En ce 25 novembre, "journée contre la violence faite aux femmes" ce n'était pas évident de trouver une image assez explicite qui ne soit pas trop... violente.
C'est chose faite grâce à photo réalisée par une femme, Catherine Cabrol, dont j'avais pu admirer (il y a un an?) le travail dans une galerie commerciale. Admirer: oui! Car pour parler de choses difficiles à vivre, la photographe avait choisi de magnifier ces femmes tout en leur laissant la paroles par rapport aux violences qu'elles avaient subies. Ici il s'agit de Chantal qui avait 58 ans lorsqu'elle a témoigné:
« Pourquoi on reste ? Moi, je suis restée quatorze ans, vous vous
rendez compte ce que c’est, quatorze ans ? C’était toujours du chantage,
des mots durs, des cris, des crises d’autorité pas possibles, surtout
devant les amis, il nous humiliait, il nous écrasait et puis il fallait
tout lui trouver à la seconde, il claquait des doigts et il fallait
absolument que ce soit fait là maintenant, jamais de merci, jamais de
s’il te plaît. Il se débrouillait pour que vous n’ayez pas un sou, mais
il y avait toujours de l’alcool par contre. Je n’étais pas soumise, mais
je m’écrasais parce que je savais que ça retomberait sur les enfants. »
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