mercredi 19 mars 2014

"Jeune fille en Dior" de Annie Goetzinger

Vous avez aimé les "Portraits Souvenirs" et notamment "La demoiselle de la légion d'honneur" ou "la Diva et le Kriegspiel" que Annie Goetzinger a dessiné avec Pierre Christin comme scénariste? Vous avez aimé le film "YSL" consacré à Yves Saint-Laurent? Alors vous devriez apprécier "Jeune fille en Dior"
Bon, autant le reconnaître, cette histoire de fille et petite fille de couturières qui, après avoir travaillé dans un journal de mode devient mannequin au sein de la maison Dior avant d'épouser un duc anglais est une pure fiction. Mais elle a un immense mérite, celui de nous faire rentrer dans l'intimité d'une maison de couture des années 50. Et pas n'importe laquelle, celle de Christian Dior qui, entre 1947, date où il présente sa première collection, et 1957, date à laquelle il décède d'un arrête cardiaque, a révolutionné la mode féminine en lançant ce qu'une chroniqueuse de mode américaine baptisera le "New Look".
Entretemps vous aurez appris tout ce qui se passait entre le moment où Christian Dior revenait de la campagne avec une multitude de "petites gravures" 
- au sein desquelles seraient sélectionnées les dessins 
- qui serviront de point de départ à la confection des modèles lesquels seront d'abord réalisés dans des toiles blanches 
- dont la forme sera ajustée 
- avant que la couleur et le tissu de confection finale soit arrêtés... 
Mais le travail ne s'arrêtait pas là comme vous l'apprendrez dans le livre qui contient aussi moult détails à la fin de la BD comme le nom des 22 collections crées par Christian Dior ou celui des métiers de la mode comme par exemple celui de "aboyeuse" et d'autres choses encore en plus des détails glissés tout au long des pages.
En résumé, à défaut d'avoir un jour l'occasion d'assister, même dans un petit recoin, à un défilé de haute couture, vous passerez un bon moment.
* l'aboyeuse est une seconde vendeuse chargée d'annoncer, lors des défilé, le nom des modèles et leur numéro, en français et en anglais... et en ces temps-là, les micros devaient être très rares lors des défilés 

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