Jusqu'à ce que la presse mentionne son décès, je ne savais rien d'Andrée Putman, architecte d'intérieur et designer dont j'ai alors découvert quelques oeuvres et les différentes vies. Oui les différentes vies car quoi de commun entre l'enfant (née en 1925) et la jeune fille qui se destinait à une carrière de pianiste avant de songer à la composition pour renoncer à celle-ci lorsqu'elle avait à peine 20 ans et la designer reconnue par les professionnels?
Entre temps, alors qu'elle avait un peu plus de 30 ans, elle est devenue styliste pour la chaîne de magasins "Prisunic". Elle a commencé à mettre en oeuvre quelques idées fortes comme « à faire de belles choses pour rien », toutes consacrées à l’univers de la maison ou encore rendre l'art accessible au plus grand nombre et de faire tomber les barrières entre les individus
Entre temps, alors qu'elle avait un peu plus de 30 ans, elle est devenue styliste pour la chaîne de magasins "Prisunic". Elle a commencé à mettre en oeuvre quelques idées fortes comme « à faire de belles choses pour rien », toutes consacrées à l’univers de la maison ou encore rendre l'art accessible au plus grand nombre et de faire tomber les barrières entre les individus
Nouvelle évolution à plus de 50 ans quand, en 1978, après son divorce, elle créée un bureau d'études Ecart, qui réalise des
projets d'architecture, d'architecture d'intérieur et de design.
Dernière étape, en 1997, quand elle monte le Studio qui porte son nom et est spécialisé en architecture intérieure, design et scénographie.
Petit problème avec cette Dame, sur le net, on voit beaucoup son visage, assez surprenant car austère, très austère* (sauf quand on regarde l'affiche de la rétrospective qui lui a été consacrée en 2008) avec une grande mèche de cheveux asymétrique, mais peu d'oeuvres.
Quoique, quoique... car ses réalisations sont d'une nature un peu particulière: le look de l'hôtel Morgans et celui de résidences privées,
l'aménagement de l'avion Concorde, la réalisation (au temps de Jack Lang) du bureau du ministère de la
Culture**, d'un piano Pleyel répondant au nom de "Voie lactée"***,
d'une collection d’argenterie et de bijoux avec Christofle, d'un seau à
champagne pour la Veuve Clicquot etc... ne s'oublient pas de sitôt.
* Sans doute une réminiscence des années où, enfant, elle passait la plupart de ses étés à l'Abbaye de Fontenay, édifice cistercien qui abritait jadis les ateliers des frères Montgolfier.(dont elle était l'une des descendante)
** ... qui sera repris ensuite par plusieurs Premiers Ministres
*** On ne comprend le nom que lorsqu'on peut observer le dessous du couvercle
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