Grâce à ma visite au Musée des Arts et Métiers, j'ai appris que si la "Pascaline" était d'abord conçue pour additionner et soustraire** celle de Monsieur Bollée pouvait en plus vraiment multiplier**.
Mais au delà de "différences" de capacité en matière de calcul en partie liée au temps qui les sépare (la "Pascaline" date de 1642 et la "Bollée" de 1889) ces deux hommes avaient des points communs: ils étaient tout d'abord des inventeurs précoces puisqu'ils ont créé l'un et l'autre leurs "machines" à 19 ans. D'autre part, leur invention avaient un point commun: aider leurs pères.
La Pascaline: "C'est (...) à l'âge de dix-neuf ans, que [Pascal] en conçut l’idée, voulant soulager la tâche de son père qui venait d’être nommé surintendant de la Haute-Normandie par le Cardinal de Richelieu et qui devait remettre en ordre les recettes fiscales de cette province ;
elle permettait d’additionner et de soustraire deux nombres d'une façon
directe et de faire des multiplications et des divisions par
répétitions."
Quant à la Bollée: " ... à 19 ans, il invente et fabrique une machine à calculer mécanique révolutionnaire, dite à multiplication directe" Elle était destinée à aider son père, fondeur, à calculer les valeurs harmoniques nécessaires à la fabrication des cloches. ça c'est que dit la notice apposée juste à côté de la machine. Après cela, il exercera ses talents dans un domaine qui à l'époque émergeait: l'industrie automobile et l'aviation, des secteurs où il lui est amplement rendu hommage au Musée Automobile des 24 heures du Mans via la présentation de nombreuses de ses créations.
* Durant la première partie de sa vie, Pascal est d'abord connu comme mathématicien et physicien. Un accident de carrosse survenu alors qu'il a 31 ans le fera ré-orienter sa vie vers la réflexion philosophique et religieuse.
** la calculatrice de Pascal multiplie par additions successives alors que celle de Léon Bollée utilise une cheville qui joue sur des crémaillères multiplicatrices
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