Affichage des articles dont le libellé est biographies. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est biographies. Afficher tous les articles

vendredi 23 février 2024

films oubliés de 2023 - Oppenheimer

film vu le 30/8
3 heures qui passent assez vite. Mais il faut s’accrocher un peu car le récit n’est pas chronologique puisqu’il mêle 3 périodes:
- les années de « formation »: celles où avec toute une équipe de scientifiques il a porté le projet Manhattan 
- le simulacre de commission/procès pour renouveler ou non son habilitation à suivre les questions de nucléaire

- l´audition devant le Sénat (& la « chute » ) de celui qui avait contribué à son passage devant ladite "commission"  et qui brigue désormais un portefeuille ministériel. 
Et il ne faut pas espérer se rattraper aux branches en se fiant au noir & blanc ou à la couleur car leur usage ne renvoie pas au passé/présent mais aux données objectives (le N&B) pour lesquelles il y a des traces écrites ou  filmées et plus subjectives, le ressenti du héros (couleurs).
Sinon... j'ai été effarée de voir le peu de protection dont bénéficiaient les scientifiques lors du 1er essai (la France fera guère mieux notamment lors de ses explosions dans le Pacifique, notamment avec les populations civiles) .
Qu'ajouter de plus: peut-être deux séquences. Oppenheimer est fêté par ses collaborateurs, probablement après le largage de la 1ère bombe ou plus vraisemblablement après la capitulation japonaise, mais lui a des visions, il imagine l'effet dévastateur de la bombe sur sa propre équipe. ça a beau d'être des "effets spéciaux" je me suis dit que "oui, en contribuant à la réalisation de ce projet, il a ouvert une boîte de Pandore à cause de laquelle beaucoup de civils sont morts ou ont été touchés à jamais." Ce qui rend encore plus atroce la réaction du président des Etats-Unis à qui il est venu faire part de ses doutes et qui le met quasiment dehors en le traitant de "pleurnichard"

samedi 4 mars 2023

Le goût des images animées - The Fabelmans

C'est un Steven Spielberg... qui a mal marché aux Etats-Unis... et plaira sans doute aussi assez peu en France car ce n'est pas un film dans la lignée de ceux qui ont fait la réputation du réalisateur. En effet, on est loin de "Duel", des "Dents de la Mer", des "Indiana Jones" ou même de "La liste Schindler"... 

En fait, le titre du film pourrait être "The Spielbergs" tant le scénario est proche de l'histoire du réalisateur. Même composition familiale, avec un fils ainé et ses deux soeurs, un père cadre informatique -un secteur qui alors n'en était qu'à ses débuts- une mère qui renonce à ses ambitions musicales, un ami très proche de la famille et surtout de la mère de famille... Et surtout l'histoire de ce garçon puis jeune homme, passionné d'images depuis sa 1ère séance de cinéma (qui le traumatise quand même, car il s'agit de "sous le plus grand chapiteau du monde" avec une scène où un train déraille) et qui pendant des années mettra à contribution famille et amis pour réaliser durant son temps libre, des fictions. Du moins jusqu'au moment où en faisant le montage des petites vidéos des vacances familiales, il découvrira un secret que sa mère croyait bien gardé. 
Alors oui, ceux qui cherchent un grand film d'action dans la lignée des "Indiana Jones" ou des "Jurassic Park" seront déçus. Les autres qui, comme moi, aiment savoir comment la vie privée d'un réalisateur a pu influencer son oeuvre apprécieront ce film. Surtout que ce film incite à se poser plein de questions et notamment celle-ci : jusqu'où peut on aller lorsqu'on met en scène sa propre histoire.