... qui étaient à voir, mais sans plus.
La première se voyait place du Bouffay, au coeur de Nantes donc. Et malgré le soleil éclatant "Follow the leaders" de Isaac Cordal m'a laissée de glace.
Voici ce qu'en disait le progarmme: "... ses sculptures composant une armée de figures solitaires et mélancoliques évoluant au sein d'un univers bétonné dans lequel une touffe d'herbe ou une flaque d'eau deviennent les fragiles fragments du monde actuel... des centaines de sculptures de l'artiste évoluent ans cette ruine contemporaine, témoins du caractère éphémère des constructions humaines"
Voici ce qu'en disait le progarmme: "... ses sculptures composant une armée de figures solitaires et mélancoliques évoluant au sein d'un univers bétonné dans lequel une touffe d'herbe ou une flaque d'eau deviennent les fragiles fragments du monde actuel... des centaines de sculptures de l'artiste évoluent ans cette ruine contemporaine, témoins du caractère éphémère des constructions humaines"
En fait, voir dans un décor post-apocalypse, ces multiples petits bonhommes voutés portant quasiment tous un attaché case, avec de loin en loin quelques soldats, de rares hommes encagoulés, des anges et des gourous vers lequel ils se tournent (quand ils ne s'enfoncent pas dans le sol) m'a profondément déprimée.
Le seconde était visible dans et aux alentours d'une petite maison au bas du parc des Oblates, qui il convient de le rappeler était encore des lieux uniquement fréquentés par les membres d'une congrégation religieuse dont quelques membres ont été enterrés là.
Ce que j'ai vu et entendu:
Rien de visible dans le petit bois où il faisait bon s'assoir mais où on n'avait nulle envie de rester compte tenu de bruits inquiétants: ceux d'un incendie qui s'étend au fur et à mesure que le vent se lève. Ayant été il y a un peu plus d'un an, à proximité immédiate d'un véritable incendie qui a entièrement détruit plusieurs appartements en centre ville, ces sons ont rappelé de fâcheux souvenirs.
Dans la maison il y avait deux installations:
- au rez de chaussée, une baignoire dans laquelle une assistante faisait couler ce qui semblait de l'eau... laquelle s’enflammait brutalement
- à l'étage, dans une pièce sombre*, des flammes s'élevaient dans l'âtre tandis que des braises ou de la lave rougeoyaient au sol. Avec la petite statue pieuse au dessus de la cheminée, comment ne pas penser à l'enfer des chrétiens? Pas vraiment ça!
Helen Evans et Heiko Hansen (membres du collectif HeHe) voulaient ainsi nous amener à réfléchir sur de questions environnementales, dont le réchauffement domestique et plus particulièrement la dangerosité de la fracturation hydraulique utilisée en matière de récupération des gaz et huiles de schiste. De ces dangers environnementaux, je ne doute pas, sans doute est ce pour cela que cette vision artistique ne m'a pas du tout convaincue et que je me suis empressée de m'éloigner de ces lieux en me promettant d'y revenir plus tard, notamment dans le petit bois.
* éclairée par un coup de flash pour les besoins de la photo
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