jeudi 31 décembre 2009

Avant la nouvelle année...

... une image et une très belle musique d'Ennio Morricone pour finir l'année en beauté l'année 2009.

http://www.dailymotion.com/video/x7itsu_ennio-morricone-a-laube-du-5eme-jou_music

Oublier tout ce qu'elle a pu avoir de raté(s) et ne se souvenir que des belles choses: des moments, des rencontres inoubliables...

mercredi 30 décembre 2009

Rose, trop jeune mère

C'était il y a quelques jours, juste après Noël, un de ces faits divers dont la presse se fait parfois fort de faire l'écho: une jeune fille de 17 ans enceinte de plus de 7 mois avait disparu du domicile de ses parents, lesquels s'inquiétaient. Le lendemain, le même journal signalait qu'elle avait été retrouvée alors qu'elle se présentait au domicile du père de son enfant.
Difficile à ce jour de savoir comment cette très jeune mère assumera finalement cette grossesse précoce. Et difficile dans un pareil contexte de ne pas penser à cette chanson d'Anne Sylvestre: Rose

"Rose, elle avait seize ans, c'était une gamine,elle aimait s'amuser, n'y voyait pas de mal. Ses parents la gardaient comme une perle fine, elle passait la fenêtre et s'en allait au bal. Elle voulait s'amuser, c'est vrai, je le répète, elle aimait les garçons, surtout pour en rêver.Elle ne savait rien des envers de la fête. Elle couchait parfois, mais pour se réchauffer. Elle ne savait rien, j'en suis presque certaine,car sa mère disait qu'elle avait bien le temps.
Aussi ce fut après bon nombre de semaines qu'elle sut que peut-être elle portait un enfant. Elle n'y crut pas trop ou s'empêcha d'y croire. Un jour, elle ne put le cacher plus longtemps. Son père la chassa comme dans les histoires et le garçon se moqua d'elle évidemment. Rose aurait bien voulu ne pas garder la chose qu'elle désavouait de tout son corps surpris, mais il était trop tard et la métamorphose continuait sans elle et l'effrayait aussi.
Quand elle se débattit pour la jeter au monde,elle dit que surtout elle n'en voulait pas, mais on lui mit aux bras une poupée si blonde que toute son enfance au cœur lui remonta. Elle essaya de vivre et n'y fut pas habile, la misère est plus dure à qui ne comprend rien. Elle était isolée dans le désert des villes et personne jamais ne lui tendit la main. Elle ne savait pas, et vous devez me croire,qu'un enfant, ça diffère un peu d'une poupée,et quand elle sortait, elle avait en mémoire qu'il était dans sa botte et qu'elle l'avait rangé.
Mais un jour qu'elle avait plus fort que d'habitude joué à la maman et qu'il ne bougeait plus, elle a vu plus de gens que dans sa solitude, quand elle avait besoin il n'en était venu. Vous allez la juger du haut de votre tête, Monsieur le Président et Messieurs de la Cour. N'oubliez pas surtout qu'avec nous tous vous êtes coupables de silence et de manque d'amour.
Le malheur, voyez-vous, est une autre planète, et nous devrions bien la découvrir un jour."

mardi 29 décembre 2009

Coups de Pat(tes)

La saison Ariel (Ariel, la lessive de "Je n'échangerai pas mon baril d'Ariel contre deux de cette autre lessive!" et pas la petite sirène de chez Disney!) serait elle arrivée? Peut-être car aujourd'hui c'est deux messages dans un billet.

1er message en forme de post-scriptum sous forme de question: Les hommes remarquables seraient-ils rarissimes, une espèce en voie de disparition? Notamment aux yeux des femmes??
Rappel des faits: Le 26 décembre, quizz "femmes remarquables". Trois réponses, très diversifiées et toutes masculines. Le 28 décembre, quizz "hommes remarquables". Je m'attendais donc à, pourquoi pas, trois réponses, de préférence féminines! Résultat: une seule réponse, masculine. Il y a un peu de quoi s'inquiéter non?

2ème message sous forme de scoop: Dans l'Ouest de la France, il semblerait que les vaches volent!
ça vous étonne? Moi aussi mais quand j'ai lu ce titre dans un grand journal en ligne: "Une vache tombe dans une cheminée à Nyoiseau (Maine-et-Loire)", la seule explication possible c'était qu'avec les progrès de la science on avait réussi un croisement entre une vache et un pigeon.

Tout d'abord j'ai souri en pensant à cette vieille devinette pour enfants "Comment une vache descend-elle d'un arbre? Elle s'assoit sur une feuille et elle attend l'automne"
Puis j'ai eu un peu peur car je n'ai pu m'empêcher de penser aux malheureux passants situés sous la trajectoire d'un envol de ces hybrides décollant d'un toit en larguant tout excès de "bagage" tels de vulgaires pigeons.
La lecture de l'article m'a rassurée: "Ce trou est en fait une cheminée [de plus de 5 mètres de diamètre] qui mène vers des galeries souterraines. Pour sortir la vache, il a fallu faire appel aux pompiers. Des grimpeurs sont descendus en rappel, ont sécurisé la vache avec cordes et sangles. L'animal a été remonté grâce à un engin de levage appartenant à un agriculteur du coin."
Ouf! Sauvés!! Ce n'est pas encore de sitôt qu'on devra sortir avec un parapluie renforcé pour observer le soir des Bretonnes, des Normandes et pourquoi pas des Charolaises en train d'effectuer des loopings dans le ciel au dessus de la Loire.

lundi 28 décembre 2009

Quizz hommes remarquables

Même question que pour les femmes il y a deux jours... sauf que là ironie féminine oblige, ce n'est pas innocent si la question est posée aujourd'hui :-)

Plus sérieusement, il y a eu jusqu'à présent côté Femmes: Marie Curie, Jacqueline Kolb-Apollinaire et Colette et côté Hommes: Emile Zola, Louis Pasteur et Jean Jaurès.

Et vous, qui mettriez-vous dans votre Panthéon personnel?

dimanche 27 décembre 2009

... 27 ans...

... parce qu'il est probable que tu ne me lis plus ici ou même ailleurs où il y a le "Avec le temps" de Léo Ferré. Qu'importe après tout, il faut savoir tourner la page et refermer le livre.

"Ressac

Quand la tempête intérieure bat trop fort contre les rives de la conscience,
La digue fragile des paupières ne peut retenir la marée inexorable des larmes.
Elles glissent sur le sable des joues.
Le temps coule sur les souvenirs.
Ils glissent dans les abysses de la mémoire.
Sur les plages du passé s’échouent les nageurs morts de nos rêves.
Tu crois vivre,
Mais la mer efface l’empreinte de ton corps,
Le vent emporte le son de ton nom.
Noyé dans l’oubli,
Tu es mort.

Février, mars, avril 1980"

samedi 26 décembre 2009

Quizz femmes remarquables

Depuis quelques mois, sur le côté droit de ce blog figure une rubrique intitulée "la personnalité du mois".
Ancienne féministe et parité obligent, l'idée qui a jusqu'alors prévalu était d'alterner femmes et homme décédés. Décédés car ce n'est pas un exercice facile que de porter aux nues quelqu'un qui par la suite vous pourrait décevoir. Déjà que personne n'est à l'abri de découvrir chez les personnes mortes quelque pan de leur histoire jusque là occulté... Alexis Carrel, prix Nobel de physiologie et de médecine, qui a donné son nom à tant de rues avant que plusieurs municipalités ne les renomment après s'être aperçues qu'il était un défenseur de l'eugénisme, en est un bon exemple.

La fin de l'année arrivant et avec elle son cortège de bilans divers et variés: "les événements clés de l'année écoulée", "vos films préférés en 2009" etc... tout en réfléchissant sur la Femme qui figurera à compter du 1er janvier 2010 se pose la question suivante: "... et pour ceux qui lisent régulièrement ce blog ou y passent de loin en loin, quelle(s) Femmes remarquable(s) retiendraient-ils?"
Tous les champs sont ouverts: arts, politique, ... personnage réel ou imaginaire.
Seules contraintes: s'il s'agit d'une personne réelle, elle ne doit plus être en vie... Et si ce sont des noms d'Hommes qui viennent à l'esprit, les garder en réserve car chaque chose vient en son temps :-)

N.B.1: Quelques mots pour expliciter le choix (en mode "on" dans les commentaires ou "off" par email sont bienvenus.
N.B.2: Début 2010, s'il y a assez de réponses, un billet récapitulera le tout.

vendredi 25 décembre 2009

Savoir rester enfant...

... c'est aussi piaffer d'impatience près du sapin en attendant que tout le monde soit prêt pour ouvrir les paquets... en espérant que ce que l'on a choisi pour les autres, surtout si ça ne figurait pas sur la liste, plaise...
Opération réussie cette année! Ce qui n'était pas gagné d'avance vu que la famille est maintenant éclatée sur 4 sites avec assez peu de moments en commun!

Je suis donc repartie avec
des lectures: "l'ordre des pierres" le dernier volume publié de la série "Valérian et Laureline", un manga atypique de Jiro Taniguchi (atypique car inspiré d'un livre écrit par E.T. Seton,un "Lobo, le roi des loups") et "aventures en Loire" de Bernard Ollivier dont j'avais tant aimé "la route de la soie", "les femmes qui aiment sont dangereuses" de Elisa Lécosse et Laure Adler qui prolonge son précédent ouvrage: "les femmes qui lisent sont dangereuses"...
... alors elles écouteront de la musique: 3 CD des Beatles avec chacun un des morceaux qu'elle aime ("Let it be", "Yesterday"et "Michelle") et un de Apocalyptica (groupe découvert grâce à Maria.D)
tout en étant gourmandes avec des chocolats aromatisés "pain d'épices" venus de Lille (histoire de changer de ceux ramenés par les filles et leur père - ainsi que des délicieux biscuits- d'une boutique située dans un passage couvert à Bruxelles où ils ont eu très froid le week-end dernier (coucou Myosotis) mais aussi des chocolats griottes de Corné Port Royal (Origine belge là aussi)...
... et comme il faut quand même compenser, du thé "Cha Yuan" (du "Japan Sencha Fuji") dont la maison mère est à ... Lyon (coucou Verveinecitron)

Et vous, à quoi ceux et celles qui vous aiment ont-ils pensé pour vous?

jeudi 24 décembre 2009

... 24/12 ...





Passez de bonnes fêtes








avec ceux et celles que vous aimez





et qui vous aiment

mercredi 23 décembre 2009

The Great Gig In The Sky

Cette chanson là des Pink Floyed, dans "the dark side of the moon", si elle m'avait très vite touchée avec ces cris et lamentations de femme, surtout quand ils finissent par s'apaiser en exprimant même une certaine sensualité, il m'aura fallu des années pour comprendre notamment pourquoi ce jour-là, elle et ses enfants l'avaient choisie comme "musique" au moment où sa famille et ses amis rentraient dans l'église pour la messe de son enterrement.

J'ignorais qu'au point de départ , il y avait eu une demande faite par le groupe à Clare Terry, une chanteuse qu'on venait de leur présenter. Sur une base musicale composée par Richard Wright elle devait improviser en pensant à l'horreur, à la mort. Et effectivement en tout début, avant qu'elle n'intervienne, le mot "dying" revient souvent. Mais il est parfois des mots que l'on ne veut pas entendre, comprendre.

http://www.youtube.com/watch?v=ZAydj4OJnwQ

Voici le texte en anglais, suivi d'une tentative de traduction.
"And I am not frightened of dying, any time will do, I don't mind. Why should I be frightened of dying? There's no reason for it, you've gotta go sometime. "If you can hear this whispering you are dying. I never said I was frightened of dying."
Et je ne suis pas effrayé de mourir, qu'importe quand. Je m'en fiche. Pourquoi devrais-je être effrayé de mourir ? Il n'y a pas de raison à cela. A un moment il faut partir. Si tu peux entendre ce chuchotement, c'est que tu es en train de mourir. Je n'ai jamais dit que j'étais effrayé de mourir"

mardi 22 décembre 2009

... alors un peu de couleur est toujours bienvenue!

Tout comme l'une de celles-ci tirées de la "palette" de foulards que j'utilise après y avoir été "allergique", comme tout ce qui pouvait m'enserrer le cou, colliers inclus, pendant des années. Times are changing...
Ceux de droite, dans la gamme des beige/marron ne servent plus guère, la garde-robe ne comportant quasiment plus guère de marron/beige/vert/orange. Le temps des premières amours: noir, blanc et rouge est revenu.

Alors ceux à la droite du rose indien n'ont plus guère d'histoire qui mérite d'être narrée. Par contre ceux à gauche... Il y a:
- le rouge sombre, tout en transparence et taffetas, une seule fois tu portas: soirée séduction/illusion
- le jaune d'or, si proche de celui du petit prince, soleil d'enfants à une mère en grisaille pour mieux en éclairer les nuits
- le tout en transparence blanc/gris/noir/beige, rappel d'un autre, absent...
- le blanc, mémoire fine, si fine, comme délavée d'un autre en lainage, de plus en plus oublié, d'année en année

Et puis il y a celui qui manque, sans vraiment manquer car...
Une histoire à lui seul même s'il est de ces trois couleurs qu'en hiéraldique on appelle: sable, argent et gueules.
Mais dans le langage courant quel est le vrai nom de ces couleurs?

lundi 21 décembre 2009

C'est l'hiver...

... et même si les paysage sous la neige peuvent être très jolis, la Lionne que je suis préfère quand même sous le ciel gris la douceur hivernale des cieux ligériens, même si elle s'accompagne plus souvent qu'on ne le voudrait de pluies.













" Noël 2007 à Obernai: Un chemin avec un banc vide depuis des jours, mais aussi un pont qui enjambe la rivière qui coule envers et contre tout. Et au delà du pont... mais il faut savoir voir et lire au delà.

dimanche 20 décembre 2009

Camille Claudel (suite)

Et puis quelques années plus tard il y a eu le film (largement? inspiré du livre) avec Isabelle Adjani et Gérard Dépardieu. Film apprécié mais sans plus faute d'accrocher avec Gérard Depardieu, ogre du cinéma qui comme d'autres arrivés à son niveau, se contente trop souvent de faire du Depardieu.








Peut-être est-ce à ce moment là que Camille a cessé d'être dans l'ombre de Rodin, qu'elle a existé en tant que telle en n'étant plus celle qui suit l'homme de l'âge mûr qui toujours restera avec sa femme plutôt que d'aller avec celle qui fût son élève, son modèle, son aide, sa maîtresse... avant d'être une histoire passée.
Histoire que retranscrivent bien les deux oeuvres qui suivent et sont connues, selon la manière dont elles sont présentées au public sous le titre de "l'âge mûr" ou de "l'implorante".

S'il ne fallait retenir qu'une oeuvre d'elle, que je privilégie au pourtant si célèbre "Baiser" d'Auguste Rodin, ce serait "Sakuntala" dont je préfère nettement le titre un peu mystérieux, inspiré semble t il d'une légende indienne, à celui de qui lui sera aussi donné plus tard: Vertumme et Pomone, même si semble t il la seconde histoire s'est mieux achevée.

Le visage de la Femme est si beau dans l'abandon qui est le sien...

vendredi 18 décembre 2009

Une Femme... Camille Claudel.

Au départ... Qu'y a t il eu au départ?
Le livre d'Anne Delbée publié en 1982 ou une exposition au Musée Rodin (comme s'il fallait que plus de 100 ans après sa mort elle reste dans l'ombre de son maître). Il me semble que c'était à la même époque. A moins que le livre n'ait été acheté à cette occasion?

Comment ne pas être touché par ce regard là?
Bien difficile.
Est-ce pour cela que son frère Paul fût si absent, comme le reste de la famille?
Camille morte après plus de trente années passée en psychiatrie ne fut elle pas enterrée dans le carré dit "des indigents". Mais en 1943, lorsque son corps l'a quitté, il y avait déjà plus de trente ans qu'elle était morte.

Ce regard méditatif, comment ne pas le retrouver dans cette sculpture, celle dite "la petite châtelaine"?

Camille a aussi merveilleusement mis en place le mouvement, que ce soit avec cette petite oeuvre "la vague" ou les pièces plus monumentales comme "la valse", qu'il faudrait pouvoir regarder en écoutant Debussy ou d'autres oeuvres... (à suivre)

jeudi 17 décembre 2009

Ils ont 20 ans!!!

Qui ont 20 ans? "the Simpsonnnnn..." la famille américaine moyenne apparue pour la 1ère fois sur la Fox le 17 décembre 1989.
20 ans plus tard c'est sur W9 qu'ils continuent de sévir en France. Sévir? Non me faire rire alors qu'au départ je n'aimais guère leurs figures jaunes, la très improbable "choucroute bleue" de Marge etc...
Affaire d'habitude? En partie. Mais aussi une préférence pour cet humour de râleur mâtiné de tendresse (Homer quand il oublie sa bière et ses donuts peut avoir des réactions qui expliquent l'attachement que lui porte Marge) par rapport à l'autre série culte à l'humour beaucoup plus acide, voire trash: "South Park"

mercredi 16 décembre 2009

Vieillir ... au féminin (suite)

Un des inconvénients de ne pas avoir encore fait de sommaire sur ce blog qui compte désormais plus de 500 messages, c'est qu'il y a des risques de redites. C'est déjà arrivé avec un poème de Eluard. Tel ne sera pas le cas aujourd'hui puisque, in extremis, je me suis rappelée avoir déjà déposé le texte de la chanson "Marie Géographie" d'Anne Sylvestre que, par certains côtés, il me semblait logique d'ajouter après ce commentaire consacré au livre de Eve Ensler. C'était en juillet 2008:

http://un-chat-passant-parmi-les-livres.blogspot.com/2008/07/pause-8-vieillir-au-fminin.html

Des visages féminins d'actrices ayant dépassé 30 et même 40 ans illustraient alors les paroles de la chanson, ceux de Simone Signoret, Danièle Darieux, Stéphane Audran, Delphine Seyrig et Jeanne Moreau. Tout simplement parce qu'à ce moment là je n'avais pas trouvé de beaux visages féminins âgés sur le net, mais aussi parce que le billet précédent était accompagné de visages d'acteurs n'ayant plus 20 ans :-)

Les moteurs de recherche deviendraient-ils plus efficaces, les photos mieux référencées? En tout cas voici 4 photos de visages de femmes de l'âge de "Marie Géographie". Ces photos onrt juste été recadrées et re-titrées en fonction des impressions qui se dégagent d'elles.

Avec en prime une petite question indiscrète aux lecteurs et lectrices de ce billet: quel est le portrait que vous préférez?

mardi 15 décembre 2009

Les monologues du vagin de Eve Ensler

C'est un petit livre (116 pages de lecture) et c'est une pièce de théâtre auxquelles un certain nombre de femmes, seules ou en chant choral, ont osé se confronter, car il faut oser inscrire à son répertoire ce texte où le mot"vagin" est prononcé plus de 250 fois!
Moi même j'ai calé au moment de l'achat car je ne me voyais pas le demander au vendeur auprès duquel je commande parfois des ouvrages ... même en trichant avec un très hypocrite "les monologues..." de Eve Ensler.
Comme quoi même les vieilles féministes peuvent avoir des pudeurs, des préjugés.

Et pourtant ce livre est passionnant car il est à la fois:
- réaliste car il parle de cette première fois où le petite fille devient pubère, mais ce réalisme se fait poétique lorsque Eve Ensler demande aux femmes de décrire le vêtement qu'elles mettraient à leur vagin ou de qualifier son odeur
- dur quand il aborde le thème des mutilations sexuelles et plus généralement des violences faites aux femmes, notamment dans le milieu familial et qui fait que un certain nombre de femmes SDF ou de prisonnières sont ravies d'arriver en CHRS ou en prison car elles s'y sentent "à l'abri"
- plein d'humour lorsqu'elle déclare qu'il est "en colère", contre les "tampax" et autres protections internes, les examens gynécologiques (et notamment ce qu'elle appelle le "bec de canard"glacé)...
- tendre quand elle évoque cette vieille dame qui à 72 part à l'exploration de son corps et découvre le plaisir, ou cet homme, Paul, qui aimait regarder le sexe féminin non pas par voyeurisme mais parce qu'il le trouvait beau et incitait ainsi les femmes à avoir un regard autrement qu'anatomique sur cette partie de leur corps.

Tendre aussi cette évocation de l'accouchement difficile de sa belle-fille à laquelle elle conclut son livre en lui rendant un très bel hommage et à travers elle à toutes les mères, toutes les femmes.

"... J'étais là, debout, et son vagin,
M'est apparu comme un grand coeur rouge qui battait.

Le coeur est capable de sacrifices.

Le vagin aussi.
Le coeur est capable de pardonner et de réparer.
Il peut changer de forme pour nous laisser entrer.
Se dilater pour nous laisser sortir.
Le vagin aussi.
Il peut souffrir pour nous, souffrir pour nous, mourir pour nous.
Et saigner pour nous dans ce monde difficile et douloureux.

J'étais la dans la salle.
Je me souviens."

lundi 14 décembre 2009

Jean-Michel Folon

De lui je ne savais rien sauf qu'il avait dessiné ce superbe générique d'ouverture et de clôture de Antenne 2. Et puis à l'occasion de recherches de cette fameuse vidéo, je suis tombée sur d'autres dessins de lui (quoique son art ne se soit pas limité là).

Par contre je n'ai pas vraiment cherché à en savoir plus sur la vie de cet homme mort en 2005, à l'âge de 71 ans. Sauf ce que l'on trouve sur l'incontournable Wikipédia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Folon

Et le net m'a permis aussi de retrouver cette petite merveille, même si ainsi photographiée je la trouve aujourd'hui pleine de tristesse. Sauf à se dire que deux fois par jour tout s'efface puisque que l’eau recouvre à chaque marée cette sculpture en bronze qui se trouve sur un brise-lames, à Knokke le Zoute. Elle s'intitule :« La mer, ce grand sculpteur ».

samedi 12 décembre 2009

... Débordée...Nostalgie...

Hier soir, vendredi, mon bureau c'était ça avant que je ne le range un peu avant d'éteindre le PC. Guère mieux et même plutôt pire que la veille.

Des images assez conformes avec l'ambiance de la semaine passée et de celle qui s'en vient.

Il faudrait pouvoir alors refermer la porte de son bureau et se projeter mentalement le générique de Antenne 2 tel qu'il était il y a une trentaine d'années et que je viens de retrouver.

http://www.youtube.com/watch?v=okVU6v8phzY 1mn27 de sérénité. Non, 1mn27 de bonheur grâce aux images de Jean-Michel Folon et la musique de Michel Colombier.

vendredi 11 décembre 2009

Chat alors...

Pour rester dans le domaine des félins, ce texte, plein d'humour (comme souvent avec lui) de Claude Nougaro: "le chat": http://www.youtube.com/watch?v=IcAFkXbyI9s

Chaque fois que j'ai affaire aux souris, J'ai envie de donner ma langue au chat, Les souris, vous le savez, je les chéris, Je les adore mais dès que j'avance là, Pat pat pat pat patatras

La dernière en date qui m'ait souri, Elle était rose comme la fleur du pêcher Aussi sec j'y vais de mon pot pourri, Miaou j'y ronronne un couplet bien troussé, Pat pat pat pat pas tricher

- Viens, c'est bath, sous ma patte,
Ah! mais qu'est-ce que j'avais pas fait là! Elle sort ses griffes:
- Ramène pas ta fraise raminagrossebite
- Ramina quoi? Qu'est-ce que vous dites?
- J'ai dit: bas les pattes phallocat
Et là-dessus je la revois pas plus tard qu'hier, Avec un vieux matou-vu de gouttière, Pat pat pat patibulaire

Un escogriffe, Un trafiquant de poubelles, Et qui persifle, En se tapant les bluebells, Toutes les plus belles, Les voilà électrisées, Par ce mal rasé, Cet affreux minet, Commence à me miner, Devant mon pif, Il les allonge une à une, Écorché vif, Je miaule sous la lune, J'en perds pas une De leur charivari, Bande de pourris, Faites vos cochonneries, En catimini, Vaches j'en crache, Mes moustaches

Aussi si je vire un peu misogyne, Vous conviendrez que la chose s'explique, Elles me foutent les blues avec son blue jeans, J'en suis devenu un cat pathologique, Pat pat pat pat pathétique

Chaque fois que j'ai affaire aux souris, J'ai envie de donner ma langue au chat, Les souris, vous le savez, je les chéris, Je les adore mais dès que j'avance la, Pat pat pat pat patatras,
Pat pat pat pat patatras
Pat pat pat pat patatras

jeudi 10 décembre 2009

"Moi je suis fidèle...

...coûte que coûte, mais à mon ancien lieu de vie sauf si..." c'est ce qu'aurait pu dire Sushi à ces maîtres.

La suite, dans cet extrait d'un article paru dans l'édition de St Brieuc du journal Ouest-France. Un billet pour ceux et celles qui aiment les chats... petites souris incluses (car que seraient les petites souris sans les chats?)

"Depuis lundi soir, Sushi ronronne dans les bras de sa famille après un drôle de voyage vers son ancienne maison. Ce chat a parcouru 17 ou 18 km pour retrouver cette longère, perdue dans la campagne du sud de l’agglomération briochine. Arrivé dans sa nouvelle maison, il y a une dizaine de jours, il profite d’une porte ouverte pour s’échapper. Une semaine passe sans que Sushi ne réapparaisse. « On était sans espoir, » se souvient Véronique sa maîtresse. Jusqu’au coup de fil d’une ancienne voisine, qui l’a vu faisant les poubelles de son ancien quartier. Le chat fugueur a été récupéré et se fabrique de nouvelles habitudes sur son nouveau territoire. Tout le monde se demande encore comment il a retrouvé le chemin de la maison, traversant notamment la RN12…"

mercredi 9 décembre 2009

...retrouvailles et souvenirs...

Pendant des années je lui ai été fidèle, contre vents et marées, alors même que certain(e)s s'en étonnaient car ils ou elles trouvaient qu'il manquait de personnalité.
Solution de facilité? Peut-être...

Je dois cependant avouer qu'il m'est arrivé, de loin en loin, de discrètement lui en préférer un autre.
Mais c'était pour la bonne cause car il faut bien le reconnaître, dans certaines circonstances, notamment un peu torrides, il ne tenait pas la route.
Ces autres partenaires avec lesquels je m'engageais sur d'autres chemins, c'était toujours en étant certaine que je ne prenais aucun risque. Quand on est une mère de famille responsable, il y a des choses que l'on ne fait pas!

Et puis il y a environ trois ans de cela, quand j'ai quitté la maison familiale, j'ai tenté d'autres expériences.
Pas de folies toutefois, on ne change pas ainsi plus de 25 ans d'habitudes!
Mais l'envie d'explorer autre chose, de goûter d'autres saveurs était très forte.
Alors...

Les premières infidélités furent assez décevantes.
Elles me laissèrent certains matins une impression désagréable, avec un sentiment d'inachevé.
Quant à craquer le soir, après la journée de travail, si une fringale soudaine me prenait, je me retrouvais bien souvent insatisfaite car ce que je ressentais était bien éloigné de ce dont je gardais le souvenir.
Et celà même lorsque, mue par je ne sais quelle fidélité à ma région natale qui se retrouvait dans un infime petit détail, mais ô combien important car il en donnait tout le poids, toute la saveur, je revenais d'une certaine manière à mes premières amours.

Le tout dernier, jusqu'à présent, je l'avais évité. Tout simplement à cause de son nom qui renvoyait à un certain nombre de choses. Son aspect aussi: atypique. Mais on ne devrait jamais se fier complètement à ses premières impressions car dès que le 1er contact a été vraiment établi, je me suis sentie rassurée, confiante au point de le préférer quelle que soit l'heure et les circonstances.

Et désormais, posé sur le support qui me plaît (baguette craquante à la mie moelleuse, brioche, biscotte, tranche de pain d'épice, craquelin...) c'est avec un plaisir évident que je savoure à l'avance le moment d'y goûter :-)
...
Mais à quoi aviez-vous donc pensé?

mardi 8 décembre 2009

Décalée, fatiguée mais toujours gourmande:-)

Beaucoup de travail ces temps-ci alors forcément "...un chat..." s'en ressent. Moins de messages, plus courts, des réponses aux commentaires qui traînent à être publiés...
Alors pour se faire pardonner (ou maudire... à voir :-]) cette photo:

histoire de donner envie aux gourmand(e)s en faisant partager une passion pour laquelle tous les prétextes sont bons et en fin d'après-midi j'en tenais un.

N°3 qui était un peu bluezzy ces derniers temps, la faute à quelques notes scolaires pas à la hauteur de son travail (dont je me garderai bien vu son humeur de lui faire remarquer qu'il pourrait être plus assidu...) venait de téléphoner pour annoncer avec des vibrations de joie dans la voix, un 18/20 en anglais, dans un exercice qu'elle déteste: celui de l'écriture l'invention à partir d'un dialogue.
Cela méritait bien récompense. Ce fût donc une bouchée "chocolat ganache caramel au beurre salé" et une autre "chocolat ganache au thé Earl Grey". Chocolat noir bien évidemment!

Deux bonnes grosses bouchées que nous avons partagées en trois (alors que nous n'étions que deux). Tout simplement parce que même pour une gourmande comme moi, les bouchées de "l'atelier du chocolat de Bayonne" sont de très bonne taille et qu'avec une entière j'atteins le seuil de saturation fatidique. Vous savez celui où on n'éprouve plus ce plaisir particulier qui fait penser "zut, c'est fini, j'en aurai bien mangé encore" mais ce triste constat "ouf, c'est fini, me voilà rassasiée pour un moment"

dimanche 6 décembre 2009

Rêve...

Mais même ce rêve là semble mal parti vu la manière dont s'est passé le week-end...Week-end... vite dit d'ailleurs commencé tard et fini tôt puisque de 7 à 15 c'était permanence dans un centre de vaccination et ce soir préparation des futures fiches de poste suite à la mise en place à marche forcée de la RGPP

RGPP: comprendre Réforme Générale des Politiques Publiques.

vendredi 4 décembre 2009

à terme, complètement piqué(e)s...

Elle arrive!!! Quoi? La H1N1!!!
Toutes les troupes sur le pont!
...
Sauf que les troupes ne sont pas si nombreuses que cela pour faire face. Alors mettre en oeuvre les consignes venus du plus haut de l'Etat va se révéler plus que difficile.

Dernier exemple en date hier matin: réunion afin de "former" ceux qui devront chapeauter durant les nouvelles plages horaires les 14 centres de vaccination mis en place dans le département. Traduire: superviser tous les problèmes non médicaux et ils sont vastes puisque ça va:
- du gardien des lieux absent au moment d'ouvrir les portes une heure avant l'ouverture au public afin que les équipes s'installent,
- du frigo -neuf- où sont conservés les vaccins qui rend l'âme et doit être changé en catastrophe (et les vaccins mis hors service)
- des consommables (pansements, bonbons pour les enfants etc...) livrés une fois par semaine qui viennent à manquer
- de l'évacuation des déchets dits dangereux (les seringues) ou même souillés (les petits cotons ayant desinfecté la peau)...

10 heures, début d réunion, 10H20 la nouvelle tombe: les centres qui fonctionnaient vaille que vaille 4 jours par semaine pendant 3 heures à chaque fois (en réalité plutôt 5 heures pour certains) doivent désormais fonctionner 7 jours sur 7, de 8 à 22 heures.
Traduction matérielle: là où il fallait 60 personnes par semaine pour faire fonctionner un centre, il va falloir en trouver 315. Et même si l'on ne raisonne que sur la base de 6 jours sur 7 pour les 14 centres, il faudra près de 3 800 personnes chaque semaine. Or certaines personnes soit déjà au tapis (grippe saisonnière ou pas) ou gardent leurs jeunes enfants malades...

Moralité, cette nuit "...le chat..." est insomniaque à l'idée de la manière dont les jours et les semaines vont se dérouler... surtout que, réforme de l'Etat oblige, le service pour lequel il travaillait disparaît au 1er janvier pour être repris et ré-organisé avec un autre.
La fin de l'année et le début de la suivante risquent fort de ressembler à ça

jeudi 3 décembre 2009

...

http://www.youtube.com/watch?v=KkObnNQCMtM

Ceci est la version chorale l'adagio pour cordes de Samuel Barber.

Pour certains c'est un des thèmes musicaux que l'on entend dans « Platoon » le film d'Oliver Stone.
Pour d'autres, c'est la musique qui accompagne les scènes finales d'un film plus ancien « Elephant Man » lorsque John Merrick décide de dormir comme un homme normal, en sachant très bien ce que cela signifiera pour lui...

mercredi 2 décembre 2009

des campagnes qui agacent

Depuis que les Suisses se sont prononcés à 57% contre les minarets, je suis très agacée de voir se multiplier un peu partout en Europe des appels qui se situent bien dans la lignée de l'affiche utilisée par un mouvement populaire lors de la campagne. Un affiche bien éloignée de cette autre image bien réelle elle de ce qui se passe dans une autre ville suisse où clocher et minaret cohabitent, sans que apparemment cela pose problème.

Agnostique je suis, agnostique je reste... mais dans le même temps je suis allergique à:
- tout extrémisme religieux quel qu'il soit, et en la matière certains intégristes chrétiens valent bien ceux d'autres religions,
- tout mouvement politique qui, derrière le rejet de pratiques religieuses rejette en réalité tout simplement l'autre.

En fait je suis plutôt du côté de ces deux collègues musulmanes de mon travail dont j'ai découvert la religion un peu par hasard, car un prénom ou un nom de famille ne signifie plus grand chose. L'une est originaire du Maroc, l'autre d'Algérie, mais toutes deux très intégrées en France: deux jeunes femmes qui tout en pratiquant, le moment venu, le ramadan n'hésitent pas à porter de coquettes tenues sexy et lors des pots au travail ne restent pas abonnées au jus d'orange...

Et quand on parle de signe ostentatoire je souris parce que la grande mosquée qui vient d'ouvrir à Nantes en septembre 2009 n'a peut être pas de grand minaret mais elle n'est est pas moins imposante et très ostentatoire quand on passe en voiture ou en tram devant elle.

J'ai beaucoup aimé la série d'articles que lui a consacré la presse locale avec cette photo: celle d'un lieu calme qui incite à la sérénité. Je ne sais ce qu'il en sera des deux autres mosquées prévues sur l'agglomération nantaise.

Cette série de reportages m'avait même incité à aller visiter... la synagogue de Nantes qui à la même époque avait ouvert ses portes aux non pratiquants afin que ses représentants puissent expliquer leur religion, leurs rites... Beaucoup de nantais s'y sont rendus. Mais j'en reparlerai une autre fois..