A Lyon, il y a beaucoup plus que 3 églises à visiter, mais le hasard a voulu que j'en visite 3. Enfin visite est un bien grand mot car:
- St Jean a été ajoutée au programme parce que, en émergeant de l'impressionnante station de métro "vieux Lyon", il aurait été dommage de s'engouffrer dans la rue St Jean pour aller visiter le Musée du cinéma et de la miniature sans faire un tour dans cette église
- de la Basilique de Fourvière je ne verrai que la "crypte"
- St Bonaventure a été vue, principalement pour fuir quelques minutes le froid glacial.
Que dire de St Jean?... qu'à l'extérieur il y a une jolie fontaine consacrée... au baptême du Christ par St Jean et que l'intérieur, assez sombre, est visitable bien qu'en travaux... ce qui réduit d'autant plus la possibilité de photos, notamment de l'horloge astronomique.
Quant à la Basilique... Le froid de canard qui régnait a incité à y monter en fainéante, en empruntant le funiculaire (appelé aussi "ficelle" par les Lyonais) et non le petit sentier à flanc de côteau. Et là deux vilaines surprises m'attendaient. Tout d'abord la Basilique est en travaux, donc seule la "crypte" du dessous se visite.
Bon cela dit à elle seule elle vaut le détour, ne serait ce que pour voir les témoignages de foi* déposés là par les différentes communautés catholiques du monde entier. En haut, la seconde surprise, c'était que non seulement que dehors il faisait froid et venteux sur le parvis à l'est de la Basilique, mais qu'un vilain nuage de pollution nappait la ville. Pas vraiment le jour donc où on a envie de prendre son temps pour admirer le paysage. Je suis donc assez vite redescendue avec la "Ficelle".
Et l'église de St Bonaventure? De retour à Nantes j'ai appris plein de choses à son sujet. Ainsi que c'est le seul édifice médiéval resté en place après les travaux de percée de la rue Impériale (aujourd'hui rue de la République), sous le second Empire. Mais aussi qu'elle est orientée vers le sud alors que pour moi les églises datant de cette époque étaient toutes orientés à l'est. Et enfin que, malgré son nom usuel, elle est dédiée à saint François d'Assise. Celui-là même que St Bonaventure a défendu les thèses.
Drôle de saint que celui-là: né de Giovanni da Fidanza(comme son père) devenu un théologien de renom, il prendra, sans que l'on sache vraiment pourquoi, le nom de « Bonaventure ». Selon une tradition du XVe siècle, tombé gravement malade alors qu'il était enfant, il aurait été amené devant celui qui deviendra St François d'Assise, lequel se serait écrié en le voyant : « O buona ventura! » (« quelle chance ! »)
* En fait des représentations locales de la vierge Marie
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