Maria, ma tante du côté maternel, qui était née en 1920, est morte à 38 ans, quelques mois après ma naissance. D'elle non plus je ne garde, et pour cause, aucun souvenir.
Pour elle, les mots "longue et douloureuse maladie" s'appliquaient
pleinement compte tenu de ce que m'a raconté ma mère quant à sa maladie, et qui
m'avaient traumatisée enfant. Notamment le récit de ce moment où Maria était si mal, que mes parents qui veillaient sur elle avaient récité la "prière des agonisants"... avant que quelques heures plus tard elle émerge de son état semi comateux et leur dise: "je vous entendais bien la réciter mais je ne pouvais rien faire"
J'ignore quel organe a été
touché au départ. Probablement un cancer féminin. Il existait alors si
peu de suivi médical pour les femmes, mis à part peut-être durant leurs
grossesses (et encore!) Or, mariée, elle n'avait jamais eu d'enfant (contrairement à son mari qui s'est remarié après son veuvage) alors la
palpation des seins ou les frottis vaginaux, elle n'a jamais du en avoir. Sans compter qu'à l'époque ces examens étaient rarement pratiqués, notamment par les généralistes (très souvent alors des hommes) en milieu rural. Autant dire que, si elle a été atteinte d'un cancer féminin, le le crabe
devait être bien installé quand il a été découvert. Et le pèlerinage à Ste Anne d'Auray qu'elle a du accomplir car j'en ai retrouvé les traces via moult images religieuses conservées par sa mère et sa soeur n'aura servi à rien, sauf peut-être à lui donner (de faux) espoirs
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