Dans la rubrique "BD" j'avais d'abord songé à
"Maus" de Art Spiegelman... mais le côté témoignage sur des faits passés durant la seconde guerre mondiale, les camps etc... il en est question dans le livre précité de Primo Levi. Mais aussi aux incontournables Astérix, Valérian (et Laureline) ou Gaston Lagaffe ou Isa,l'héroine des "Passagers du Vent"... et j'en oublie.
Mais Taniguchi,finalement choisi, renvoie à mon goût pour le Japon. Et j'aime beaucoup ses héros, aux traits souvent ronds et le côté sensible tout en restant discret, pudique du dessinateur.
Pendant longtemps dans la presse, quand il était question de "Mangas" pour adultes, on ne mentionnait que "L'homme qui marche" où Tanguchi narre les déambulations de son héros, avec très peu de mots, alors même que tant de choses sont exprimées.
Mais c'est un autre Taniguchi qui est entré dans la maison familiale via un cadeau offert à mon fils par la grand-mère des enfants. Elle avait été fort bien conseillée par la vendeuse du rayon "jeunesse" de la plus ancienne librairie nantaise. Cependant, nul doute qu'en offrant l'ouvrage à son petit-fils, alors au tout début de l'adolescence, elle espérait lui donner quelques pistes afin d'aborder avec plus de "tolérance" les relations avec son géniteur, ce qui n'avait pas été le cas entre son mari et son fils. Car cette BD raconte comment un fils, au mi-temps de sa vie, et à l'occasion des cérémonies liées au décès de son père, découvre enfin qui était celui-ci. Comme l'écrit un internaute "On
connait parfois bien mal les gens qui nous sont les plus proches.
Parfois aussi parce qu'on s'évertue à bien mal les connaitre, engoncés
que nous sommes dans nos certitudes."
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