La balade touche à sa fin à Burgos et elle se fera via quelques photos glanées de ci de là au gré des promenades faites à pieds et non en utilisant le "petit train à touristes " sur lequel j'ai photographié ce blason stylisé de la ville de Burgos. Un blason où l'on peut lire " Caput Castellae" (Tête de Castille), et "Camera regia, Prima voce et fide" (Première à parler, et en fidélité).
Un blason qui renvoie à de multiples blasons, pas toujours les mêmes -comme celui-ci- visibles sur les façades des bâtiments. Probablement plus que dans les autres villes qui ont été ensuite visitées. Pourquoi? Je n'en sais trop rien. Cette partie de l'Espagne aurait-elle plus de traces du temps où les nobles aimaient afficher leurs blasons? A noter la présence sur celui-ci des fameuses coquilles St-Jacques chères aux pèlerins.
Mais l'une des premières images ramenées de cette ville c'est cet aigle qui surplombait un monument place de l'Espagne (comme il y en a une autre très célèbre à Séville, j'en arrive à me demander si les places de l'Espagne ne sont pas en Espagne l'équivalent français de nos places de la République...) ou plus exactement sur le terre-plein qui séparent les deux branches de l'avenue de la Paix. Ne me demandez pas ce que représente ce monument avec 3 branches ayant un personnage différent au pied de chacune d'elle dont une homme avec une croix et une femme qui soulève des chaines brisées, je n'en sais rien!
A quelques pas de là, juste en face de l'église St Lesmes *, une fois franchi un pont gardé par des lions de Pierre qui surplombent, une fois de plus un visage de roi, se trouve l'une des entrées de la ville. En la suivant on peut rejoindre via la rue Saint Jean la cathédrale Ste Marie.
Entretemps il est conseiller de tourner à gauche afin d'emprunter la rue Santander où il est possible d'apercevoir cette façade un peu atypique. En effet, les monuments arts-décoratifs ne sont pas ce qu'il y a de plus fréquents en Espagne.
Place de la cathédrale cette série de carreaux m'a intriguée. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une sorte de fresque racontant la dure vie des pèlerins. Et non! Il s'agit tout simplement de carreaux destinés aux touristes désireux de disposer d'une plaque professionnelle un peu originale puisque, lorsqu'on y regarde de plus prêt on retrouve: un pescador (pêcheur) un maestro (enseignant) ou bien encore un labrador (non pas le chien mais l'agriculteur)
Pour revenir vers la place de l'Espagne, il est agréable de suivre la rue piétonne Espalon au dessus de laquelle se rejoignent les branches des ormes. Tout au bout de celle-ci, juste avant de déboucher sur la place où se trouve la statue du Cid** (pas photographiée) il y a ce drôle de pub, pas vraiment couleur locale puisque la devanture est plutôt de style Art Nouveau. Mais bon, elle s'intègre bien dans le reste de la rue dont les arcades renvoient aux bâtiments classiques du XVIIIème siècle.
* Un saint local patron de la ville qui se consacra aux soins apportés aux pèlerins et dont les restes complets auraient été retrouvés en... 1968 (avant qu'ils ne soient replacés dans un tombeau dans le chœur de l'église)
**...Rodrigo Díaz de Bivar, le personnage historique de l'Espagne médiévale, dont s'est notamment inspiré Corneille. Un homme né en 1043 à proximité de Burgos qui était chevalier mercenaire chrétien, héros de la Reconquista, bien qu'il ait également combattu aux côtés des musulmans contre les chrétiens!
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