vendredi 14 décembre 2012

Oscar Niemeyer est mort...


... le 5 décembre. Et là encore je viens juste de me le rappeler et de me souvenir de deux de ses oeuvres. La première figurait sur la page d'un livre d'histoire et/ou de géographie. Il faut dire que la cathédrale de Brasilia avait de quoi frapper les esprits (même si alors j'avais juste retenu que c'était quelque chose construit dans une ville créée ex nihilo au Brésil). Quelques années plus tard, je verrai une autre de ses réalisations au Havre. Dans les années 1990, sa modernité était peu appréciée des habitants de la ville qui l'avait surnommée ... le "pot de yaourt". J'ignore ce qu'il en est désormais.
Son décès a donc été l'occasion de me pencher à la fois sur la vie de l'homme et sur son oeuvre. Homme issu de multiples cultures (famille d'origine allemande, portugaise et arabe) Oscar Ribeiro de Almeida de Niemeyer Soares, car tel était son véritable nom, laisse derrière lui une oeuvre considérable. Une oeuvre où la ligne courbe domine, à croire qu'il ne connaissait pas les lignes droites. Une oeuvre qui doit beaucoup au béton armé à qui il lui a même donné ses lettres noblesse, faisant quant on les regarde oublier un moment les cubes en béton brut de décoffrage que d'autres ont semés dans le paysage urbain.
Qu'ajouter de plus? Que si l'une de oeuvres la plus connue est la cathédrale de Brasilia ci-dessus mentionnée, il n'en demeure pas moins que c'était un athée. Et que militant à gauche, ce qui lui a valu plusieurs  années d'exil après le coup d'état survenu au Brésil en 1974, le maire UMP du Havre avait cependant fait appel à ses services pour revitaliser le centre ville qui avait doté des années auparavant du fameux "pot de yaourt", pardon du "Grand Volcan" (+ de 1 000 places) et du "Petit Volcan" (250 places)

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