Avec le second tome, Jung délaisse la petite enfance pour se plonger dans l'adolescence et les débuts de l'âge adulte qui, probablement plus encore que pour les enfants "biologiques", ont été difficiles, pour lui, l'enfant adopté. Un passage m'a tout particulièrement marqué, celui où il raconte comment, à 19 ans, à force d'abuser volontairement de riz assaisonné de trop de tabasco, il s'est infligé une gastrite hémorragique dont il a failli mourir, avant de préciser que, parmi les enfants adoptés d'origine coréenne qu'il avait connu, plusieurs avaient mis fin à leurs jours.
Il écrit ensuite ceci: "... Nos adoptions ne se terminent pas le jour où nous sommes recueillis. Ce 'est que le début de notre itinéraire d'adopté. Nous avançons à tâtons, dans l'obscurité sans savoir où nous allons. Le soutien et l'amour des parents est essentiel. C'est dans ces circonstances que l'adoption apparaît comme un acte magnifique. Beaucoup d'adoptés ont tout de même eu cette chance..."
Il raconte ensuite ce qui s'est passé lorsqu'il est retourné chez lui, que son frère lui a dit ce qu'il pensait de lui et qu'enfin sa mère adoptive, en le voyant craquer, a eu un geste tendre avec lui. Il explique ce qu'il a alors ressenti: " Je savais que j'avais ma place dans ma famille... Mais je ne savais pas que j'en avais aussi une dans son coeur. ...J'étais à la recherche d'une maman, mais je ne me rendais compte que j'en avais deux. Tout aurait été tellement plus simple, si je n'en avais eu qu'une... Alors pourquoi devoir choisir? Je garderai les deux, chacune avec ses qualités et ses défauts. J'aurai une partie occidentale, et l'autre orientale. Je serai européen, mais aussi asiatique. Et quand on me demandera de quelle origine je suis, je lui répondrai que je viens d'une contrée où on cultive du miel au goût sucré, mais aussi du miel au gout salé. En fin de compte, j'ai eu deux mamans deux pays. J'avais découvert que j'étais le chaud et le froid, le blanc et le noir"
Il écrit ensuite ceci: "... Nos adoptions ne se terminent pas le jour où nous sommes recueillis. Ce 'est que le début de notre itinéraire d'adopté. Nous avançons à tâtons, dans l'obscurité sans savoir où nous allons. Le soutien et l'amour des parents est essentiel. C'est dans ces circonstances que l'adoption apparaît comme un acte magnifique. Beaucoup d'adoptés ont tout de même eu cette chance..."
Il raconte ensuite ce qui s'est passé lorsqu'il est retourné chez lui, que son frère lui a dit ce qu'il pensait de lui et qu'enfin sa mère adoptive, en le voyant craquer, a eu un geste tendre avec lui. Il explique ce qu'il a alors ressenti: " Je savais que j'avais ma place dans ma famille... Mais je ne savais pas que j'en avais aussi une dans son coeur. ...J'étais à la recherche d'une maman, mais je ne me rendais compte que j'en avais deux. Tout aurait été tellement plus simple, si je n'en avais eu qu'une... Alors pourquoi devoir choisir? Je garderai les deux, chacune avec ses qualités et ses défauts. J'aurai une partie occidentale, et l'autre orientale. Je serai européen, mais aussi asiatique. Et quand on me demandera de quelle origine je suis, je lui répondrai que je viens d'une contrée où on cultive du miel au goût sucré, mais aussi du miel au gout salé. En fin de compte, j'ai eu deux mamans deux pays. J'avais découvert que j'étais le chaud et le froid, le blanc et le noir"
Ce second volume se clôt sur le voyage qu'il a accompli à 19 ans au Japon, un pays qui le fascinait enfant et qui d'une certaine manière l'a déçu lorsqu'il y est allé. Peut-être parce que alors il n'a pas osé aller au bout de sa démarche et partir en Corée, sur le marché où, 14 ans auparavant un policier l'avait trouvé en train de fouiller les poubelles et emmené dans un orphelinat. En 2008, alors qu'il avait 42 ans, il se sentait près à faire ce voyage. Mais l'a t il fait?
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