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Le 4 novembre dernier, il y raconte l'étrange destin d'un masque mortuaire réalisé sur, selon les sources:
- une jeune modèle du peintre Jules Lefebvre* morte de la tuberculose en 1875
- une jeune noyée inconnue qui avait été repêchée dans le Seine au cours des années 1880 .
C'est d'ailleurs cette version qui prévaut auprès de beaucoup d'artistes dont l'écrivain Rainer Maria Rilke qui en parle ainsi après l'avoir vu à Paris en 1902: "Le mouleur devant la boutique duquel je passe tous les jours a accroché deux masques devant sa porte. Le visage de la jeune femme noyée que l'on moula à la morgue, parce qu'il était beau et parce qu'il souriait, parce qu'il souriait de façon si trompeuse, comme s'il savait". De cette image et de cette légende vont s'emparer Louis Aragon, Vladimir Nabokov et Jules Supervielle qui écrit en 1931 un conte intitulé L'inconnue de la Seine. Et probablement celui ou celle qui a réalisé cette photographie d'une des versions du masque.
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Si, au fil du temps, le mannequin a été modernisé, les traits du visage ont assez peu évolué, ce qui fait dire que la jolie inconnue, que beaucoup ont imaginé morte d'un chagrin d'amour, a vu plus d'une personne se pencher vers elle pour lui redonner vie au point d'être désormais considérée comme étant la femme la plus embrassée du monde.
* l'oeuvre la plus connue de ce peintre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Truth.jpg est visible au musée d'Orsay
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