Pas de citrouille ou autre cucurbitacées en ce dernier jour du mois d'octobre mais deux dessins bourrés d'humour noir... très noir.
Le premier est lié à l'actualité: celui du serpent de mer de la réforme des retraites
Quand au second... j'avoue que, si le choix était possible, je préfèrerais moi aussi mourir durant mon sommeil... mais pas au volant ;-)
jeudi 31 octobre 2013
mercredi 30 octobre 2013
Séville... Place de l'Espagne (1)
N'ayant pas circulé assez longtemps dans la ville de Séville, je me garderai bien d'affirmer ainsi que la fait wikipedia que la Place d'Espagne ( en castillan: Plaza de España) est "une des places les plus spectaculaires de Séville"
Par contre ce que j'en ai vu, me fait écrire qu'elle est incontournable à la fois par son esthétique mais aussi par les bancs et ornements en céramique peinte (azulejos) qui se trouvent le long des murs du bâtiment et représentent, par ordre alphabétique, 48 des 50 provinces d'Espagne.
Cette place, dont les travaux ont commencé en 1914, avait été conçue pour l'Exposition ibéro-américaine de 1929 par Aníbal González (dont la statue "regarde" depuis 2011 la place). Elle a été inaugurée en 1928 par le roi d'alors, Alphonse XIII
Elle couvre une vaste surface de 50 000 m², la part la plus importante étant occupée par la place elle-même (31 000 m²) dont les canaux
s'étirent sur 515 mètres alors que la place proprement dite ne fait que 200 mètres de diamètre.
Elle est orientée vers le fleuve Guadalquivir, qui représente "le chemin vers l'Océan Atlantique et l'Amérique". Au centre de la place
se trouve une fontaine. Entre le centre et
le palais coulent des canaux enjambés par quatre ponts qui représentant les quatre anciens règnes d'Espagne (voir le pont Aragon).
mardi 29 octobre 2013
Incivilités et civilités... jour après jour
Par rapport à ce qu'on appelle "civilités" et "incivilités", on a tous des préjugés sur les gens que l'on croise. Par exemple dans certains quartiers plutôt chics, on attend de la part de personnes âgées qu'elles fassent attention au milieu dans lequel elles vivent. Et dans les transports en commun, on ne s'étonne plus de voir des jeunes s'étaler bruyamment sur les sièges en se moquant bien des autres passagers. Mais de temps en temps on observe des contre-exemples
Première petite scène de la vie quotidienne: dans l'une des grands rues piétonnes BCBG de Nantes, il est près de midi et beaucoup de personnes y déambulent dont une dame d'un certain âge avec son petit chien. Le style d'habillement, de coiffure et la démarche assurée de la dame indiquent qu'elle appartient à la bougeoisie nantaise du centre ville. Elle s'arrête devant une vitrine, sans remarquer que son chien prend aussitôt la posture typique du canidé ayant un besoin urgent. Et quand elle s'en aperçoit, elle ne fait rien pour l'inciter à se déplacer d'une cinquantaine de centimes vers le caniveau. Non, elle le laisse faire en prenant un air très agacé car compte tenu du "cadeau" laissé en plein milieu du trottoir elle va devoir renoncer à son achat. Elle n'esquisse en effet pas le moindre geste pour essayer de faire disparaître la chose comme le font les maîtres bien éduqués de chiens, se contentant quand le chien en a fini de presser le pas afin de quitter rapidement les lieux. Nous serons plusieurs à la suivre un certain temps du regard, sans oser intervenir.
Le soir même, dans la ligne de tram qui vient des quartiers populaires du sud de l'agglomération nantaise. Il est tard et, entre les personnes qui quittent tardivement leur travail et celles qui se rendent en ville au restaurant ou au cinéma, toutes les places assises sont déjà prises. Il y a même plusieurs personnes debout. Une vieille dame monte. Elle n'a rien à voir avec ma bourgeoise nantaise du matin, c'est juste une vieille dame voutée par l'âge qui, si elle n'a pas de canne, a de toute évidence quelques difficultés à se déplacer. Sans hésiter, ni même se concerter, deux jeunes gens au look et au parler très banlieue qui jusque là papotaient sans a priori se préoccuper des autres voyageurs qui étaient montés se lèvent et lui proposent de prendre leur place. Ce qu'elle accepte avec d'un air surpris. Nul doute que ces deux là auraient osé faire ce matin ce qu'aucun d'entre nous n'a osé, lancer la petite phrase que la petite bourgeoise nantaise devait craindre: "Madame, votre chien a perdu quelque chose"
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lundi 28 octobre 2013
Le site archéologique de Madinat al-Zahra
A moins de 10 kilomètres de Cordoue, on trouve les ruines de Madinat al-Zahra. Rien à voir avec desruines romaines puisqu'il s'agit des ruines d'une ville a été construite au Xème siècle, du temps où les Omeyyades* administraient la région d'al -Andalus qui deviendrait plus tard l'Andalousie.
Cette cité califale d'une surface d'environ de 110 ha a été construite à partir de 936 sous le règne de Abd al-Rahman III en honneur à sa favorite prénommée Zahra (resplendissante)... mais aussi afin de protéger les
représentants du pouvoir tout en s'éloignant de l'agitation perpétuelle de la
cité de Cordoue.
La ville était organisée à partir de trois terrasses implantées au pied de la sierra Morena: la plus élevée étant réservée au palais califal tandis que les deux autres
accueillaient les bâtiments administratifs, la mosquée, le souk, les
habitations des commerçants et fonctionnaires... Elle était en outre embellie par un immense jardin et des vergers,
fruits des connaissances en botanique et systèmes d'irrigation des arabes
à cette époque tels qu'ils ont été décrits dans la tour de la Calahorra.
Il reste assez peu de choses de cette ville du temps de sa splendeur passé (les écrivains de l'époque parlaient des fontaines en marbres sertis de rubis et de perles!...) la cité ayant été presque entièrement
détruite et pillée lors d'une invasion de Berbères en 1010.
Actuellement, la visite de la partie du site qui n'est pas en cours de restauration (la partie nord, celle implantée sur la partie la plus haute de la ville) permet de se rendre compte à quel point la ville était organisée avec soin autour
- tant des bâtiments administratifs dont "l'édifice basilical supérieur"
- que de la zone privée dont fait partie la "maison de Ya'far"
Il y avait notamment tout autour des patios voire de cours avec un bassin doté de l'eau des logements et des pièces utilitaires: cuisines et latrines.
Au final, plus que les colonnes finement décorées des édifices, ce sont les restes de ce qui correspndait à l'arrivée et à l'évacuation des eaux usées qui m'ont le plus impressionnée. En effet, j'avais bien du mal à oublier qu'à la même époque, à moins de 1000 kilomètres plus au nord, la plupart des propriétaires d'un rustique château-fort ne disposaient que de cuisines dont l'eau provenait du puits ou de la citerne au centre de la cour du château-fort et se soulageaient dans des latrines donnant directement sur le mur extérieur du château!
* voir: http://fr.wikipedia.org/wiki/Omeyyades_d%27Espagne
dimanche 27 octobre 2013
De l'influence du réchauffement climatique sur le nombre de koalas
Second symbole de l'Australie après le kangourou, les koalas pourraient bien faire les frais du réchauffement climatique.
On retrouve trace du cri d'alarme lancé sur le net par les scientifiques en 2009, mais c'est semble t il grâce à la mobilisation de 2011 que l'espèce a pu être classée en 2012 parmi les" espèces à protéger" (la catégorie avant les "espèces en danger"). En effet, la population des koalas fond comme neige au soleil! Estimée à plus de 10 millions à l'arrivée des premiers colons britanniques en 1788, elle avait déjà beaucoup chuté du fait de la commercialisation de leur épaisse fourrure dans les années 1920, avant de subir une diminution très importante en 2009 (quand la canicule a éradiqué un quart des représentants). Désormais la population vivant à l'état sauvage est estimée à environ 43 000 individus. Il y a donc urgence, d'autant que les températures élevées relevées en septembre dernier* ne devraient pas améliorer les choses, bien au contraire.
En effet, le koala dort à l'abri des feuillages épais des grands arbres le jour (c'est un animal nocturne qui supporte mal les températures supérieures à 30°) avant d'aller se nourrir la nuit avec son aliment exclusif: la feuille d'eucalyptus. Or qui dit élévation des températures dit modification de l'habitat naturel des koalas avec moins de grands arbres feuillus et d'eucalyptus dont les colonies mettront en outre des années à se reconstituer. Ce qui pousse les koalas à se rapprocher de la côte pour trouver notamment plus de fraîcheur mais aussi deux fléaux pour les doux animaux pacifistes qu'ils sont: les voitures et les chiens. Et pour couronner le tout, les koalas sont comme tous les marsupiaux, sensibles aux maladies, notamment celles liées à la bactérie chlamydia dans sa variante psittaci**. Au point que les chercheurs mènent des études afin de trouver un vaccin qui pourrait les protéger.
Alors, doit on craindre que dans les décennies à venir les seuls koalas visibles le seront dans des zoos ou sous forme de petites peluches? Seul l'avenir, que j'espère ne pas connaître, nous le dira.
*Les plus élevées depuis qu'il existe des relevés en Australie étant précisé en outre qu'elles sont de 2,75° supérieures à la moyenne habituellement observée.
** Les deux autres variantes: trachomatis et pneumoniae ont comme "réservoir" l'homme.
samedi 26 octobre 2013
Cordoue... les patios de Viana (suite)
Et pour finir autour des patios de Viana,un peu d'histoire avec celle de ce "palais", le tout illustré par un beau symbole du temps qui passe, celui de l'eau, celle qui jaillit des fontaines dans les patios* et dont, sauf à deux exceptions**, on entend le doux clapotis à chaque fois que l'on entre dans l'un d'eux.
Le "palais" de Viana est très ancien puisqu'on retrouve des traces documentaires relatives aux bâtiments qui remontent au XIVème siècle. En résumé, du XV au XXème siècle, le palais a connu 18 propriétaires dont l'histoire peut être regroupé en 5 étapes:
- de 1492 à 1704, se sont succédé différents seigneurs de Villaseca qui ont petit à petit transformé la maison médiévale en un palais de la Renaissance
- de 1704 à 1788, place aux marquis de Villaseca et plus particulièrement la femme de l'un d'entre eux: Ana Rafaela qui entreprendra de grands travaux de rénovation avec notamment la mise en place de ceux qui serviront de lieux d'archives (voir patio de l'archive)
- de 1788 à 1871 interviennent deux changements: l'extension importante de la surface occupée par le palais et ses patios et l'arrivée de la famille de Viana, via le remariage de l'épouse du dernier des marquis de Villaseca.
- de 1871 à 1980, le Palais a appartenu à la famille Viana avec notamment José Saavedra y Salamanca, IIème marquis de Viala, qui, jusqu'à sa mort en 1927, a fait en sorte de transformer le palais en une sorte de musée en collectionnant des azulejos, des cuirs, des livres etc. Une oeuvre que poursuivront ses héritiers direct qui décèderont sans enfant, dans les années 1980
- C'est alors que le Palais sera repris par la fondation "CajaSur" et ouvert au public, quelques mois avant que le palais ne soit déclaré monument historique.
* dans l'ordre d'apparition: le patio des colonnes, celui de l'archive et pour finir, celui de la grille (à ne pas confondre avec celui des grilles qui est visible depuis la calle de las rejas de Don Gome)
** le patio de l'entrée et celui... du puits
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vendredi 25 octobre 2013
Cordoue... les patios de Viana
Quand on voit le mot "patios" on a tous peu ou prou la même image en tête, celle d'une cour carrée, avec quelques brins d'herbe qui se fraient péniblement un passage entre des dalles en béton, et qui est en général fermée par des baies vitrées qui ne peuvent pas s'ouvrir, ou rarement. Autant dire que nos patios français sont aux patios andalous (et plus particulièrement les patios de Cordoue) ce qu'est le "Canada dry" par rapport aux purs malts: ça en a l'aspect mais aucunement le goût! Alors si vous allez à Cordoue, n'hésitez pas, sortez de la vieille ville et foncez au bas du quartier de Santa Marina pour visiter les 12 patios du palais de Viana!*
Le sous-titre du guide acheté en sortant résume assez bien ce qui est recherché: "5 siècles, 12 patios et une infinité de sensations". Même chose pour la quatrième de couverture de cet ouvrage: "Le patio, héritier de la tradition romaine et musulmane, dispose à Viana, de sa plus grande représentation historique: depuis le patio des voisins, d'origine médiévale, exemple d'architecture populaire, jusqu'aux patios de style Renaissance, symboles du pouvoir et du lignage."
Le sous-titre du guide acheté en sortant résume assez bien ce qui est recherché: "5 siècles, 12 patios et une infinité de sensations". Même chose pour la quatrième de couverture de cet ouvrage: "Le patio, héritier de la tradition romaine et musulmane, dispose à Viana, de sa plus grande représentation historique: depuis le patio des voisins, d'origine médiévale, exemple d'architecture populaire, jusqu'aux patios de style Renaissance, symboles du pouvoir et du lignage."
Voici donc quelques images prises dans ces patios assez fleuris** qui portent de fort jolis noms que voici dans l'ordre où l'on est censé les voir:
- patio d'accueil*** (où l'on attend pour les visites guidées de la demeure) sans fontaine mais avec un beau palmier
- patio des chats (patio d'esprit médiéval raccordé tardivement au palais) d'où l'on a vu sur d'anciennes cuisines
- pation des orangers (centenaires!)
- patio de la madame, une statue au centre du bassin
- patio des colonnes***, le plus récent puisque ajouté dans les années 1980, à la fois le plus minéral tout en ayant une forte présence de l'eau
- le patio/jardin conçu un peu comme un jardin à la française avec ses allées verdoyantes et où j'ai vu des grenades
- le patio du bassin, autrefois utilitaire et maintenant point central des équipes de jardiniers
- le patio des jardiniers qui est tout en longueur
- le patio de la chapelle*** (qui contient des pièces archéologiques)
- le patio de l'archive, celles du palais dont l'histoire sera contée plus tard avec des photos autour de l'eau.
- le patio de la grille (ancien patio d'entrée de l'un des propriétaires voisins du Palais de Viana)
* Par contre ne vous sentez pas obligé de faire la visite du palais lui-même. J'ai été très déçue, un peu par le contenu et beaucoup par la manière dont ça s'est déroulé: au pas de course, le guide dont c'était la dernière visite ayant visiblement comme préoccupation première de finir le parcours avant la fermeture du bâtiment
** Pour profiter au mieux des différentes espèces fleuries, préférez les visites entre mai et juillet
*** Voir photos qui ont été placées en fonction de l'ordre de la visite.
** Pour profiter au mieux des différentes espèces fleuries, préférez les visites entre mai et juillet
*** Voir photos qui ont été placées en fonction de l'ordre de la visite.
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jeudi 24 octobre 2013
Qui connaît Julio Romero de Torres?
Moi j'ignorais qui c'était jusqu'où moment où dans les ruelles derrière la Mezquita j'ai vu une multitude de cartes postales représentant des jeunes femmes brunes avec une sur-représentation de celle-ci: "la jeune fille aux oranges"... Enfin c'est ainsi qu'on traduit habituellement le titre alors que le nom espagnol qui est utilisé est celui de "limones", c'est à dire des citrons... Et pourtant, les fruits qu'elle tient entre ses mains, ce sont bien des oranges non? Et puis j'en suis restée là. A savoir que cette jeune fille avait été peinte par un peintre andalou: le fameux Julio Romero de Torres.
Et puis de retour en France, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement entre deux photos prises à Cordoue:
- l'une dans une des ruelles derrière la Mezquita et où figurait le prénom de "Romero"
- l'autre sur un mur des hauteurs de Cordoue, tout près du musée des Beaux-Arts, et cette fois-ci c'était le nom entier de ce peintre.
D'où un petit détour par le net qui m'a appris que le Senor de Torres était un peintre andalou et plus précisément de Cordoue. Mais à part cela, pas grand chose car le wikipedia dans sa version française est peu prolixe sur ce peintre:
"Julio Romero de Torres ( 9 novembre 1874 – 10 mai 1930 ) fut un peintre cordouan de renommée nationale*. Sa peinture la plus connue est "Naranjas y limones".
La majorité de son œuvre est consacrée à des portraits féminins, modèles issues de milieux sociaux variés de Cordoue : telles dans le polyptyque El poema de Córdoba (1914) où elles figurent de manière allégorique comme autant d'aspects de la ville: guerrière, baroque, gitane, juive, religieuse, romaine, chrétienne, torera.
Un musée en ville lui est consacré, dans le même édifice que le musée des Beaux Arts de Cordoue".
L'un de ses portraits de femme a été présenté à Paris en 2010 à l'occasion de l'exposition "du Greco à Dali: les grands maîtres espagnols. La collection Pérez Simon." au musée Jacquemart-André."
On en apprend un peu plus sur sa vie avec la notice en anglais** et sur le site du petit musée qui est installé dans sa maison natale. C'est là que j'ai appris que l'on peut voir une copie de sa "vierge aux lanternes" dans la petite chapelle sur le mur extérieur de la Mezquita. Mais aussi, dans un registre plus profane, qu'il avait une nette préférence pour les jeunes femmes brunes. Et c'est vrai que celle-ci est très jolie
* Formule courtoise pour signaler que sa renommée n'a guère dépassé les frontières. Sur un autre site, il sera même été mentionné que son oeuvre avait beaucoup été reproduite sur des calendriers
mercredi 23 octobre 2013
Cordoue... au hasard des rues (suite)
Dans le précédent billet il a été fait état du goût espagnol pour les objet en fer travaillé. Les balades au long des rues ont aussi été l'occasion de remarques toute une série d'enseignes réalisées en "carrelage".Enfin, ça c'est le terme français. Le mot exact est "azulejos": "Un azulejos ou azuléjos désigne en Espagne et au Portugal un carreau ou un ensemble de carreaux de faïence
décorés. Ces carreaux sont ornés de motifs géométriques ou de
représentations figuratives. On les trouve aussi bien à l'intérieur de
bâtiments qu'en revêtement extérieur de façade. Cet art s'est d'abord
développé en Andalousie au XVe siècle siècle, avant de connaître son apogée au XVIIIe siècle au Portugal. Il reste de nos jours un art vivant dans le sud de l'Espagne et au Portugal."*
Une manière bien jolie pour signaler... un bâtiment public. Ici la "Junte de l'Andalousie"... ce qui sera l'occasion de vérifier le sens original de ce mot que l'on associe bien souvent aux dictatures alors que le sens initial est différent: " Le mot espagnol ou portugais junta se traduit en français par le mot français junte lorsqu'il se réfère aux institutions de la péninsule Ibérique et de l'Amérique latine. En espagnol ou en portugais, junta renvoie aux notions d' assemblée et de réunion. Le terme est employé notamment dans le cadre de la gestion des administrations publiques ou privés (junta directiva / conseil de direction ou junta administrativa conseil d'administration)..." **.
Ce cas particulier mis à part, on trouve les azulejos principalement sur les murs des bars à tapas... mais aussi pour signaler les "casa" que j'avais d'abord traduit par "maison" avant de remarquer que très souvent à côté de l'enseigne on voyait un cavalier et un verre, une manière comme une autre pour signaler une cave à vins.
Mais les "cafetarias " et autres salons de t(h)é" ne sont pas en reste.
Le salon de thé ci-joint était d'ailleurs installé dans un patio, l'une des autres spécialités fort appréciées de Cordoue car il y fait souvent bon, même à la mauvaise saison..
Il n'a malheureusement pas été possible de trouver le temps nécessaire pour tester le salon de thé avec un thé à la menthe et l'une de ces délicieuses pâtisseries orientales mortelles pour la ligne mais tellement bonnes car confectionnées bien souvent avec des amandes, du miel...
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Azulejos
** http://fr.wikipedia.org/wiki/Junte
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mardi 22 octobre 2013
Cordoue... au hasard des rues
Suite et fin de la visite à Cordoue, du moins dans le vieux centre historique, avec des images glanées au hasard des rues.
Et pour commencer une statue de Maimonides, un des hommes dont il est question dans la tour de la Calahorra. Moïse Maïmonides* pour être précise. Un homme dont j'ignorais le nom jusqu'à ce voyage et sur lequel, en très résumé, on peut écrire ceci: "...[c'est un] rabbin andalou du XIIe siècle (Cordoue, 30 mars 1138 - Fostat, 13 décembre 1204).
Médecin, philosophe juif, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de Loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte,
il excelle dans tous ces domaines et est considéré comme le « second
Moïse du judaïsme ». Il influence également le monde non-juif, notamment
Thomas d'Aquin, qui le surnomme « l'Aigle de la Synagogue ». Rien que cela!
Et pour la petite histoire, on trouve sa statue sur une placette, en plein coeur de ce qui fût autrefois le quartier juif, ainsi que l'indiquent les marques régulièrement fichées dans le sol.
Des marques en métal et non en céramique ou gravées à même la pierre comme c'était le cas à Burgos lorsqu'il s'agissait de baliser le sentier des pèlerins.
Mais il est vrai qu'en terre d'Espagne on sait travailler le métal, et pas seulement lorsqu'il s'agit de protéger les fenêtres des maisons par des "cages" dont les "barreaux" sont autrement plus esthétiques que ceux en vigueur en France. Ainsi cette scène finement travaillée dont je ne suis pas du tout certaine qu'elle figurait sur une église. Ou encore cette protection destinée à éviter que des animaux un peu trop gros ne pénètrent dans ce conduit d'aération.
En parlant de travail du métal... je m'en serais voulue de ne pas partager cette photo d'un mur (hommage à Miro?) sur les hauteurs du vieux quartier et que je ne pouvais louper, non seulement parce que l'immeuble juste devant avait été abattu mais parce qu'il joli chat noir courrait le long du faîte du toit.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_Ma%C3%AFmonide
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Mo%C3%AFse_Ma%C3%AFmonide
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