Michel Pastoureau (né en 1947, comme un certain nombre de Michel*) a publié à l'automne ce nouveau livre, en partie autobiographique ainsi qu'il le reconnaît lui même: une sorte de "Je me souviens" non pas à la Georges Perec mais à la Michel Pastoureau.
Et dès l'introduction j'accroche à son style, un mélange de vulgarisation scientifique et d'humour car il en faut pour oser tourner en dérision la timidité du gamin de 5 ans n'osant trop s'éloigner des jupes de sa grand-mère ou les fesses rebondies de l'adolescent de 13 qui doit essayer un blazer bleu marine (enfin pas vraiment du ton de marine qu'il souhaite).
Et puis à la fin du chapitre introductif ces deux phrases qui donnent envie d'aller plus loin dans la lecture et que je sépare volontairement.
*voir le billet de la veille
"L'historien sait bien que le passé n'est pas seulement e qui a été, c'est aussi ce que la mémoire en a fait"
" Quant à l'imaginaire, il ne s'oppose nullement à la réalité: il n'en est ni le contraire , ni l'adversaire, mais constitue lui aussi une réalité- une réalité différente, fertile, mélancolique, complice de tous nos souvenirs"
2 commentaires:
Je l'ai vu à la grande librairie: passionnant à écouter!
Je ne l'ai jamais entendu parler Verveine, mais sa prose est passionnante à lire.
Si tu n'as pas envie d'acheter ses grands ouvrages tels que "bleu" ou "noir" qui appartiennent à la catégorie des "beaux livres" (compter 37€ en version neuf), emprunte les en bibliothèque et achète toi cet essai (environ 17€)ou cet autre: "les couleurs de notre temps"
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