Déjà via une discussion au sujet du "lien tascho", on devinait qu'il y aurait peut-être autre chose entre cette femme et cet homme qu'au fil des rencontres elle continuait à appeler "maître".
Dans le tome 2, cette relation de maître à élève évolue.
Tsukiko se rend compte la première que ce qu'elle éprouve pour son professeur est plus que de l'amitié amoureuse. Lui, au départ, est réticent. Sans doute parce qu'il a été plus marqué qu'il ne l'avoue par le départ inexplicable de sa femme, 15 ans auparavant, mais aussi parce qu'il est pleinement conscient que l'écart d'âge avec Tsukiko rendra difficile un certain nombre de choses et que leur histoire sera forcément brève.
Tsukiko devient très elliptique sur ce qu'a été leur vie après qu'il soient devenus amants. Tout juste apprend t on que leur liaison a duré 3 ans et qu'après sa mort il lui a fait cadeau de sa sacoche de professeur que durant quasiment toutes leurs rencontres il portait. C'est d'elle dont il est question lorsqu'elle pense le retrouver dans ce lieu irréel où ils se retrouvaient en imagination lorsqu'ils avaient trop bu de saké. Un lieu qui illustre parfaitement à sa manière le lien tascho, même si il n'en n'est pas ouvertement question.
Au final, ce second tome m'a davantage plu même si je regrette que Taniguchi ait jugé bon d'ajouter à la fin du livre, après qu'il ait été question de la mort du maître, une quarantaine de pages inspirées d'un autre roman de l'auteure du scénario. Un livre où Tsukiko racontait comment, enfant, pendant quelques mois des "tengus" l'avaient accompagnée avant de disparaître.
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