mardi 3 novembre 2009

... il y a aussi "des souris et des hommes"...

de Steinbeck dont jusqu'à ce soir j'ignorais le visage.

Et je ne connaissais même pas les détails de l'histoire faute d'avoir oser lire le livre tellement j'avais été bouleversée par la lecture de l'autre ouvrage de référence de cet auteur: "Les raisins de la colère"

Jamais pu dépasser le 1er tiers de ce livre qui raconte comment une famille peut progressivement plonger vers... comment appeler cet état où vous n'avez plus rien, où vous n'êtes plus rien. Juste une vie en suspens au dessus du néant...

Et la lecture de la fin -oui ce n'est pas bien de sauter autant de pages- où une jeune femme qui vient d'accoucher d'un enfant mort-né dans un wagon de train désaffecté (la famille a tout perdu) donne le sein à un vieil homme afin de lui éviter de mourir de faim, ne m'a pas incitée à continuer la lecture.

Mais peut-être devrais-je essayer avant "des souris et des hommes"

7 commentaires:

Marwan a dit…

Les Raisins de la colère: livre en effet très dur mais que je vois comme le Germinal américain de la crise de 1929...
C'est l'un des rares livres étudiés au lycée dont je garde le souvenir de l'avoir lu avec intérêt et plaisir, et non comme une contrainte dictée par un programme.

verveinecitron a dit…

Pas le courage moi non plus de m'y mettre et pourtant ma mère les a dans sa bibliothèque.
Et comme dit Marwan, Steinbeck est sûrement une sorte de Zola américain.
Peut-être un jour...

@nn@ L. a dit…

* Lire Steinbeck au lycée, c'est là qu'on voit Marwan, l'évolution des programmes car cela était inconcevable dans les années 70 où, hors la littérature française, point de salut.
Sauf, mais ce n'était pas fréquent, à avoir un professeur de LV 1 ou 2 qui donnait envie d'aller connaître la langue au delà des extraits figurant dans le livre de cours

* Rassurant Verveinecitron que vous ayez calé vous aussi. J'avais un peu mauvaise conscience, comme pour Proust.
En écrivant le billet je me suis rappelé cette image d'une mère (qui je crois berce son enfant) immortalisée avec beaucoup d'humanité par une femme photographe

Jean a dit…

Il y a bien longtemps que je n'ai lu une page de cet auteur .
Pourtant , avec Saint Exupéry , il a rempli toute mon adolescence .
Deux grands humanistes .

@nn@ L. a dit…

C'est à la fin de l'adolescence que j'ai pu accéder aux "raisins de la colère" dans cette même édition du livre de poche achetée par une de mes grandes soeurs. Et votre commentaire Jean, dont le rapprochement avec St Exupéry, me fait m'interroger sur celle qui avait pu l'acheter et pourquoi, parce qu'à l'époque on n'étudiait pas ce genre de romans au lycée (la plus âgée a même eu droit à des versions "censurées" du "rouge et du noir"!)

Mlle Swann a dit…

Je n'ai pas lu "Les raisins de la colère" mais "Des souris et des hommes" est vraiment un classique à lire absolument: un texte puissant, de nombreux dialogues qui en rendent la lecture franchement aisée en plus c'est relativement court!

@nn@ L. a dit…

Merci pour ce passage Mlle Swann et pour ce message qui m'incite encore plus à acheter ce livre et le lire... même si je crains que vu le peu de temps actuellement disponible (ceci pour expliquer ma réponse tardive) et la pile de ceux qui attendent déjà :-/
Mais on ne sait jamais. Et puis j'ai mis en signet votre "blog" Un mot que et n'aime pas et que je pense que M. Proust n'aurait pas aimé non plus ;-)