüm de la boutique où règnait une odeur un peu bizarre qui avait imprégné les livres au point de persister plus de 30 ans plus tard. De visite en visite, elle ne serait que peu modifiée sauf durant les mois d'hivers où un vieux poêle à fuel dissipait, vaille que vaille, l'humidité ambiante.
Capharnaüm, bazar. Comment décrire le lieu?
Il faut imaginer une pièce un peu sombre même en plein été, avec le long des murs de vieilles étagères presque en bois brut où le classement des livres se faisait plus en fonction de la collection (Poche/J'ai lu/Série Noire) que du genre. Il a vite été évident que la culture de la propriétaire s'arrêtait aux pages people des revues qu'elle lisait. Alors , sur les tables, à même le sol, les livres s'empilaient comme au hasard, à croire qu'elle les achetait en lots, voire au kilo...
Si on se mettait dans la peau d'un archéo-explorateur près à affronter la poussière (Indiana Jones n'était pas encore passé par là), et que l'on acceptait de remuer moult ouvrages, on avait certains jours la chance de découvrir quelques pépites qu'elle vendait pour une somme dérisoire.
En fait, il n'y a qu'une zone que je n'ai jamais exploré: celle des revues et des livres qu'elle conservait avec soin près de sa caisse pour éviter que de trop jeunes yeux ne cherchent à en savoir plus que le titre, assez souvent explicite quant à leur contenu. Et au moment de quitter la boutique, dans le recoin où elle avait aménagé sa niche/caisse, le contraste était saisissant entre cette femme boudinée dans ce qui lui tenait lieu de robe et les pulpeuses créatures de papier qui l'entouraient...
"... Il ne faisait pas chaud, certes. Les sauges tenaient; l'iris jaune brûlait encore parmi les cannes, à peine rouillées, à peine secouées par ces coups d'air qui prennent les roselières à rebrousse-poil. Mais le ciel avait un mois d'avance, noyait le soleil dans les gris fluides d'un automne précoce, à court de feuilles et d'oiseaux. Trop fraîche, cette eau, ni courante ni dormante, qui ne sentait plus la vase et remontait, encore un peu crémeuse et repoussant doucement la canetille sur la berge! Trop fraîche pour y plonger. Mais comment faire autrement? (...)
Tout compte fait elle était supportable, cette eau, elle ne m'avait pas trop saisie, et filant sur ma lancée, je m'enfonçais en cisaillant des jambes comme la grenouille en fuite. Mais l'endroit était dangereux, encombré de sagittaires, de renoncules à demi flottantes. Le long cordeau gluant d'un nénuphar s'enroula autour de mon cou: je dus le couper d'un coup de dent. Puis un banc d'algues de fond me caressa le ventre de façon si inattendue que, surprise, je me retournais comme une carpe. (...)
... il volait des gouttes; l'Erdre était constellée de ces petits ronds que, plus jeune, j'appelais des "enfants de pluie", en les opposant aux "enfants du soleil", à ces milliers de ronds de lumières que les grands midis de juin effeuillent sous les arbres (...)"
Et puis quelques indices sur l'auteur.
Ecrivain de langue française, il est né et mort, 85 ans plus tard, dans la même ville située sur les bords du Maine, quand il se jette dans la Loire.
Agé de 37 ans au moment de la publication de son premier roman, qui fit à l'époque scandale, il est souvent considéré comme un romancier de la famille. Sans doute parlait-il d'expérience, lui qui avait été marié 4 fois, et avait eu 7 enfants.
« (...) Non ce n'était pas ses mains que ces mains là, immortalisées en bénissant ces appareils photos où tous les réglages se font automatiquement parce que, même même si on le voulait, on aurait bien de la peine à avoir une vision nette.Ces mains aux doigts d'une blancheur cireuse dont les ongles étaient bien nets, ce n'étaient pas les siennes.
Déjà cinq mois avant ce n'était déjà plus vraiment les siennes.
Ses vraies mains, étaient celles d'une travailleuse qui ignorait, même pour les plus durs travaux, toute protection. Et sauf lors de la dernière année où l'âge et surtout la maladie faisant, elles n'avaient jamais cesser de s'activer.
S'il restait les vaisselles, heureusement que c'en était fini des lessives dans de l'eau trop chaude. Dans le jardin où elle ne pouvait guère plus descendre, les mauvaises herbes poussaient désormais allègrement. Mais il y avait encore les petits pois à écosser, les haricots à équeuter, les cerises à dénoyauter, les groseilles à égrapper... pour les conserves, les confitures... pour eux deux, pour les enfants, les petits enfants, et les arrières petits enfants.Pour « ne pas manquer »: cette hantise de ceux qui ont connu la guerre et la faim, surtout quand on est une petite bonne à tout faire placée dès 13 ans chez les riches. Ceux de la « Haute » comme elle le murmurait.
Alors ces mains là étaient rouges, leurs ongles étaient cassés, salis. Et elles étaient crevassées, parfois jusqu'au sang. Et elles étaient rêches, bien éloignées de ce qu'on imagine des mains douces d'une maman. Cela la chagrinait lorsqu'elle s'attaquait aux travaux de couture et de tricot où aucun vêtement n'avait de secret pour elle. Et lorsqu'elle travaillait la laine, elle appréciait tout particulièrement les modèles compliqués « sinon je m'ennuie » disait-elle.
En fait il n'y a qu'une chose que ces mains là firent peu, à son grand regret. Et elle n'en parla que le tout dernier mois. Elle qui avait arrêté l'école juste après son certificat d'études aimait écrire. Alors ses enfants et ses petits-enfants, à défaut d'arrêter le temps, le firent pour elle en notant sur un petit carnet qu'elle gardait près d'elle, les petits faits de cette chambre d'hôpital. Jusqu'à ce matin là où ses mains se sont à jamais arrêtées. »
http://www.grandlieu.fr/Lac/Grandlieu.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_de_Grand-Lieu
étant précisé que ce n'est qu'en rédigeant ceci que j'ai découvert sur le second site cette petite phrase:"Le lac accueille une faune ornithologique exceptionnelle particulièrement bien captée par un photographe local, Erwan Balança, qui en a tiré un ouvrage « Grand Lieu un lac tropical en pays Nantais ».
Page 79
"... Une question de langage me tournait dans la tête. Je déteste qu'on emploie le mot "maman" autrement qu'au vocatif et dans un cadre privé: que même à soixante ans on s'adresse ainsi à sa mère, très bien, mais passé l'âge de la maternelle on dise "la maman d'Untel" (...) cela me répugne (...) et je devine dans cette répugnance autre chose que le réflexe de classe (...) Pourtant, même pour moi, celle qui allait mourir, ce n'était pas la mère d'Amélie, de Clara et de Diane, mais leur maman, et ce mot que je n'aime pas, ce mot qui depuis si longtemps me rend triste, je ne dirais pas qu'il me rendait triste mais j'avais envie de le prononcer. J'avais envie de le dire, à voix basse: maman, et de pleurer et d'être, pas consolé, non, mais bercé, juste bercé, et de m'endormir ainsi."
Du côté de Nozay
par Erwan Balança
Nozay, une petite commune quelque part légèrement à droite de la route nationale qui va de Nantes à Rennes. Le genre d'endroit où l'on ne s'arrêterait pas. Et pourtant... Il le faudrait, rien que pour la grâce d'un de ces moments: une pause pour respirer l'air encore un peu frais de ce qui ressemble fort à un petit matin de printemps. Tout est calme, silencieux... enfin comme dans l'un de ces silences où chaque son prend soudain une densité particulière. Et l'on se prend à espérer que ce moment de paix et de sérénité dure éternellement.
http://www.erwanbalanca.com/site3/index.php
... voire de commander le livre dont elles proviennent.
Non je n'oublierai jamais la baie de Rio La couleur du ciel, le nom du Corcovado La rua Maduereira, la rue que tu habitais Je n'oublierai pas, pourtant je n'y suis jamais allé
Non je n'oublierai jamais ce jour de juillet Où je t'ai connue et nous avons dû nous séparer Pour si peu de temps et nous avons marché sous la pluie Je parlais d'amour et toi tu parlais de ton pays
Non je n'oublierai pas la douceur de ton corps Dans le taxi qui nous conduisait à l'aéroport Tu t'es retournée pour me sourire avant de monter Dans une caravelle qui n'est jamais arrivé
Non je n'oublierai jamais le jour où je l'ai lu Ton nom mal écrit parmi tant d'autres noms inconnus Sur la première page d'un journal brésilien J'essayais de lire et je n'y comprenais rien
Non je n'oublierai jamais la baie de Rio La couleur du ciel, le nom du Corcovado La Rua Maduereira, la rue que tu habitais Je n'oublierai pas pourtant je n'y suis jamais allé.
50 ans plus tard... ne regardant quasiment plus jamais la télévision, je ne sais ce qui se passe en pareil cas. Mais il est intéressant de garder l'idée en l'adaptant pour les blogs en "stand by". Jusqu'au 15 juin donc, un "interlude du chat" via une série de photos de Erwan Balança, tirées d'un ouvrage dont les références seront données le 14 juin.
Mais d'ici là rien n'interdit les visiteurs "joueurs" de chercher le nom de ce dernier...
Rectificatif Sauf que, il y a quelques temps j'ai reçu un commentaire d'un photographe amateur à qui j'avais emprunté sur son blog (et non site photo) une image de fleurs avec, très difficilement repérable, un pseudo en guise de signature, tout en précisant (alors même qu'il n'y avait aucune réserve quant à son utilisation sinon je ne l'aurais pas fait) sa provenance. Vu le ton du commentaire, j'avais préféré supprimer la photo. Là je viens d'aller sur le site de Erwan Balança, photographe professionnel
En explorant son site je suis très vite arrivée sur deux des photos du superbe ouvrage paru en octobre 2005 chez Coiffard Libraire Editeur que j'avais acheté à l'automne dernier (il en a fait paraître au moins un autre depuis lors) et que j'envisageais de déposer ici. Mais aussi et surtout ce message on ne peut plus clair. "Toutes les photos présentées sur ce site sont la propriété exclusive de l'auteur, toute reproduction ou utilisation, sous quelque forme que ce soit, sans son accord express est interdite." Je sollicite donc l'autorisation nécessaire pour une balade qui pourrait s'achever plus vite que prévu.