http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Blake
sauf que... sauf qu'il a été impossible de retrouver sur le net, même sur les sites anglophones, la version originale.
Par contre, de manière ponctuelle, il est parfois cité un texte qui y ressemble fort écrit semble t il par Charles Henry Brent
http://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Henry_Brent
Alors? Alors voici d'abord la version française attribuée à Blake et la version anglaise de Brent.
Le voilier
Je suis debout au bord de la plage.Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Quelqu'un à mon coté dit : "Il est parti ! "Parti ? Vers où ? Parti de mon regard, c'est tout ! Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui. Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : "Il est parti ! " Il y en d'autres qui, le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie : "Le voilà ! " C'est ça la mort
“What is dying?
I am standing in the sea shore, a ship sails to the morning breeze and starts for the ocean. She is an object of beauty and I stand watching her till at last she fades on the horizon and someone at my side says, ‘She is gone.’ Gone! Where? Gone from my sight--that is all. She is just as large in the masts, hull and spars as she was when I saw her, and just as able to bear her load of living freight to its destination. The diminished size and total loss of sight is in me, not in her; and just at the moment when someone at my side says, 'she is gone’ there are others who are watching her coming, and others take up a glad shout-- ‘There she comes!’ - and that is dying."
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