Tout d'abord ce vers provient d'une chanson appelée de Maxime Le Forestier intitulée "entre 14 et 40 ans" tirée de l'album "Le Steak" sorti en 1973.
Pour la petite histoire cet album porte le titre d'une des chansons qui y figure et dont le titre in extenso est "Le steak Ou Complainte De Ceux Qui Ont Le Ventre Vide, Considérée Comme Une Gaudriole Par Ceux Qui Ont Le Ventre Plein". En effet, Maxime Le Forestier l'a composée en souvenir de ces années de galère où il se produisait dans des petits cabarets dotés d'une scène minuscule. Il chantait quasiment collé contre les spectateurs et avait amplement l'occasion de vérifier à quel point le contenu de leur assiette ou les charmes de la jeune femme qui les acccompagnait leur semblait plus important que ce qu'il chantait.
Le vers relatif au 13 mai provient de la chanson "Entre 14 et 40ans" qui est une allusion à une interdiction qui avait été faite aux personnes de cet âge là d'entrer dans les jardins du Luxembourg, au motif que quelques sénateurs se seraient offusqués de voir quelques jeunes couples s'ébattre de manière un peu trop intimes sur les pelouses du vénérable jardin du Sénat. Il se réfère à la fois au 13 mai 1958 et au 13 mai 1968... et là consultez votre moteur de recherche habituel
La chanson donc:
Fallait déjà se lever tôt Pour trouver un brin d'herbe J'ai filé la trace aux oiseaux.
J' les ai suivis et ce matin - Découverte superbe- Y' en avait au Quartier latin
Comme je ne savais pas voler Et qu'il y avait des grilles J'ai dû m'asseoir devant l'entrée
C'est dur de vouloir par beau temps Embrasser une fille Entre quatorze et quarante ans.
Le Larsac leur a pas suffi Ils viennent s'installer ici.
On voulait juste s'allonger Un peu dans l'herbe verte Regarder les oiseaux manger
On voulait juste imaginer Une terre déserte Où l'on ferait l'amour en paix.
Quand on aura enfin atteint Leur âge il me semble Qu'on aura plus le goût à rien.
On voulait jouer aux enfants Avant qu'on leur ressemble Entre quatorze et quarante ans.
Dien Bien Phu leur a pas suffi Ils viennent s'installer ici.
Savent pas qu' les oiseaux ont des ailes Quand on a des visières On ne regarde pas le ciel.
Allez les piafs, allez nombreux Et bouffez leurs parterres Puisqu'il paraît que c'est à eux.
On peut rêver il est toujours Possible qu'ils se perdent Dans les jardins du Luxembourg.
Répétons-leur en attendant Qu'ensemble on les emmerde Entre quatorze et quarante ans.
Le treize mai leur a pas suffi Ils viennent s'installer ici.
2 commentaires:
Pour avoir eu l'occasion de rentrer dans les locaux du Sénat, je me demande si ces Messieurs ventrus à l'âme sensible avaient également imposer que soit masquées les peintures et décorations présentes.
Sinon, cela reviendrait à s'offusquer de la coquinerie de films tout public, tout en possédant des oeuvres réservées à des spectateurs avertis...
Allons Marwan, les sénateurs ont rajeuni et sont désormais un peu moins de vieux messieurs ventrus préférant voir d'inoffensifs vieux tableaux et vieilles sculptures plutôt qu'une jolie jeunesse bien réelle batifoler sur ses pelouses au risque peut-être de susciter des poussées de nostalgie, voire des crises cardiaques .
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