Dans, disons la partie du Musée de l'histoire de Lyon consacrée au développement de la ville dans la partie entre Saône et Rhône, là où il y a un certain nombre de meubles ayant appartenu aux riches commerçants, mon regard a été attiré par cet étrange "angelot" qui décorait un buffet. Ce n'est qu'une fois l'image traitée que j'ai compris ce qu'il avait de surprenant. C'est un angelot puisqu'il en a un certain nombre d'attributs: la bouille ronde, les cheveux bouclés et surtout les ailes de chaque côté du visage. Mais... car il y a un "mais", la manière dont l'éclairage met en valeur les yeux et surtout l'absence totale de sourire lui donnent un petit air dur, voire démoniaque.
Et tout à la fin de la visite, dans la partie plus ciblée XIXème siècle, il y avait un lit comme on les concevait à l'époque, court puisqu'on y dormait encore bien souvent quasiment assis et non allongé, avec un ciel de lit destiné à isoler du froid l'hiver et deux des côtés du lit, ceux qui n'étaient pas accolés au mur, richement décorés avec ce visage de femme telle qu'on les représentaient après la révolution.
Mais surtout, il y avait la tête de la statue d'Henri IV telle qu'on ne la verra jamais sur la place des Terreaux. Et pour cause. Voici son histoire telle que la raconte la notice du Musée:
"Cette tête en calcaire sculptée par Jean-François Legendre-Héral (1796-1851) provient du fronton de l’Hôtel de Ville de Lyon.
En
1827, le Conseil municipal décide de faire restaurer la façade de
l'hôtel de ville et d'installer une statue équestre du “bon roi” Henri
IV sur le fronton central, à la place de celle de la Liberté… elle-même
érigée à la Révolution française pour remplacer celle de Louis XIV. Elle
est mise en place en 1829.
Lors de sa restauration en 1985, la
tête, fortement abimée par la pollution moderne, est remplacée par un
moulage. L’originale est alors déposée aux musées Gadagne..."
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