C'est un livre dont j'avais beaucoup entendu parler et qu'on disait épuisé sans qu'il ait été ré-édité. J'avais donc renoncé à espérer pouvoir le lire alors même qu'il semblait incontournable. Et puis un jour, miracle, en faisant à tout hasard une recherche sur le Net, j'ai découvert qu'il existait en livre de poche*. Probablement quelques années après avoir lu ces 3 autres témoignages forts que sont la BD "Maus"** de Art Spiegelman, "Le mort qu'il faut"** de Jorge Semprun et "Cette aveuglante absence de lumière"** de Tahar Ben Jelloun. Et je me suis alors empressée de l'acheter.
Un témoignage fort, bien avant les autres ouvrages ci dessus mentionnés et qui posait déjà ces questions clés:
- comment rester un homme lorsqu'on est plongé dans des conditions extrêmes
- mais aussi pourquoi cette injustice qui fait que ce ne sont pas les plus "forts" au niveau de la pensée qui souvent survivent mais souvent les plus débrouillards, voire les plus magouilleurs, les moins respectables des individus.
Si je ne me rappelle plus ce qui a fait "tenir" Levi (peut-être le souhait de pouvoir témoigner plus tard) , je me souviens fort bien que pour Semprun il y avait les discussions dans le seul lieu où les gardiens se gardaient bien d'aller: les latrines et la poésie. Quant aux prisonniers dont parle Ben Jelloun, ceux qui ont survécu, après avoir perdu leur maître du temps qui comptait pour eux minutes, heures & jours se sont souvent plongés dans leurs souvenirs du Coran.
* L'édition française de sa ré-édition date de 2007
** Respectivement parus en 1986 (Tome 1) et 1991 (Tome 2) pour "Maus" et 2001 pour les 2 autres ouvrages
Un témoignage fort, bien avant les autres ouvrages ci dessus mentionnés et qui posait déjà ces questions clés:
- comment rester un homme lorsqu'on est plongé dans des conditions extrêmes
- mais aussi pourquoi cette injustice qui fait que ce ne sont pas les plus "forts" au niveau de la pensée qui souvent survivent mais souvent les plus débrouillards, voire les plus magouilleurs, les moins respectables des individus.
Si je ne me rappelle plus ce qui a fait "tenir" Levi (peut-être le souhait de pouvoir témoigner plus tard) , je me souviens fort bien que pour Semprun il y avait les discussions dans le seul lieu où les gardiens se gardaient bien d'aller: les latrines et la poésie. Quant aux prisonniers dont parle Ben Jelloun, ceux qui ont survécu, après avoir perdu leur maître du temps qui comptait pour eux minutes, heures & jours se sont souvent plongés dans leurs souvenirs du Coran.
* L'édition française de sa ré-édition date de 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire